Charge rapide – Nissan prévoit 500 nouvelles installations aux USA dans les 18 mois à venir.
Posté le 07/02/2013 à 16:00 par Michaël TORREGROSSA
Aux Etats-Unis, Nissan prévoit de tripler le nombre de bornes de charge rapide installées sur le territoire dans les 18 mois à venir. Un moyen pour le constructeur de booster l’intérêt des
consommateurs pour sa berline 100 % électrique Nissan Leaf.
A ce jour, Nissan estime le nombre de chargeurs rapides installés aux USA à environ 160 unités réparties de façon disparate sur le territoire.
Pour atteindre cet objectif de déploiement, Nissan compte sur la collaboration des concessionnaires de la marque mais aussi sur des partenariats avec les municipalités, les fabricants
d’infrastructures de charge et son réseau eVgo.
Nissan prévoit notamment l’installation de 40 stations eVgo dans le secteur de Washington et ses alentours, un territoire actuellement dépourvu de stations de charge rapide. Les bornes rapides
installées dans les stations eVgo permettent de récupérer 80 % d’énergie en seulement 30 minutes.
"Nous souhaitons mettre en place un réseau de charge rapide où les gens vivent, travaillent et se rencontrent" a déclaré Brendan Jones, Directeur de la stratégie Zéro Emission de Nissan aux USA. "Une
infrastructure de charge robuste contribue à bâtir la confiance des utilisateurs et stimule l’intérêt des consommateurs pour la voiture électrique. En améliorant le réseau d’infrastructures de
charge, Nissan souhaite favoriser l’émergence des véhicules électriques aux Etats-Unis".
La position de l'Avere France sur le projet de directive européenne.
Un site Internet pour débattre sur la transition énergétique.
Lancé fin novembre dernier, le débat national sur la transition énergétique "citoyen, accessible à tous" et''mobilisant l'expertise", selon la ministre de l'Ecologie, se dote ce lundi 4 février d'un site Internet dédié et disponible à l'adresse : www.transition-energetique.gouv.fr
Depuis fin 2012, et jusqu'en juillet 2013, un grand débat "ouvert et citoyen se tient dans toute la France"dont l'objectif est d'"engager" le pays "dans la transition énergétique", rappelle le ministère de l'Ecologie en lançant ce site. Ce débat conduira à la présentation d'un projet de loi de programmation prévu à l'automne.
"Informez-vous en ligne et participez au débat !"
Pendant toute la durée du débat, le nouveau site internet vise donc à accompagner le public pour "mieux comprendre les enjeux et participer au débat". Ce site s'articule autour de quatre grandes rubriques dont l'une dédiée à l'information visant à livrer "les clés du débat" via des ressources documentaires et répondre aux questions : "Qu'est-ce que la transition énergétique ? Pourquoi la France s'engage-t-elle aujourd'hui dans un nouveau modèle de développement ? Quel est l'état des lieux de la consommation et de la production de l'énergie en France ? Comment développer les énergies renouvelables ?"…
Les trois autres rubriques seront consacrées à l'organisation du débat (étapes, thèmes discutés et compositions des différentes instances), son actualité (rubrique le Mag). Un espace sera également dédié à la participation aux réunions publiques locales et autres évènements. Rappelons que trois journées de l'énergie vont être organisées les 29, 30 et 31 mars sur le modèle des journées du patrimoine et unejournée citoyenne le 25 mai.
Un comité citoyen mi-février
Outre le site Internet, un comité citoyen va être installé mi-février afin de vérifier que l'ensemble des éléments de discussion du débat est accessible et lisible pour le grand public via la consultation d'un panel. Afin d'assurer que le débat ne reste pas à un niveau d'experts, ce comité des citoyens sera organisé afin de représenter la diversité socio-culturelle et géographique des Français. Il pourra également faire remonter les interrogations des citoyens, "de manière à ne pas oublier les préoccupations des citoyens au cours du débat", a précisé Bruno Rebelle, membre du comité de pilotage.
Rachida Boughriet
© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [17710] / utilisation du flux d'actualité.
Le débat sur la transition énergétique entre dans le vif du sujet.
25/01/2013 9:16 am
PARIS - (AFP) - Comment évoluer vers un système énergétique plus sobre et moins dépendant du pétrole et du nucléaire, à quel coût et à quel rythme? Le débat
national sur la transition énergétique a enfin commencé jeudi à aborder les questions de fond, après un démarrage lent et chaotique.
Le Conseil national, qui regroupe une centaine de représentants des différentes parties prenantes (Etats, élus, salariés, employeurs, ONG, consommateurs, parlementaires...) a discuté durant plus de
quatre heures d'un document devant dresser un état des lieux du système énergétique, et poser les principales problématiques du débat.
"On a enfin abordé les sujets de fond", s'est félicité l'élu écologiste Yves Cochet, résumant le sentiment général.
"C'était chaud mais c'était bien", a résumé pour sa part la "facilitatrice" du débat, Laurence Tubiana, soulignant que chacun avait tenu à ce que ses positions soient évoquées dans ce document.
Lancé formellement fin novembre par le gouvernement, ce débat doit proposer des trajectoires pour parvenir à un système énergétique plus sobre et plus
écologique, conformément à l'engagement de réduire la part de l'atome dans la production électrique de 75% à 50% en 2025, et de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d'ici
2050.
La phase de décollage du débat avait été lente et marquée par des tensions avec des ONG et les entreprises, et les deux premières réunions du conseil national consacrées aux questions de
procédure.
Même si les discussions sont restées courtoises, ce jeudi, les lignes de fractures déjà connues ont été clairement exprimées."Il y a des polarisations", a reconnu Mme Tubiana.
Lire la suite ici dessous...
Énergie : journées du patrimoine fin mars.
Le comité de pilotage du débat national sur la transition énergétique présidé par la ministre de l’Écologie Delphine Batho a annoncé ce jeudi l’organisation de "journées de l’énergie" du 29 au 31 mars.
Entreprises et collectivités ouvriront les portes de leurs installations liées à l’énergie au grand public et aux écoliers. Autre événement grand public dans le
cadre du débat national, une "journée citoyenne", le 25 mai, réunira, dans chaque région française, un groupe d’une centaine de citoyens représentatifs qui débattront des enjeux de la transition
énergétique.
Ce débat national doit accoucher de recommandations, rédigées en juillet par la Commission nationale du débat (une centaine de personnalités du patronat, des syndicats, des ONG, d’élus). Le
gouvernement déposera en septembre ou octobre une loi de programmation sur la transition énergétique. Le site internet du débat, ouvert aux contributions du public, doit démarrer le 31 janvier.
Publié le 24/01/2013 à 15:08 par Fabrice Nodé-Langlois
Infrastructures de Charge - L’Europe impose un standard et des objectifs de déploiement aux Etats membres.
Bruxelles souhaite donner un coup d’accélérateur à la voiture électrique. En effet, la Commission européenne a annoncé aujourd'hui un ensemble de mesures visant à mettre en place, dans toute l'Europe, des points de charge pour les véhicules électriques et à adopter une position commune sur la prise de charge.
Pour la Commission Européenne, cette stratégie vise à briser le "cercle vicieux" qui freine l’essor des carburants alternatifs : "on ne construit pas de stations de ravitaillement, faute d'un nombre
suffisant de véhicules ; les véhicules ne sont pas commercialisés à des prix compétitifs, faute d'une demande suffisante ; les consommateurs n'achètent pas les véhicules à cause de leur prix élevé et
de l'absence de stations" explique le communiqué de presse de la commission.
800 000 bornes de charge publiques à l’horizon 2020
Pour accélérer le développement des bornes de charge publiques pour VE et VHR, la Commission prévoit d'imposer, dans chaque État membre, un nombre minimum de points de recharge à installer d’ici
2020. Selon les estimations, l’Europe comptait moins de 12 000 points de charge publics en 2011 et la commission fixe pour objectif d’en avoir près de 800 000 à
l’horizon 2020. En incluant les équipements privés le nombre d’installations devrait approcher les 8 millions.
Avec un objectif de 150 000 bornes installées à l’horizon 2020, l’Allemagne serait le premier marché suivi par l’Italie et le Royaume-Uni avec des objectifs respectifs de 125 000 et 122 000
installations.
En France, Bruxelles souhaiterait que 97 000 points de charge publics soient installés à l’horizon 2020. Un objectif en deçà des 400 000 bornes de charge prévues par Livre-Vert.
La prise "type 2" comme standard européen
La seconde annonce d’envergure réalisée par Bruxelles concerne la standardisation de la prise qui a fait largement débats lors des derniers mois avec des positions divergentes selon les pays
membres.
"Une prise commune à toute l'Union représente un élément indispensable au déploiement de ce carburant. Pour dissiper les incertitudes du marché, la prise de "Type 2" servirait de prise standard
commune dans toute l'Europe" a annoncé aujourd’hui la commission.
Une décision qui va à l'encontre du positionnement français et du Livre-Vert engagés en faveur de la prise "Type 3", un standard porté par Legrand, Schneider et
Scame à travers l'EV Plug Alliance.
Quid des autres énergies ?
Bruxelles n’oublie évidemment pas les autres énergies – hydrogène, GNC, biocarburants… – et fixe des objectifs similaires à l’horizon 2020.
Il est ainsi prévu d’imposer des stations de ravitaillement tous les 400 km sur les principales autoroutes pour les poids lourds fonctionnant au gaz naturel liquéfié. Idem pour le gaz naturel
comprimé avec des ravitaillements prévus tous les 150 kilomètres.
"Le développement de carburants innovants et de substitution est un moyen évident de rendre l'Europe plus économe en ressources, de réduire notre trop grande dépendance au pétrole et de promouvoir
une industrie des transports qui soit prête à répondre aux exigences du 21e siècle. D'ici 2020, le nombre de véhicules électriques en circulation en Chine et aux États–Unis devrait atteindre plus de
6 millions au total, selon les projections de ces deux pays. C'est pour l'Europe une excellente occasion de se positionner solidement sur un marché mondial en plein essor" Siim Kallas, vice-président
de la Commission européenne chargé des transports.
La consommation d'électricité en France a augmenté en 2012.
La consommation électrique annuelle a atteint 489,5 térawattheures (TWh), contre 479,2 en 2011 selon les données compilées par RTE, la filiale d'EDF qui gère le réseau national de lignes à haute tension.
Cette augmentation est due à la fois au climat, les températures ayant été globalement plus froides, et au fait que 2012, année bissextile, comptait un jour de plus. Si on la corrige de ces deux
facteurs, la consommation d'électricité aurait au contraire stagné autour de 480 TWh.
Dans le détail, la consommation des particuliers et des professionnels ne cesse de s'accroître (+2,4% l'an dernier), poussée par le nombre toujours plus élevé de ménages, le développement (bien qu'en
ralentissement) du chauffage électrique, et des besoins croissants liés notamment aux appareils numériques.
Parallèlement, elle a chuté de 4% chez les industriels et reculé de 1% au sein des PME/PMI. Ces baisses s'expliquent par la crise, la mutation de l'industrie française vers des activités moins
consommatrices d'électricité, et des mesures d'économie d'énergie.
La production d'électricité a quant à elle reculé de 0,3%, en raison d'une baisse de 3,8% pour le nucléaire (avec une part de 74,8% de la production totale), du développement des énergies
renouvelables (solaire, éolien...). La production des centrales thermiques a chuté de 7%, avec une hausse pour celles au charbon mais une chute pour les centrales au gaz, liée à la chute des cours
internationaux du charbon.
La France est restée le plus grand exportateur de courant d'Europe de l'Ouest, même si le solde des échanges s'est réduit de 21% à 44 TWh. Comme cela avait déjà été le cas en 2009-2010, le pays a été
importateur net depuis l'Allemagne, du fait de l'essor du solaire et d'une production d'électricité bon marché à base de charbon outre-Rhin.
Parmi les autres conclusions du "bilan électrique" 2012 de RTE, l'écart entre pics hivernaux et creux estivaux de consommation ne cesse de s'élargir, en raison d'une pointe toujours plus élevée.
La consommation d'électricité avait battu tous les records en février 2012, en raison d'une vague de froid exceptionnelle sur l'ensemble de la métropole. Elle avait atteint un pic historique à 102,1
gigawatts le 8 février 2012 à 19H00 (et à 2,26 TWh sur l'ensemble de la journée).
Ce phénomène est du à la forte utilisation du chauffage électrique dans les logements français, qui crée une "thermosensibilité" du système électrique national : en hiver, une baisse d'un degré des
températures fait grimper la consommation de courant d'environ 2.300 mégawatts. A l'inverse, l'étiage de la consommation électrique estivale stagne autour de 30 GW depuis dix ans.
Enfin, RTE, qui est en train d'achever la très contestée ligne THT Cotentin-Maine, laquelle reliera le futur réacteur EPR de Flamanville (Manche) au réseau national, continue d'augmenter ses
investissements pour développer et renforcer son réseau. Ils passeront à 1,44 milliard d'euros cette année, 5,8% de plus que l'an dernier et près de trois fois plus qu'en 2004.
Copyright © 2012 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
Schneider Electric : partenariat de grande ampleur avec BMW i.
(CercleFinance.com) - BMW i poursuit sa stratégie en faveur d'une électromobilité axée sur les besoins du client et a conclu, dans ce cadre, un partenariat de grande ampleur avec Schneider Electric et le prestataire de services de mobilité électrique The Mobility House (TMH).
Cet accord de partenariat inclut la vérification des installations électriques au domicile du client, la fourniture et le montage de la borne de recharge murale ainsi que la maintenance et d'autres services.
Cela permettra aux futurs propriétaires d'une BMW i3 ou d'une BMW i8 de brancher leur véhicule en toute sécurité et de le recharger rapidement lorsqu'ils sont à la maison ou au bureau.
Grâce à cet accord, BMW i sera à même, lors du lancement de la BMW i3, de répondre à l'un de ses objectifs prioritaires : proposer à ses clients des équipements efficaces qui leur permettent de
recharger confortablement leur véhicule dans leur propre garage.
La BMW i3, dont le lancement est prévu pour fin 2013, sera le premier véhicule électrique du marché à être conçu d'emblée comme tel.
Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou
indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.
Copyright (c) 2012 Cercle Finance.
Smart grid, la transition énergétique en douceur.
Le 10 janvier dernier, Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie s’est prononcée en faveur des smart-grid. Explications.
Lors d’une visite sur le site de Schneider-Electric à Reuil-Malmaison, la Ministre a expliqué que pour tenir l’objectif de réduire de 20% la consommation primaire en 2020, il était nécessaire
d’améliorer la performance énergétique française tout en préservant les moyens budgétaires. Aujourd’hui, la France n’a gagné que trois points ce qui n’est pas suffisant aux yeux de Delphine
Batho qui souhaite mettre en avant le savoir-faire en matière de systèmes d’efficacité énergétique active.
Ces différents moyens tels que la domotique et les smart-grid ont été privilégiés par la Ministre afin de pouvoir appliquer le décret d’application de la loi Grenelle 2 concernant la rénovation
énergétique des bâtiments tertiaires. Elle plaide notamment pour une complémentarité entre les solutions passives et actives comme celles développées par Schneider Electrics [1] :
"Les smart grids sont une révolution industrielle et une technologie à portée de main que nous allons promouvoir" a-t-elle déclarée.
Jean-Pascal Tricoire, Président du directoire de Schneider Electric, a mis en avant les résultats obtenus au Hive, à savoir presque 50 % de réduction de la consommation sans intervenir sur
l’enveloppe mais seulement sur les équipements de régulation et l’optimisation.
Les smart-grid seront à l’honneur en cette année 2013, puisqu’ils seront éligibles à l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et justifient la volonté gouvernementale
d’assurer la transition énergétique de la France.
Une mesure smart-grid étatique devrait bientôt être mise en place grâce au compteur électrique Linky d’ERDF, qui équipera tous les foyers français d’ici 2020 permettant aux utilisateurs de surveiller
leur consommation et à ERDF de réguler les apports énergétiques.
http://www.france-mobilite-electrique.org/spip.php?page=article&id_article=4169
Infrastructures de charge et financement – L’Etat élargit son aide à toutes les collectivités.
Par l’intermédiaire de l’ADEME et dans la continuité du plan de soutien à la filière automobile présenté le 25 juillet 2012, le gouvernement vient de publier un nouvel Appel à Manifestation d’Intérêt étendant l’éligibilité des collectivités pour le financement et le déploiement des infrastructures de charge.
S’inscrivant en parallèle du précédent AMI, lancé en février 2011 et restreignant l’aide aux seules collectivités signataires de la charte de déploiement mise en place en avril 2010 (voir actualité précédente), ce nouveau dispositif étend son rayon d’action en rendant l’aide éligible à toutes les collectivités (villes, agglomérations, groupements d'agglomérations, départements, régions) dès lors que la population dépasse les 200 000 habitants et que le coût total du projet est supérieur ou égal à 400 000 euros.
Pour être éligibles, les collectivités candidates devront présenter un dossier technique justifiant le nombre de points de recharge déployé, les spécificités techniques des bornes, les conditions d’utilisation et modes de paiement envisagés le tout en respectant les préconisations et recommandations présentées dans le volet technique du Livre Vert sur les Infrastructures de Charge. Jusqu’à 50 % de subventions Identiques à celles du précédent AMI, les aides de l’Etat seront versées sous forme de subventions. Pour les infrastructures de charge normale (3 KVA) ou accélérée (22 KVA) les collectivités éligibles pourront bénéficier d’un taux de soutien de 50 % du coût d’investissement. Pour les infrastructures de charge rapide (43 KVA), l’aide maximale est fixée à 30 % du coût d’investissement. Un coût d’investissement qui intègre le prix de la borne, le génie civil et le raccordement au réseau électrique. La date limite du dépôt des dossiers est fixée au 16 décembre 2014 et les dossiers seront instruits par les services de l’ADEME au fil de leur réception.
Comprendre les enjeux et les évolutions nécessaires du système électrique français.
Nous revenons en vidéo sur un thème qui avait été abordé lors du dernier colloque de l’UFE (voir notre article du 30 novembre 2012), à savoir celui de l’avenir des réseaux électriques.
C’est un des sujets au coeur du débat sur la transition énergétique. Cette vidéo, réalisée spécialement pour l’évènement est très pédagogique. A découvrir, ici même : http://youtu.be/7WSTdLUy1lU
Source : Colloque UFE1
Classement mondial des meilleurs équipementiers de bornes de recharge.
DBT a rejoint la tête de file avec l’entreprise ChargePoint [5]. Ces deux sociétés sont considérées comme leaders dans le domaine de la recharge de véhicule électrique et hybride rechargeable au vu de leur stratégie et de sa réalisation. Elles devront toutefois continuer leurs efforts sur l’innovation et la commercialisation de leurs produits afin de garder leur leadership dans ce domaine. La société de consulting et d’étude de marché des technologies propres, Pike Research [1] a présenté en décembre 2012 un rapport classant les meilleurs équipementiers mondiaux d’infrastructure de recharge. L’entreprise française DBT a été classée 2e plus importante, derrière la société américaine Chargepoint parmi un total de 14 entreprises internationales. Les 14 sociétés cotées par Pike Research ont été analysées selon 12 critères concernant leur stratégie et leur action :
• la vision
• la stratégie de développement [2]
• les parts de marché
• les partenaires
• la stratégie de production et le plan d’action
• l’innovation technique
• la portée géographique
• les ventes et le marketing
• la performance et les fonctionnalités des produits
• le portefeuille de produits et son écosystème
• la tarification et l’endurance.
Selon leur score, ils ont été classés selon 4 catégories : leaders [3], contender [4], Challengers ou Followers sur le marché mondial. La dimension mondiale du classement n’a cependant pas permis de prendre en compte certaines entreprises pourtant très présentes sur le marché dans des zones géographiques restreintes.
Classement mondial des meilleurs équipementiers de bornes de recharge par PikeResearch
La catégorie des "contenders" est représentée par une grande partie des fournisseurs puisque le marché des infrastructures de recharge, qui comporte un grand nombre d’acteurs, est encore en
développement. Cette catégorie se divise en deux typologies :
• les sociétés spécialisées dans ce secteur [6] ayant aujourd’hui des parts de marché plus élevées que les géants industriels majeurs, mais qui n’ont a priori pas suffisamment de ressources pour
maintenir leur position ;
• les prétendants de grands conglomérats [7] dont l’infrastructure de charge n’est qu’une activité secondaire qui vient compléter leur vaste marché. Ayant aujourd’hui une part restreinte dans le secteur, ils obtiennent néanmoins de bons résultats en stratégie grâce à leur capacité d’investissement dans le développement de produits.
Top 10 des fournisseurs :
• ChargePoint
• DBT
• Chargemaster
• Schneider Electric
• General Electric
• ECOtality
• ClipperCreek
• AeroVironment
• Siemens
• Efacec
À lire également : La recharge sans fil, une technologie maitrisée par l’Union Européenne
Illustration : © PikeResearch
Notes[1] appartenant à Navigant Consulting’s global Energy Practice
[2] go-to-market
[3] au moins 75 points pour la stratégie et l’action
[4] au moins 49 points
[5] anciennement Coulomb Technologies
[6] AeroVironment, Chargemaster, ClipperCreek et ECOtality
[7] Eaton, Efacec, General Electric (GE), Leviton, Schneider Electric et Siemens
Source : pikeresearch.com
http://www.france-mobilite-electrique.org/classement-mondial-des-meilleurs-equipementiers-de-bornes-de-recharge,4141.html
Une très bonne année 2013 branchée ZÉLÉctriquement vôtre !
Et encore merci à tous ceux qui contribuent activement à notre réussite naissante depuis à peine 6 mois... soit le démarrage officiel des ZÉLÉctriciens... nos clients sympas, motivés et motivants, nos partenaires industriels et commerciaux, nos familles, et tous ceux qui contribuent activement et avec énergie à ce grand éco2système du VE qui se développe ! sans oublier les producteurs distributeurs d'électricité sans lesquels nous ne serions pas grand chose, qu'elle soit nucléaire, photovoltaique, éolienne, hydraulique... merci de nous fournir cette constance et cette qualité de vecteur d'énergie ! vive la fée électricité... pour tous ceux éprius de peinture, je vous conseille la visite en ligne et sur place de cette peinture monumentale de Raoul Dufy sur la fée électricité : http://www.mam.paris.fr/fr/oeuvre/la-fee-electricite on y voit déjà dès 1937 la prédominance du bleu à gauche, notre couleur fétiche, et du rayonnement solaire à droite, une des énergies majeures, inifine et gratuite surtout de la transition énergétique en cours vers les énergies renouvelables. Olivier TROTTA.
Qualité de l’électricité : la France peut-elle garder sa place de n°1 mondial ?
La France se classe numéro 1 mondial en termes de « qualité de son électricité », d’après le baromètre 2012 de la "compétitivité énergétique des Etats" réalisé par l’Institut Choiseul et KPMG. Cette position de leader distingue un accès à l’électricité hors pair pour les usagers et une fréquence de coupure particulièrement faible.
Cette position, ex-aequo avec la Corée du Sud s’explique, pour ce qui nous concerne, par un modèle d’organisation électrique original et uniforme sur tout le territoire. Cette configuration a été, progressivement mise en place depuis la fin de la seconde guerre mondiale sous la supervision commune de l’Etat et des collectivités locales. Fondé sur les principes d’égalité et de solidarité entre les territoires, ce système permet à tous les Français de payer le même tarif et de bénéficier d’un accès à l’électricité comparable (que l’on habite en plein cœur de Paris ou au fin fond des Alpes).
Toutefois, à l’heure de la transition énergétique et de la multiplication des sources d’énergies renouvelables dispersées sur les territoires (éoliennes,
panneaux photovoltaïques etc.), ce modèle de gouvernance centralisée et uniforme est légitiment questionné. De plus, les nouvelles exigences de sécurité concernant le nucléaire et les
perspectives de sa décroissance constituent d’autres facteurs d’incertitudes sur l’organisation actuelle et donc sur la pérennité de la place de la France comme numéro 1 de la qualité de
l’électricité.
Dans un tel contexte, peut-on pour maintenir cet avantage comparatif ?
Pour certains, il faudrait remettre à plat l’organisation actuelle au bénéfice d’un système de supervision complétement décentralisée, dans lequel chaque commune ou département serait totalement
responsable de la gestion de son électricité.
De tels systèmes existent déjà dans des pays comparables, comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis. Chaque région, voire chaque quartier choisit librement son gestionnaire de réseau
électrique. En plus de l’inégalité des prix payés par les usagers selon l’endroit où ils habitent, une des conséquences majeures de ces systèmes est l’absence de solidarité nationale en cas de coup
dur.
Ainsi, après une tempête ou une inondation, seuls les services locaux interviennent avec leurs petits moyens. Dernier exemple en date à New York où, plus d’un mois après l’ouragan Sandy, beaucoup
d’habitants n’ont « toujours pas d’électricité, faute de passage d’un électricien certifié » et doivent rester sans chauffage et sans eau chaude. On n’ose imagine combien de temps cela pourrait
prendre pour un habitant sans moyen isolé au fin fond de l’Arkansas ou du Nebraska.
En France, comme on l’a vu lors des derniers coups de vent, selon les territoires touchés par les évènements météorologiques, les équipes d’interventions sont mobilisées d’une région à l’autre pour
faire face aux urgences et rétablir le courant dans les plus brefs délais.
Cette solidarité nationale est donc une de nos richesses et un facteur d’attractivité fort, qui nous permet de se hisser (pour une fois) au 1errang mondial. Cela permet de bénéficier d’une sécurité
d’approvisionnement incomparable pour nos foyers et nos entreprises.
Au-delà des questions sur les sources d’approvisionnement, il est donc fondamental que les débats actuels sur la transition énergétiques intègrent cette dimension de « qualité de l’électricité » au
niveau national et que les décisions qui seront prises permettent de conserver notre rang.
Déploiement d'un réseau de bornes de recharge rapide en Belgique.
La première borne de recharge rapide pour véhicules électriques a été installée à l’hôtel Van der Valk à Nivelles-Sud ce mercredi 12 décembre 2012. Nissan et The New Motion prévoient d’installer 25 bornes de ce genre à travers toute la Belgique. En plus d’un chargeur rapide, qui permet à un véhicule électrique de recharger ses batteries à 80 % en moins de 30 minutes, la borne comporte aussi un chargeur normal (lolo smart). Celui-ci permettra aux véhicules électriques non adaptés à une charge rapide de recharger également leurs batteries. Il y a quelques mois, Nissan a annoncé son intention d’installer 400 bornes de recharge rapide à travers toute l’Europe afin de favoriser ainsi une mobilité durable. Aujourd’hui, cette annonce devient une réalité en Belgique.
L’objectif de Nissan est de répondre à la principale préoccupation des conducteurs de véhicules électriques, à savoir le problème d’autonomie, en installant des bornes de recharge rapide à faible distance les unes des autres. Les propriétaires d’une Nissan LEAF pourront recharger gratuitement leur voiture au cours de la première année. Nissan s’est fortement engagé dans le développement des véhicules électriques. Stéphane Chauville, Managing Director de Nissan Belux, explique : "Cette première installation est emblématique pour Nissan Belux. Elle annonce le développement croissant des infrastructures pour les véhicules électriques et, grâce à elle, la mobilité électrique et le développement durable deviennent une réalité. Nous sommes fiers de participer à ce projet et nous espérons donner l’exemple pour de nombreuses idées nouvelles dans ce sens." L’hôtel Van der Valk à Nivelles-Sud se réjouit d’être le premier endroit en Belgique à proposer une borne de recharge rapide sur son aire de stationnement. Bert Wohrmann, propriétaire de l’hôtel Van der Valk de Nivelles-Sud : "Je suis convaincu que les véhicules électriques représentent l’avenir. Aujourd’hui nous pouvons contribuer à ce développement durable. Qui plus est, il est gratifiant de pouvoir proposer à nos clients ce service supplémentaire qui les incitera à revenir dans notre établissement." The New Motion est l’exploitant de cette borne de recharge rapide. "Les utilisateurs de la borne peuvent demander leur carte gratuite qui leur donnera accès à toutes les bornes de recharge que nous installons en Belgique", affirme Bas van der Pompe de The New Motion. "Les bornes de recharge rapide seront installées dans des endroits stratégiques offrant un accès aisé à partir des autoroutes. De la sorte, le conducteur d’un véhicule électrique pourra recharger sa voiture et poursuivre son voyage sans perte de temps. Nous nous efforçons de trouver des endroits où il est aussi possible de prendre une tasse de café ou d’organiser une réunion d’affaires. C’est pourquoi l’hôtel Van der Valk de Nivelles-Sud est un endroit idéal car il répond aux deux critères." Les 25 bornes de recharge que The New Motion et Nissan vont installer au cours des prochains mois, font partie du réseau "love to load". Il s’agit d’un réseau national de bornes de recharge normale (lolo smart) et de recharge rapide (lolo fast forward) conçu par The New Motion et qui permettra aux conducteurs de véhicules électriques de rouler partout en Belgique sans problème.
http://www.france-mobilite-electrique.org/spip.php?page=article&id_article=4093
EV Plug Alliance – "La prise type 2 n’offre pas une solution véritablement universelle pour l’Europe".
Posté le 05/12/2012 à 17:00 par Michaël TORREGROSSA
Dominique Roussel, Directeur Général de l'EV Plug Alliance.
Suite à notre article publié le 26/11/2012 concernant la mise au point par Mennekes d’une prise Type 2 (T2) équipée d’obturateur (voir actualité précédente), Dominique Roussel, Directeur Général de l’EV Plug Alliance, association visant à promouvoir la prise de Type 3 (T3) comme standard européen, a souhaité réagir à cette publication en apportant le point de vue de l’EV Plug Alliance. Une réponse très technique que nous vous invitons à découvrir ci-dessous et qui démontre que le débat relatif à la standardisation européenne est loin d’être clôturé…
"La société Mennekes vient de diffuser un communiqué de presse ventant les mérites de la prise de charge type 2 qui, agrémentée de son accessoire de protection, constituerait, selon elle, la meilleure solution. Qu’en est-il véritablement ?
Les prises de charges pour véhicules électriques doivent, pour pouvoir être commercialisées et installées, répondre aux normes qui les définissent et aux différentes réglementations nationales des pays concernés. Les prises type 2 (T2) et type 3 (T3) sont toutes deux normalisées au plan international par le document IEC 62 196-2 mais ne répondent pas de manière équivalente à l’ensemble des réglementations nationales des 27 pays de l’Union Européenne. En effet, 12 pays parmi ces 27, représentant 55% de la population de l’Union, exigent un indice de protection dit IPxxD qui est classiquement obtenu, sur les prises domestiques, par des obturateurs isolants intégrés à ces prises. C’est cette solution qui a été retenue par les concepteurs de la prise T3. Jusqu’à présent, Mennekes avait jugé inutile ce degré de protection compte tenu du fait qu’en mode 3 la tension n’est appliquée qu’une fois la connexion établie. C’est oublier un peu vite le fait qu’en cas de panne de l’électronique de commande, les prises peuvent se retrouver sous tension alors que l’utilisateur se croit en sécurité. C’est le pire des cas de figure et il n’est pas que théorique : ce mode de défaillance a été reproduit en laboratoire et il se produira inévitablement lorsque des milliers de bornes de recharge seront installées dans l’espace public. Cela est malheureusement d’autant plus probable qu’aucune norme ni descriptif technique ne spécifie les caractéristiques en matière de fiabilité de cette électronique. Sous la pression de certains clients, Mennekes a dû admettre le besoin impératif de répondre aux exigences réglementaires de sécurité et propose maintenant un accessoire assurant le degré de protection IPxxD. Le problème est il réglé pour autant ? Nous ne le pensons pas car un tel accessoire, conçu comme un ajout à la prise elle-même, est volumineux, probablement cher et, selon nous, d’une ergonomie discutable. De plus, non normalisé, il ouvre la porte à des réalisations de mauvaise qualité et donc potentiellement dangereuses puisqu’il n’existe pas de protocole d’essai. Au plan électrique les deux types de prise T2 et T3 sont, contrairement à ce qui est écrit, équivalents : ils acceptent tous deux les courants mono et triphasés avec des intensités de 16A et 32A. Le cas du 63A ne concerne que le connecteur véhicule et pas la prise d’infrastructure car dans ce cas les câbles de charge seront obligatoirement fixés de manière permanente aux infrastructures de charge (l’ACEA - Association des Constructeurs Automobiles- recommande même de limiter le câble mobile à 16A !) Les versions T3a et T3b évoquées par Mennekes et également décrites dans la norme IEC 62 196-2 sont réservées à des applications spécifiques qui ne nous concernent pas ici, mais elles contribuent au cumul d’expérience de cette technologie. En conclusion et contrairement à ce qu’indique Mennekes, la prise T2 n’offre pas, aujourd’hui, une solution véritablement universelle pour l’Europe. De plus un nombre important de prises T3 sont déjà installées en France et en Italie, en nombre supérieur à celui de la prise T2 selon le rapport d’Eurelectic de mars 2012 (document téléchargeable en fin d’article ndlr). Aussi serait-il préférable de travailler à une évolution des prises T3 et T2 permettant d’offrir des versions avec et sans volet obturateur en fonction des demande nationales, afin de pouvoir choisir, in fine, un format unique, à l’image des prises domestiques (dites E/F ou Schuko) qui existent avec ou sans volet obturateur. Il est d’ailleurs possible de réaliser une version sans obturateur du socle de prise T3 pour les marchés qui le souhaiteraient. Dans une période transitoire, la prise modulaire à tête interchangeable proposée par EV Plug Alliance peut fournir une solution d’attente." Dominique Roussel - Directeur Général - EV Plug Alliance.
Prise type 2 avec obturateur – La solution pour un standard Européen ?
Même si l’Union Européenne milite pour l’adoption d’une prise unique pour la recharge des VE à l’échelle Européenne, les standards proposés se heurtent à certaines contraintes réglementaires et notamment à l’exigence de quelques pays, dont la France, d’avoir une protection contre les contacts accidentels sous la forme d’un obturateur.
Le fabricant allemand Mennekes semble avoir trouvé la solution à cet épineux problème et a présenté lors du salon eCarTec à Munich une prise Type 2 dotée d’un "add-on" permettant de l’équiper d’un obturateur.
"La prise de courant de type 2 avec obturateur tient compte des habitudes dans les pays requérant un obturateur pour les prises de courant domestiques. L’obturateur assure une protection contre les contacts accidentels selon IP XXD. Il assure aussi un indice de protection IP 44 (protection contre les projections d’eau). Étant donné que la base pour la prise de courant à obturateur est la même que pour la version standard, celle-ci offre tous les avantages de la version standard" souligne le dossier de presse de Mennekes.
D’un point de vue pratique, la fiche permet, via une rotation de 60 degrés vers la gauche, permet d’ouvrir l’obturateur et de réaliser le branchement. Une fois la recharge terminée, il suffit de retirer la fiche de la borne pour enclencher la fermeture automatique de l’obturateur.
Les pays de l’Union majoritairement engagés pour le type 2
Selon une étude d’Eurelectric datant de mars 2012 (voir actualité précédente), la majeure partie des pays de l’Union se sont prononcés en faveur du type 2 et la France semble être le seul pays à avoir officiellement validé le type 3, un standard porté par différents fabricants dont Schneider Electric à travers l’EV Plug Alliance.
"Grâce à la solution avec obturateur pour type 2, les réserves actuelles de quelques rares représentants nationaux devraient disparaître et laisser ainsi place à un vote unanime en faveur du type 2 comme standard de prise de charge pour l’Europe" conclut le dossier de presse de Mennekes. Affaire à suivre…
SUISSE : la voiture électrique se dote d'un réseau national de recharge.
La première pierre d'un réseau national de recharge rapide pour voitures électriques a été posée mercredi au Stade de Suisse à Berne. La Suisse est l'un des premiers pays au monde à se doter d'une infrastructure couvrant tout le territoire, selon l'organisation Swiss eMobility.
Le projet "EVite", financé par le secteur privé, comble une lacune importante et pose un jalon sur l'agenda énergétique de la Confédération. Avec une recharge intermédiaire de 20 à 30 minutes, il sera possible de traverser toute la Suisse à l'énergie électrique.
Dans une première phase, au moins 150 colonnes de recharge seront installées jusqu'à la fin 2013, avec un coût de près de 50'000 francs par borne. Ce réseau de base sera étendu à l'ensemble du pays.
Les points de recharge EVite conviendront à toutes les voitures électriques vendues en Suisse. Selon les pronostics, 130'000 de ces véhicules devraient rouler sur les routes helvétiques en 2020.
Partenaires
Des stations-service, des garages et autres entreprises peuvent faire installer des bornes de recharge à leurs propres frais. Le revenu qu'ils pourront en tirer par la suite n'est pas encore défini, a expliqué à l'ats le secrétaire général de Swiss eMobility Jörg Beckmann. Il est envisageable qu'ils fixent eux-même les tarifs.
Des discussions sont en cours avec plusieurs partenaires, qui sont le TCS, Alpiq E-Mobility, GroupeE, Swisscom, Nissan Suisse, ABB, AMAG, EVTEC, EKZ, ewz et SOCAE Energy Switzerland.
(ats / 21.11.2012 12h16)
Les smartgrids (réseaux électriques intelligents) en images.
Atos : Greenpark Solution choisit Atos Worldline.
(CercleFinance.com) - Atos Worldline, l`expertise d`Atos dans les services transactionnels de haute technologie, a été sélectionné par Greenpark, opérant dans le domaine de la gestion des stations de recharge pour véhicules électriques et hybrides rechargeables, pour son savoir-faire dans le domaine du paiement.
Atos Worldline accompagne Greenpark de bout en bout, depuis l`émission de la carte, à la gestion des paiements.
Spécifiquement dédiée au micro-paiement, la solution KiWhi Pass, créée par Greenpark et développée par Atos Worldline, vise à simplifier la vie des utilisateurs qui disposent d`une solution de rechargement Internet et mobile ainsi qu`un outil de suivi de consommations.
Elle permet également à Greenpark d`accroître la connaissance de ses clients et de proposer des offres personnalisées tant à ses utilisateurs qu`aux gestionnaires de stations de recharge.
Cette nouvelle solution de paiement permettra de payer sur l`ensemble du parc de bornes de rechargement français et européen en cours d`expansion ; pas besoin d`ajout d`infrastructure.
Kiwhi Pass, basée sur la solution Cashless d`Atos Worldline, a été conçue pour être interopérable et faciliter l`utilisation d`une seule carte par l`usager de véhicule électrique quelque soit l`exploitant de la borne.
Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.
Copyright (c) 2012 Cercle Finance.
Enel lance un réseau de bornes rapides 43 kW en Italie.
On attend les projets français, et on sait qu'il y en a en gestation, mais voici que les italiens prennent les devants. C'est Enel qui se lance (l'EDF italien), avec des bornes AC 43 kW, avec connecteur européen Type 2 (Mennekes). Elles sont donc compatibles avec les Renault Zoe et les Smart Fortwo Electric Drive, mais une Nissan Leaf ne pourra pas s'y brancher. Ces bornes 43 kW permettent de charger une Zoe à 80 % en 30 minutes. La Smart prendra un peu plus de temps, car son chargeur n'accepte que le 22 kW, mais moins d'une heure dans tous les cas. Délivrant du courant alternatif, ce bornes sont nettement moins coûteuses que les bornes DC dont a besoin une Nissan Leaf, et Enel en a installé dans 3 villes pilotes : Rome, Pise et Milan. On imagine qu'il en faudrait aussi sur les autoroutes entre ces 3 villes... Annoncé de longue date, le projet a été lancé officiellement au salon H2Roma, ces bornes sont en accès libre pour tous les détenteurs de la carte RFID qui donne accès à ce service Enel Drive. Plus de détails dans la vidéo ci-dessous, pour ceux qui comprennent l'italien (il n'y a pas de sous-titres !).
http://www.youtube.com/watch?v=JnJRs9nqpwI&feature=player_embedded
Un nouveau standard de communication basé sur les CPL.
Devolo, le spécialiste du CPL [1] exporte sa technologie à la mobilité électrique avec son produit HomePlug Green PHY.
Elaborés conformément à la norme ISO 15118 [2], ces modules établissent une connexion fluide et sécurisée entre les bornes de recharge et les véhicules électriques lors de la recharge. Ils peuvent être intégrés facilement aux bornes de recharge et pour un faible coût. Ils autorisent les opérateurs de bornes et les constructeurs automobiles à gérer des services supplémentaires de comptabilité, de facturation, etc…
Cette technologie rendrait même possible à long terme la lecture des informations du véhicule, l’intégration de firmware [3] et l’échanges de données avec les CPL des habitations. La commercialisation en grande quantité des modules dLAN® HomePlug Green PHY débutera en décembre 2012.
[1] Courants Porteurs en Ligne
[2] standard européen de communication entre bornes de recharge et véhicules électriques
[3] micro logiciels
http://www.france-mobilite-electrique.org/spip.php?page=article&id_article=3927
ABB dévoile son chargeur rapide AC / DC Terra Smart Connect Duo.
ABB a lancé en Europe il y a quelques jours le Terra Smart Connect Duo, un chargeur rapide de 20 kW capable d’alimenter les véhicules en courant continu et alternatif. Une double fonctionnalité qui lui permet d’être compatible avec l’ensemble de l’offre électrique acceptant la charge rapide.
En courant continu, il peut ainsi recharger l’ensemble des véhicules compatibles avec le protocole CHAdeMO telles la Nissan Leaf, la Mitsubishi i-MiEV ou encore l’Outlander hybride rechargeable dont la commercialisation interviendra en 2013.
En courant alternatif, la borne est compatible avec les véhicules Daimler et notamment la récente Smart Fortwo Electric Drive ou encore la future Zoé de Renault. Le temps de charge indiqué par le fabricant est de 30 à 120 minutes selon le modèle et la capacité énergétique du pack batteries.
"Le Terra SC Duo complète le portefeuille d'ABB de solutions de recharge rapide pour les équipements autoroutiers, commerciaux et d’entreprises. Il est une preuve du leadership d’ABB dans le développement de nouveaux standards de recharge" souligne ABB dans son communiqué.
Un marché estimé à un milliard de dollars vers la fin 2019
Selon les estimations d’ABB, le marché pour les solutions d’infrastructure de recharge atteindra un milliard de dollars vers la fin 2019.
Depuis le lancement de sa première borne de charge rapide, en mai 2010, ABB a fourni et installé des centaines de stations de recharge dans toute l’Estonie et la Belgique afin d’encourager et de développer les programmes de mobilité électrique.
http://www.avem.fr/actualite-abb-devoile-son-chargeur-rapide-ac-dc-terra-smart-connect-duo-3583.html
L'effacement diffus des consommations électriques résidentielles : le point de vue de l'Ademe.
Schéma explicatif de l'effacement des consommations électriques (source Ademe)
Selon un récent avis de l'ADEME, l'effacement diffus des consommations électriques résidentielles permettrait de réaliser une économie moyenne de 7 % à 8 % d'électricité en coupant l'alimentation du chauffage de 15 à 20 minutes par heure.
La bonne gestion du système électrique présente potentiellement, selon l'agence, de nombreux avantages. L'électricité étant difficilement stockable, RTE doit tenter de supprimer en temps réel les écarts entre la production et la demande, et faire appel en cas de pointes de consommation à des centrales souvent fortement émettrices de CO2. Une autre solution réside donc dans l'effacement, c'est-à-dire "la coupure immédiate et coordonnée de certains postes de consommation". L'enjeu est considérable : entre 2007 et 2012, la puissance appelée a crû de 14 % en période de pointe, et 1°de moins en hiver l'augmente, à la pointe de 19 heures, de 2 300 MW. "L'effacement résidentiel ou effacement diffus consiste à réduire temporairement la consommation d'électricité d'un grand nombre de petits sites, en particulier de logements, de façon à diminuer la demande", grâce à un boîtier, installé sur le tableau électrique, qui commande certains usages en temps réel (chauffe-eau par exemple).
Cela permet donc à l'opérateur d'éviter un appel de puissance important. Cette technique, bénéfique sur la gestion du réseau, l'intégration des énergies renouvelables et les émissions de CO2, pourrait aussi entraîner une diminution de la consommation annuelle d'électricité des utilisateurs. Elle diminue le recours à la production par centrales thermiques émettrices de CO2, ainsi que les contraintes d'acheminement sur les réseaux électriques, "ce qui pourrait permettre à terme de diminuer certains investissements nécessaires pour le renforcement" de ce dernier. Elle permet de plus d'éviter, dans les zones sensibles (PACA, Bretagne), des saturations entraînant des chutes de tension ou la coupure totale de certains usagers. L'effacement peut aussi être utilisé pour combler temporairement un déficit de production des énergies renouvelables (par exemple la production des éoliennes en cas de baisse du vent).
Un équipement comme le chauffe-eau s'adapte bien à ces objectifs, car, selon les observations, les plages horaires de consommation ont peu d'impact sur le confort des clients ou sur leur consommation électrique globale. Pour le chauffage électrique, les économies d'énergie engendrées par l'effacement peuvent toutefois être en partie annulées par le surplus de consommation à l'issue de la période d'effacement pour remettre le logement à la température souhaitée (effet report).
Mais une étude menée par l'ADEME et le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) sur un panel de 2 800 adhérents à l'effacement diffus dans l'ouest de la France fait apparaître des économies d'énergie par les effacements de chauffage, mais pas sur les ballons d'eau chaude sanitaire. Le taux d'économie d'électricité obtenu les jours d'effacement rapporté à la consommation moyenne journalière totale d'un foyer se situe entre 6,8 % et 8,3 %, selon scénario : 15 minutes en moyenne par heure 24 fois par jour ou 20 minutes en moyenne.
De plus, il ne faut pas non plus nuire au confort des foyers. L'étude va donc être poursuivie pour évaluer précisément l'impact des effacements sur la température des logements et le confort des usagers. Il faut d'autre part déterminer l'origine de ces économies : compensation par les logements voisins, correction indirecte d'une mauvaise régulation, baisse de température ayant un impact ou non sur le confort ?
Un autre avantage réside dans les bénéfices qu'en tirent les clients : s'ils ne sont pas rémunérés pour les services rendus au réseau, ils voient leurs factures baisser en raison des économies réalisées. Ils peuvent souvent aussi bénéficier de services supplémentaires (informations sur leur consommation qui leur permet de mieux la gérer).
D'autres points de vigilance restent encore à étudier : l'acceptabilité sociale de cette mesure et l'adhésion pérenne des utilisateurs, les pertes de confort que ceux-ci se révèlent prêt à accepter, leurs sources de motivation (services supplémentaires ou conséquences positives sur l'environnement). Il faut aussi prendre en compte les aspects de respect de la vie privée des consommateurs et la confidentialité des données recueillies, et les modèles d'affaire entre les opérateurs d'effacement, les fournisseurs d'électricité et les adhérents.
Ainsi, conclut l'agence :l’ADEME considère que l’effacement diffus présente un important potentiel en termes de gains environnemental, social et économique grâce aux diminutions des appels à la pointe, aux bénéfices d’une intégration des énergies renouvelables facilitée et aux économies d’énergies que cette technique est susceptible d’induire directement ou indirectement.
Source : ADEME
Le compteur intelligent Linky bientôt remis en selle.
Le gouvernement devrait reprendre en main le dossier Linky. Le très contesté compteur d’électricité devra évoluer pour être déployé sur tout le territoire.
La transition énergétique, c’est aussi la transition des réseaux électriques. Linky, le compteur d’électricité communicant d’ERDF, devrait profiter du voyage. La ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Delphine Batho, a déclaré hier, mardi 9 octobre, lors d’une audition au Sénat qu’un groupe de travail sur le déploiement de Linky avait été "remis en place" pour présenter ses conclusions "dans le cadre du débat sur la transition énergétique", qui se tiendra entre novembre et avril.
Le feuilleton Linky continue. Depuis l’expérimentation lancée en mars 2010 sur environ 300 000 compteurs, le déploiement de 35 millions de Linky d’ici à 2020 fait figure d’Arlésienne : tentative de passage en force de Jean-Louis Borloo en septembre 2011, peu avant son départ du ministère de l’Energie et de l’Environnement, lancement officiel un an plus tard par Eric Besson, ministre de l’Industrie et de l’Energie, avec un appel d’offres alors prévu pour début 2012… Et toujours rien.
Et pour cause : Linky cristallise les différends entre les collectivités locales, qui concèdent l’exploitation de leur réseau de distribution d’électricité à ERDF, la filiale d’EDF. Outre la question de la propriété du compteur, qu’ERDF aimerait bien récupérer, c’est bien sûr le financement des quelques 4,5 milliards d’euros de ce projet pharaonique qui pose problème.
Si le coût devrait être finalement répercuté sur la facture du consommateur via le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe), la déduction des économies réalisées par ERDF relève de la bataille de chiffres. "La question du financement n’est pas résolue", a résumé la ministre.
LES INDUSTRIELS S’IMPATIENTENT
Aux collectivités locales se joignent les associations de consommateurs et, plus discrètement, la filière électrique du bâtiment, pour critiquer un Linky exclusivement tourné vers le réseau au détriment d’un consommateur qui s’était vu promettre une facture réduite par ERDF. Delphine Batho semble les avoir entendus : outre le financement, la ministre a détaillé trois "questions prioritaires qui doivent être résolues dans une discussion avec ERDF" : "répondre aux attentes des consommateurs", "intégrer des capacités liées à l’effacement" (la réduction des consommations lors des pointes) et établir "une stratégie de déploiement national coordonnée avec des choix géographiques" comme lors du "passage à la TNT". Soit un accent mis au niveau régional.
Pour ERDF, le temps presse. Une base nationale est indispensable à l’opérateur pour valoriser son expertise à l’international avant que la vague de déploiement des compteurs communicants ne retombe. Les fabricants de compteurs comme Itron, Landis+Gyr et Iskraemeco, les trois industriels qui s’étaient partagés les 300 000 Linky de la phase d’expérimentation, n’en peuvent plus d’attendre. Mais tous ces acteurs verraient d’un mauvais œil des modifications trop importantes du cahier des charges de Linky. Ce sera peut-être le prix à payer pour surfer sur la transition énergétique.
http://www.usinenouvelle.com/article/le-compteur-intelligent-linky-bientot-remis-en-selle.N183764
Ford passe un accord avec Schneider Electric.
A l’occasion du lancement de la Focus électrique, le constructeur américain proposera des bornes de recharge Schneider Electric.
Ce partenariat avec le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie permettra aux clients de la Focus électrique (et des futurs modèles rechargeables) de faire le plein d’énergie à domicile.
Ford a choisi la station de recharge EVLINK. Elle a été testée pour répondre à la fois aux standards européens et à ceux que Ford s’impose. Elle sera assortie d’une garantie de cinq ans, la plus longue proposée pour ce genre d’équipement, et d’un support technique dans la langue de chaque pays.
Par ailleurs, Ford et Schneider Electric offriront aux possesseurs de Focus Electric la possibilité d’être approvisionnés en électricité d’origine renouvelable, fournie par des partenaires certifiés [1] à partir d’installations récentes. Cette option garantira une mobilité sans émission de CO2.
Dans les pays aux réseaux électriques adaptés, les clients pourront recharger entièrement la batterie de la Focus Electric en à peine plus de trois heures.
Pour information, une charge complète de la batterie de la Focus Electric offrira une autonomie de 162 km.
A lire également : Testez la Ford Focus Electric virtuellement sur Facebook
Illustrations : © Ford - Schneider Electric
Notes [1] Comme RheinEnergie en Allemagne
http://www.france-mobilite-electrique.org/ford-passe-un-accord-avec-schneider-electric,3824.html
Projet GIREVE – Vers un référencement et une interopérabilité des bornes de charge.
Annoncé le 3 octobre à l’issu du lancement de la mission Hirtzman, le projet GIREVE (Groupement pour l’Itinérance des Recharges Électriques de Véhicules) s’inscrit dans le cadre du plan de
déploiement des infrastructures de charge et vise à répertorier les bornes de charge en France tout en facilitant leur accès aux usagers.
Piloté par la Caisse des Dépôts, ERDF, PSA Peugeot Citroën et Renault, le projet GIREVE a pour ambition de proposer tout un bouquet de services "à la carte" pour les utilisateurs de VE.
Ainsi, les conducteurs pourront à terme "localiser et utiliser les bornes de recharge existantes, quel qu’en soit le propriétaire : collectivité locale, propriétaire de parking, opérateur de mobilité
etc..." précise le communiqué. Pour ce faire, des applications informatiques sur GPS ou "smartphone" seront mises en place afin de faciliter la géo-localisation des bornes et éventuellement de
réaliser une pré-réservation.
Une première phase de concertation et de référencement avec les acteurs de la filière
Sous l’impulsion des Ministres, les signataires de ce premier protocole d’accord auront pour tâche de conduire une large opération de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés en vue
d’intégrer de nouveaux partenaires au projet.
L’un des premiers objectifs visés est de mettre en œuvre un répertoire national détaillé des bornes qui sera à terme mis à disposition des opérateurs pour développer leurs services aux utilisateurs
(services de cartographie, de recharge, de mobilité, d'accompagnement clients…).
Vers une interopérabilité de l’ensemble du réseau
"Les conducteurs pourront recharger leur véhicule en toute liberté : non seulement dans le périmètre habituel et auprès de leur opérateur contractuel, mais également lors des déplacements en dehors
de ce périmètre et sur des bornes exploitées par d’autres opérateurs" précise également le communiqué.
Pour cela, la structure devra mettre en place des standards d'échanges de données axés sur ce répertoire, permettant aussi la compensation des paiements de services entre les opérateurs. Une
interopérabilité qui pourra aussi être proposée pour les échanges transfrontaliers.
Pour l’heure, le calendrier de réalisation du projet n’est pas précisé. A suivre…
Marseille – La communauté urbaine va installer des bornes de charge pour les VE.
Selon le quotidien La Provence, la communauté urbaine "Marseille Provence Métropole" vient de lancer un appel d'offres pour équiper dès l'an prochain la ville de Marseille et les seize autres
communes du territoire de bornes de recharge.
"Les lieux choisis auront notamment un rapport avec les sites fréquentés durant les festivités de la capitale européenne de la culture" précise La Provence.
Pierre Sémériva, vice-président de MPM (Europe Ecologie-Les Verts) chargé du plan de développement urbain, serait à l’initiative de ces installations. De son côté, la municipalité estime que "cette
décision va dans le bon sens".
http://www.avem.fr/actualite-marseille-la-communaute-urbaine-va-installer-des-bornes-de-charge-pour-les-ve-3505.html
Infrastructures de charge et grande distribution – Schneider Electric et Sodetrel s’associent pour proposer une solution clé en main.
Le spécialiste de la gestion d’énergie Schneider Electric et Sodetrel, filiale à 100 % du groupe EDF, viennent d’annoncer dans le cadre du Mondial de l’Automobile de Paris un partenariat visant à
proposer au secteur de la grande distribution une solution clefs en main d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques incluant une phase de conseil et d’accompagnement en amont.
Développée conjointement par Schneider Electric et Sodetrel, la solution comprend une station de charge équipée d’un auvent et les services associés de conseil, d’installation, d’exploitation, de
maintenance et de financement.
Schneider Electric fournit les bornes de charge adaptables à l’ensemble des véhicules électriques du marché, pilote l’offre de financement et assure la maintenance tandis que Sodetrel fournit le
service de conseil amont, l’exploitation, la supervision de la station incluant le service monétique et gère la commercialisation de l’offre.
"Avec cette solution, nous répondons au besoin émergent des grandes surfaces, soucieuses à la fois d’apporter de nouveaux services, de répondre aux contraintes environnementales et de se différencier
de leurs concurrents, explique Vincent Brunel, Directeur de l’Activité Véhicule Electrique de Schneider Electric France. Les technologies simples et fiables développées par Schneider Electric
garantissent ainsi tranquillité d’esprit et facilité d’usage aux clients au moment de charger leur véhicule électrique."
"A terme, la solution développée pourra être dupliquée à d’autres marchés, comme les collectivités territoriales" conclut le communiqué de presse commun des deux partenaires.
Les ZÉLÉctriciens ont essayé la ZOE le matin de l'ouverture du Mondial de Paris 2012.
Le samedi 29 septembre 2012 à 11h45 restera gravé dans nos mémoires ZÉLÉctriques ! nous avons eu la chance et l'honneur de pouvoir découvrir et essayer la Renault ZOE au centre d'essais ZE de Renault à Boulogne-Billancourt sur l'Ile Séguin. Que vous dire à part que l'émotion à été intense pour Olivier et Thierry de pouvoir enfin conduire, prendre les commandes et essayer quelques minutes la ZOE dans sa tenue blanche pure et Zen sur le mini circuit du centre ZE. Tant de nouveautés et d'innovations électrique que les résumer en quelques minutes est une gageure... quelques ressentis pour vous : le son extérieur étonnant émis par ZOE, the Voice, en dessous de 30km/h qui vous préviens de son passage ou de son arrivée et qui se coupe automatiquement au-dessus de 30km/h, le silence de fonctionnement général, la modernité générale, la technologie embarquée, la souplesse, le style contemporain et futuriste, la puissance instantanée, le couple, le freinage qui produit surtout des kW, le tableau de bord digital futuriste et sans aiguille, la tablette R-link embarquée et connectée, etc... et aussi surtout pour nous ZÉLÉctriciens la consommation ou régénération instantannée en kW bien visible sur le tableau de bord, les informations affichées sur l'autonomie, sur la batterie... et que dire sur le socle de prise de Type 2 sous le logo Renault déverouillable depuis la carte magnétique de commande du VE ZOE, avec le sigle ZE illuminé ! ZE VE ZOE... prochaine étape pour nous et pour vous, la mise en recharge de la ZOE sur une wallbox Schneider Electric avec son cordon de recharge Type 3 côté wallbox et Type 2 côté VE ! on vous fera un topo précis sur cette étape qui est essentielle pour nous tous à la maison avec l'arrivée prochaine de ZOE dans nos foyers avec vos wallboxs. Nous n'avons pas pu voir le chargeur Caméléon lors de ce mini essai prise en mains, nous devrions le voir très bientôt sur les modèles exposés au Mondial 2012. Et faire notre 1ère mise en charge tests de ZOE très très bientôt...
Nouveau soutien à la voiture électrique.
AFP Mis à jour le 24/09/2012 à 13:55 | publié le 24/09/2012 à 13:42
Le gouvernement doit annoncer la semaine prochaine de nouvelles mesures de soutien à la voiture électrique, notamment sur les bornes de recharge.
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg doit dévoiler ces mesures début octobre dans le cadre du Mondial de l'Automobile de Paris, selon ces sources. Des industriels de la filière ont également indiqué à l'AFP être au courant que de nouvelles mesures devaient être annoncées.
Parmi les mesures envisagées --et non confirmées-- figurent notamment le stationnement gratuit pour les voitures électriques ou encore la gratuité d'autoroutes urbaines à péage.
Concernant les bornes de recharge, dont le déploiement est jugé insuffisant par le gouvernement, il est également envisagé de faciliter l'accès aux financements publics pour des projets privés (hôtels, restaurants, stations-service...). A l'heure actuelle, les fonds publics sont limités aux projets des collectivités (communes, départements, régions, etc.).
Interrogé par l'AFP, l'entourage de M. Montebourg a confirmé "travailler sur la question des infrastructures de recharge et des aides au marché du véhicule électrique. Mais à ce stade rien n'est arbitré".
Le ministre doit officiellement lancer la semaine prochaine la mission de Philippe Hirtzman, coordonnateur de l'installation du réseau de bornes de charge nommé dans la foulée du plan automobile de M. Montebourg présenté en juillet.
Brusa met le chargeur rapide dans la voiture.
Un progrès énorme pour la démocratisation de la voiture électrique.
La plupart des voitures électriques ne savent recevoir qu'une recharge lente, parce que leur chargeur est d'une puissance limitée : 3,3 kW sur une Nissan Leaf, par exemple. S'il existe des voitures électriques qui chargent beaucoup plus vite, et la Nissan Leaf d'ailleurs le permet, c'est à l'aide d'un chargeur externe, lourd et volumineux. Il y aurait beaucoup à gagner à miniaturiser cet appareil, afin de pouvoir le loger dans une auto.
Renault y est parvenu avec le chargeur Chameleon de sa Zoe, mais en retenant une technologie qui ne fait pas l'unanimité. Voici alors Brusa, le spécialiste suisse (la super-sportive Protoscar Lampo 3 utilise des pièces Brusa), qui a réalisé un chargeur rapide ultra compact avec des méthodes conventionnelles. Ce nouveau chargeur est désormais fabriqué en petite série (ci-dessus). Il mesure 48x30 cm avec une épaisseur de 7 cm. Il peut pourtant charger à la puissance de 22kW (donc moins bien que le Chameleon de la Zoe qui charge à 43 kW). Avec lui, une Peugeot Ion pourrait être rechargé en moins d'une heure. Les faibles dimensions permettent de le loger facilement, tandis que la technologie éprouvée (à la différence de celle de la Zoe) ne pose pas de problème pour l'ajouter à un modèle existant, et... Il n'y a plus besoin de gros et onéreux chargeur externe pour recharger rapidement une voiture électrique.
Ce n'est pas une bonne nouvelle pour les quelques uns qui ont déjà investi dans une borne rapide, mais après le chargeur Chameleon de Renault, c'est une autre grande nouvelle pour la démocratisation de la voiture électrique. Les bornes rapides vont coûter beaucoup moins cher !
http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=26644
Les ZÉLÉctriciens : ce que n'explique par Mr Masson qui a écrit cet article sinon, c'est la différence entre le courant électrique continu et le courant électrique alternatif... la batterie lithium ion des VE de dernière génération ne "mange" que du courant électrique continu en 400V ! or, à la maison ou au bureau, vous disposez de courant électrique alternatif monophasé 230V ou triphasé en 415V... nos amis japonais avec leur Leaf et C zéro Ion I-Miev ont opté pour 2 solutions : 2 socles de prise par VE, 1 socle de prise de type 1 avec derrière embarqué dans ces VE un chargeur embarqué 16A pas plus qui ne transforme que le courant alternatif monophasé 230V 16A en courant continu 400V ET un socle de prise de type 4, le fameux ChadeMO, qui lui injecte directement en 50kW le courant continu 400V directement dans la batterie lithium-ion du VE, cette fois-ci le chargeur étant dans la borne de recharge externe type le Quickcharger de nos amis de DBT ! qui coût un certain prix tout de même, installation comprise... le tour de force de ZOE qui arrive est donc d'incorporer le fameux chargeur Caméléon breveté (et non Chaméléon Mr Masson) qui "se fond" à tous les cas de figure possible mais seulement en se branchant sur du courant électrique monophasé ou triphasé, et ce de 3 à 43kW, pour le transformer derrière en courant continu 400V... bref, il manque "juste" les 7kW versus le courant continu & la recharge rapide issue du ChadeMO et de sa borne de recharge associée... pas grand chose au final mais apparament surtout, beaucoup pour démocratiser des infrastructures de recharge en triphasé moins onéreuses au global côté borne notamment et installation ! à suivre... reconnaissons quand même à DBT de nous proposer un Quickcharger qui "fait les 2" soit courant alternatif et courant continu à des prix qui tiennent de mieux en mieux la route... du VE !
Japon - Japan Charge Network veut accélérer le déploiement des bornes de recharge.
Au Japon, la société Japan Charge Network (JCN) souhaite accélérer le déploiement des infrastructures de charge avec pour objectif d’installer 4.000 bornes de charge rapide sur le territoire à l’horizon 2020.
Fondée en février, Japan Charge Network est une co-entreprise établie entre Nissan, Sumitomo et Showa Shell Sekiyu.
JCN prévoit d’installer ses 22 premières stations courant octobre dans la région de Kanto. D’autres installations devraient également voir le jour dans les magasins FamilyMart et dans les parkings de l’aéroport de Narita.
Au niveau des tarifs, Japan Charge Network propose différents formules. Pour les utilisateurs occasionnels par exemple, un forfait mensuel de quelques centaines de yens sera demandé et chaque recharge sera facturée 500 yens soit environ 5 €.
A noter que les membres du réseau pourront aussi se recharger dans les concessions Nissan équipées de chargeurs rapides.
Mobilité électrique - Etude sur les usages et comportements de charge en Californie.
La Californie compte plus de 12 000 véhicules électriques rechargeables, incluant voitures 100% électriques et hybrides rechargeables, soit approximativement 35 % du parc des USA et, depuis juillet 2012, environ 1 000 unités sont vendues chaque mois sur le territoire, de quoi donner un bon terrain d’étude pour le Centre Californien des Energies Renouvelables.
Un questionnaire, posé dans le cadre du projet de détaxation californien pour les véhicules propres, à 1.400 détenteurs de VE début 2012, a permis de récolter un certain nombre d’informations sur les comportements de charge et d’utilisation des conducteurs.
Parmi les résultats, l’étude avance que la distance moyenne journalière parcourue est de 42 km et elle confirme que les utilisateurs rechargent principalement pendant la nuit.
Les principaux résultats de l’étude
85 % des détenteurs utilisent leur véhicule électrique comme voiture principale, parcourant environ 1 290 km par mois en tout électrique. 95 % possèdent également un véhicule thermique.
96 % des sondés sont utilisateurs d’une Nissan Leaf,
Approximativement 2/3 des recharges ont lieu en heures creuses, entre 20h et 8h.
39 % des détenteurs ont investi dans des panneaux solaires pour leur maison.
71 % des interviewés peuvent avoir accès à des infrastructures de recharge publiques et/ou privées en plus des installations présentes dans leur habitation. Pour 90 % d’entre eux, la recharge sur ces bornes est gratuite.
Les utilisateurs seraient prêts à s’acquitter d’une majoration tarifaire allant de 40 à 70 % du prix auquel ils payent l’électricité lorsqu’ils utilisent une borne de recharge publique.
Ils pourraient payer 2,5 à 3 fois plus que pour une charge quotidienne lors d’un "besoin critique" d’accès à une borne de recharge publique.
91 % des sondés ont un équipement de niveau 2 chez eux, et 70 % des utilisateurs ayant accès à une borne publique utilisent en priorité la charge de niveau 2, car très peu de chargeurs en courant continu ont été déployés en Californie.
54 % des ménages détenteurs d’un VE ont des revenus supérieurs à 120 000 €, 25% entre 80 000 et 120 000 €. 91 % d’entre eux résident dans une maison familiale avec un garage.
Les organismes enquêteurs prévoient de mener de nouvelles études dans un avenir proche.
TRÈS BONNE RENTRÉE 2012, après avoir... rechargé vos batteries !
Espagne : le plein d’électricité gratuit pour les Nissan LEAF.
La première borne de recharge rapide d’Espagne entre en fonctionnement dans une station-service de Vitoria. Elle permet aux véhicules électriques de se réapprovisionner en énergie en moins de 30
minutes au lieu d’une nuit. La première année, le service sera gratuit pour les possesseurs de LEAF.
L'objectif pour 2020 est de mettre en place un réseau de 13 000 points de recharges.
Recharger en une demi-heure
Le Pays Basque accueille la première borne de recharge rapide d’Espagne, inaugurée par le conseiller à l’Industrie Bernabé Unda, en compagnie de responsables de Repsol et de Nissan. Le constructeur automobile japonais est à l’origine de la technologie qui sera peu à peu mise en place sur le réseau de stations-services du groupe pétrolier espagnol. Cette nouvelle borne permettra aux véhicules électriques d’être rechargés en moins de 30 minutes. L’opération nécessite une nuit complète à partir d’une prise de courant classique. Nissan devrait fournir d’autres bornes au cours de l’année, afin d’étendre leur installation à tout le pays.
Privilège pour la Nissan LEAF
Tous les propriétaires d’une Nissan LEAF auront le privilège de s’approvisionner gratuitement pendant un an, dans cette station-service et dans tous les autres points qui devraient voir le jour. Le déploiement du réseau de recharge rapide offrira aux conducteurs de voitures propres une plus grande souplesse d’utilisation.
Un véritable tournant dans le développement du parc automobile électrique
Le gouvernement basque encouragera au maximum ce mode de déplacement propre au cours des années à venir. L’objectif pour 2020 est de faire entrer en circulation entre 41 000 et 43 000 véhicules, et de mettre en place un réseau de 13 000 points de recharges. Une opportunité de développement sans précédent pour la région, qui pourrait profiter à plus de 400 entreprises hautement spécialisées. Le choix de Vitoria n’est pas le fruit du hasard puisque l’agglomération a été désignée Capitale verte européenne pour 2012.
http://www.greenetvert.fr/2012/07/27/le-plein-delectricite-gratuit-pour-les-nissan-leaf/63429
Les ZÉLÉctriciens : vous aurez reconnu sans doute le célébrissime Quickcharger Nissan de DBT CEV ; qui permet aussi et surtout de recharger les Citroën C-Zéro et Peugeot Ion, soit tous les VE équipés du socle de prise de Type 4 Chademo, et ce, en courant continu en 50kW ! viva Espagna... ce qui reste le plus étonnant est que Renault et Nissan faisant pourtant partie du même groupe industriel n'ait pas eu plus la clairvoyance de déployer directement les Quickcharger double emploi soit avec aussi la prise de Type 2 pouvant recharger la ZOE et tous les futurs VE qui en seront équipés de ce socle de prise de Type 2... soit le modèle de Quickcharger qui fournit et du courant électrique continu via la prise de Type 4 et du courant électrique alternatif triphasé via la prise de Type 2.
Les ZÉLÉctriciens à la rencontre de la Renault ZOE au centre Renault ZE de Boulogne-Billancourt.
Le choc est toujours le même à chaque rencontre avec ZOE ! pureté, simplicité, modernité, sobriété, nouveauté et surtout ÉLECTRICITÉ ! l'idée n'étant pas là de vous faire un topo détaillé de la belle, les médias spécialisés s'en "chargeront" en temps voulu, mais juste de vous faire partager ce court moment intense et cette rencontre ZÉLÉctrique ! l'intérieur est à l'image de l'extérieur, clair, simple, design, assez féminin, contemporain, futuriste, et que dire de la fameuse tablette R-Link qui tourne déjà... on vit là aussi un vrai saut technologique qui est l'allié indispensable du développement du VE ! véhicule communiquant, relié au réseau notamment électrique pour pouvoir se recharger tout simplement et vous y emmener quasiment automatiquement, en fonction de votre autonomie, votre eco2 conduite ou pas, de votre situation géographique... à suivre ! ZOE, ZE VE ! Olivier TROTTA.
Le centre ZE de Renault vous accueille pour essayer la gamme ZE tous les jours de 10h00 à 18h00 du lundi au vendredi - 01 76 87 53 65. Il va bientôt démenager sur l'Ile Séguin juste en face, dans un bâtiment flambant neuf juste à côté du circuit d'essais ZE !
Plan auto : le bonus porté à 7000 euros pour l'électrique.
Le gouvernement prévoit, dans le cadre de son plan de soutien au secteur automobile devant être dévoilé aujourd'hui, de renforcer les bonus écologiques pour les véhicules électriques ou hybrides, mais aussi de soutenir financièrement les professionnels, selon les informations obtenues par l'AFP.
Le bonus écologique pour les véhicules électriques passera à 7 000 euros contre 5 000 euros actuellement, et à 4 000 euros contre 2 000 euros pour les hybrides. Selon le plan, qui doit être détaillé en conseil des ministres, le gouvernement prévoit également de ne plus acheter que des véhicules "à usage urbain" électriques. Ce dernier annonce que "l'Etat sera exemplaire : 25% des nouveaux véhicules seront électriques ou hybrides". "
L'implantation de bornes de recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables, essentielle à leur déploiement, sera accélérée", poursuit le gouvernement, qui veut aussi promouvoir "l'industrie de la déconstruction et du recyclage (qui) ouvre des perspectives de création d'emploi importantes".
Concernant les bonus, ceux pour les "véhicules thermiques faiblement polluants seront augmentés de 100 ou 150 euros selon les cas", selon les documents en possession de l'AFP. Jusqu'à présent, les véhicules émettant entre 91 et 105 grammes de CO2 par kilomètre étaient subventionnés à hauteur de 100 euros, et ceux émettant entre 61 et 90 g/CO2/km à hauteur de 400 euros. Pas de renforcement du malus. Le projet prévoit également des facilités de financement pour les équipementiers et constructeurs en difficulté face à la baisse des ventes automobiles en Europe, et de réorienter des investissements déjà prévus vers la recherche et développement (R&D). Ces mesures seront valables jusqu'à la fin de l'année puis "précisées" dans la loi de finances pour 2013.
Le plan ne mentionne pas un renforcement du malus de 200 à 3600 euros imposé jusqu'ici aux acquéreurs des véhicules les plus polluants. Le bonus malus écologique avait été instauré dans la foulée du Grenelle de l'Environnement de la fin 2007. Il vise à favoriser les ventes des véhicules les moins polluants. Le gouvernement entend ainsi aider les constructeurs français, Renault ayant beaucoup misé sur la voiture électrique, tandis que PSA vend des diesels hybrides. Par ailleurs, la France va demander à l'Union européenne de mettre "sous surveillance" l'accord de libre échange qui lie la zone à la Corée du Sud pour "défendre les intérêts de l'industrie automobile française". L'Union européenne et la Corée du Sud ont signé en octobre 2010 un accord de libre-échange avec la Corée du Sud, dont la Commission européenne assure qu'il a favorisé les exportations dans le secteur automobile.
DBT CEV livre la 1ère borne universelle Quickcharger "AC DC".
La première borne universelle pour la recharge rapide des véhicules électriques a été livrée le 5 juillet dernier sur la toute nouvelle station-service BP située sur l’aire d’autoroute de la Chaponne (Yonne) – sur l’A6, entre les sorties d’Avallon et de Semur-en-Auxois, à 213 km de Paris en direction de Lyon. Un point d’étape désormais incontournable pour tous les possesseurs de véhicule électrique.
Lancée sur le marché en juin dernier, la borne a enregistré ses premières commandes d’entreprises et de collectivités désireuses de recharger 100% des véhicules électriques compatibles avec la recharge rapide.
Afin de s’adapter aux deux standards actuels, ce chargeur de toute dernière génération permet, sur une même infrastructure, de recharger des véhicules en courant continu (Nissan, Peugeot, Citroën, Mitsubishi, Subaru, BD Otomotive, Protoscar, Micro-vett) et en courant alternatif (future gamme Renault).
En moins de 20 minutes, l’utilisateur charge 80% de ses batteries et repart pour plus de 150km [1].
Afin de répondre aux contraintes d’une installation à proximité d’une station-service, DBT CEV a conçu un système facilitant le paiement pour le client, tout en garantissant le contrôle de l’exploitant. S’étant préalablement acquitté d’un ticket à la caisse, le client n’a qu’à entrer un code pour lancer une charge complète. L’opération est alors entièrement automatisée et sécurisée et permet à l’usager de profiter pleinement de sa pause dans les magasins de la station-service.
Ingeteam inaugure deux bornes de recharge chez Leclerc.
Sur le parking du centre commercial Leclerc d’Erstein, à proximité de Strasbourg, le fabricant de bornes de charge Ingeteam vient d’installer deux bornes de recharge. Celles-ci ont été inaugurées le 6 juillet dernier en présence de François LOOS, Président de l’ADEME, et Monique JUNG, vice-présidente de la région Alsace.
A l’origine de cette installation, l’acquisition par l’hypermarché d’une voiture électrique. "Il nous fallait la recharger, alors quitte à installer une borne autant en faire profiter…" indique Philippe Amann, Président de l’hypermarché qui a investi 10 000 € pour ces deux bornes.
Une initiative dont l’objectif est d’encourager l’adoption du véhicule électrique par le grand public. "L’un des handicaps à l’utilisation d’une voiture électrique est le manque de bornes. Il faut trouver le moyen de charger ailleurs que chez soi… " a souligné François LOOS dans un entretien accordé au quotidien DNA.
Fonctionnant via un système de badge RFID à demander à l’accueil du magasin, ces deux bornes sont accessibles gratuitement pour les usagers.
Au-delà de l’installation des bornes, Ingeteam propose également un système de « monitoring » complet permettant à l’hypermarché de suivre la fréquentation et les consommations des usagers pour mieux définir les besoins de ces nouveaux utilisateurs.
http://www.avem.fr/actualite-ingeteam-inaugure-deux-bornes-de-recharge-chez-leclerc-3304.html
Europe – Plus de 4 millions de bornes de recharge d’ici 2020.
Selon une nouvelle étude du cabinet Pike Research, l’Europe aura près de 3 millions de véhicules électriques, hybrides rechargeables inclus, sur ses routes à l’horizon 2020 et plus de 4.1 millions de stations de recharge.
Menée dans 19 pays*, l’étude révèle les ventes de bornes de recharge devraient passer de moins de 47 000 unités en 2012 à près de 900 000 en 2020 avec un taux de croissance annuel estimé à 44 %.
L’Allemagne sera le pays le mieux équipé et devrait représenter 24 % des installations en 2020. La France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni devraient également faire partie des territoires les plus dynamiques.
D’ici 2020, les installations résidentielles représenteront 32 % du marché ex-aequo avec les installations publiques. Les installations sur les lieux de travail et en sites privés devraient représenter respectivement 20 et 16 % du marché.
Niveau financier, le marché de l’infrastructure de charge va considérablement augmenter passant de 72 millions d’euros en 2012 à plus d’un milliard d’euros en 2020. La charge sans fil, qui aura connu du retard à l’allumage en raison de problèmes de normalisation, devrait représenter un marché de 79 millions d’euros en 2020.
Nécessité d’une normalisation européenne
"L’absence de prise de charge unique entrave le développement des bornes" note Pike Research dans son rapport tout en rappelant que "l’industrie allemande soutien la prise type 2 depuis plus de deux ans tandis que la France et les équipementiers italiens supportent la type 3 avec l’EV Plug Alliance mais sans soutien officiel de constructeurs".
"Ces normes multiples ne peuvent pas durer » souligne le rapport.
http://www.avem.fr/actualite-europe-plus-de-4-millions-de-bornes-de-recharge-d-ici-2020-3303.html
Vers des batteries lithium-ion 70% moins chères en 2025 ?
DETROIT (Reuters) - Le prix des batteries lithium-ion utilisées dans les voitures électriques pourrait baisser de plus de 70% d'ici à 2025, la hausse du prix du pétrole et les règles plus sévères imposées aux véhicules à essence encourageant les constructeurs à développer ce marché, estime une étude publiée mercredi aux Etats-Unis.
La fabrication à grande échelle de ces batteries représente un tiers du potentiel de baisse du prix, écrit l'auteur de l'étude, le consultant McKinsey & Co.
L'arrivée de nouvelles sociétés sur ce marché d'avenir et l'utilisation de technologies développées par les spécialistes de l'électronique comme Apple favoriseraient également une réduction des coûts, poursuit l'étude.
"Des batteries moins chères permettraient la généralisation de l'utilisation de la voiture électrique, ce qui pourrait perturber les secteurs des transports, de l'électricité et du pétrole", avance McKinsey.
Selon le consultant, le coût d'une batterie lithium-ion complète pourrait tomber de 500-600 dollars par kilowatt/heure (kw/h) aujourd'hui à environ 200 dollars en 2020 et 160 dollars en 2025.
Si les prix de l'essence restaient d'ici là à leur niveau actuel, les constructeurs automobiles qui achèteraient des batteries à 250 dollars pourraient développer un véhicule électrique capable de concurrencer les véhicules équipés d'un moteur à combustion de dernière génération, qui sont pour le moment sensiblement moins chers.
Le coût des batteries est considéré par les experts comme l'un des principaux obstacles au développement du marché de la voiture électrique.
Le département de l'Energie américain a fixé un objectif de réduction du coût à 300 dollars par kw/h en 2014.
Deepa Seetharaman, Tangi Salaün pour le service français
© 2012 Reuters Limited. Click for Restrictions.
ABB va déployer un réseau de 50 bornes de charge rapide en Belgique.
Associé avec VitaeMobility, spécialistes de la mobilité électrique pour les flottes, le Groupe ABB va installer et gérer 50 chargeurs rapides Terra Smart Connect (SC) à des emplacements multiples dans toute la Belgique.
"Installer des chargeurs rapides est une étape nécessaire pour encourager la propagation des véhicules électriques. Il offre aux conducteurs un accès facile à une infrastructure de chargement à la pointe de la technologie et réduit la crainte de la panne d’énergie, un problème courant lié à la possession de VE" indique le communiqué des deux partenaires. Chaque borne rapide permettra de recharger un VE entre 30 et 120 minutes contre 8 heures avec une prise classique.
ABB va réaliser les installations des chargeurs et fournira des services d’assistance pour l’exploitation du réseau et l’architecture informatique qui offrira à chaque chargeur connecté à Internet une large gamme de possibilités connectées, y compris l’assistance, la gestion et l’entretien à distance, et la mise à niveau logicielle intelligente. Les services de maintenance et de réparation seront pris en charge par l’équipe d’assistance locale de ABB en Belgique.
Les premières bornes seront installées fin juillet.
Elektromotive souhaite implanter 10 000 bornes de recharge en Angleterre.
Le fabricant d’infrastructure de recharge Elektromotive, en partenariat avec la compagnie Charge your Car, souhaite créer l’un des plus grands réseaux de bornes de recharge d’Angleterre.
Le système, basé sur le principe du paiement en fonction de la consommation réelle, permet aux utilisateurs de régler par l’intermédiaire de leur téléphone.
A terme, l’objectif des partenaires est de mettre en place un réseau de pas moins de 10 000 bornes accessibles au grand public sur le territoire.
Le système se veut "open source", permettant ainsi la connexion avec la borne, et ce quel que soit le fabricant, dès l’instant que le protocole spécifique Open Charge Point Protocol est mis en place.
La société Elektromotive, qui a déjà installé plus de 3000 bornes, est en train de développer la seconde génération de sa technologie d’exploitation et d’interface avec l’usager. De son côté, la société Charge your Car exploite déjà 400 stations de recharge à l’attention du grand public dans le nord de l’Angleterre.
Les deux sociétés insistent sur le fait que l’expansion de l’infrastructure de recharge permettra une plus grande connaissance et adoption du véhicule électrique.
Côté financier, les acteurs assurent que le système permettra de générer des revenus non négligeables pour les possesseurs de bornes et réduira la dépendance vis-à-vis des infrastructures publiques.
On regrettera que le communiqué ne précise pas le calendrier de réalisation de ce projet. A suivre…
La Commission Européenne installe ses premières bornes de recharge.
La Commission Européenne vient d’installer deux stations de recharge pour véhicules électriques au sein même de ses bâtiments. Les commissaires européens Siim Kallas (Transports) et Gunther Oettinger (Energie) ont inauguré les deux stations le 19 juin.
Ces points de charge seront mis à disposition des officiels européens et des visiteurs.
"Un bon maillage en infrastructures de charge est essentiel pour assurer une meilleure acceptation des consommateurs. La mobilité électrique représente une solution technologique importante pour la décarbonisation du secteur des transports. Les véhicules électriques peuvent émettre 30 % de CO2 de moins que les véhicules conventionnels voire davantage si l’électricité est produite à partir d’énergies renouvelables. En Europe, 11 000 véhicules électriques ont été vendus en 2011" indique le communiqué de presse.
Cette initiative fait partie du programme européen "Green eMotion" visant à promouvoir la mobilité électrique. Ce projet de 4 ans a débuté en mars 2011. Il est financé à hauteur de 24 millions d’euros par la Commission européenne (sur 42 millions au total) et rassemble plus d’une quarantaine de partenaires : énergéticiens, collectivités, constructeurs, laboratoires, universités, industriels…
Les ZÉLÉctriciens : la star sur la photo dûe être la borne de recharge ?! apparament pas encore... l'Europe est en pleine décarbonisation et c'est une bonne nouvelle pour le climat et celui des affaires !
Etude CARS21 - Le véhicule électrique, un choix valable pour les Européens.
Le consortium de la Commission Européenne, CARS 21, publie un document qui fait état de la viabilité de la technologie et du marché des VE, avec pour preuve un taux de pénétration en hausse.
Le rapport précise tout de même que les moteurs thermiques domineront toujours le marché à l’horizon 2020.
A long terme, l’électromobilité couplée à la décarbonisation de la production électrique, devraient contribuer au développement des transports zéro émission.
"Le véhicule électrique devient un choix valable pour les consommateurs Européens", avance le rapport.
Prise de recharge unique : une nécessité
Pour offrir une solution pratique et assurer un développement à plus grande échelle des VE, le rapport insiste sur la nécessité d’une interface unique pour la recharge, et cela au niveau Européen. Celle-ci permettra notamment de donner de l’assurance et de la visibilité aux investisseurs.
Dans ce cadre, la commission Européenne va initier une démarche pour évaluer l’impact de différentes options législatives et modalités techniques pour faciliter le déploiement des points de recharge.
"Sans préjuger des résultats de l’évaluation, la convergence vers une solution basée sur la prise de type 2 semble être l’option préférée par la majorité des parties prenantes aujourd’hui" indique l’étude.
Le consortium recommande également la mise en place d’une plateforme de coordination Européenne pour l’échange des informations et des « best practices ».
Des émissions "du puits à la roue"
Le consortium met en avant la nécessité d’une évaluation du "puits à la roue" pour mesurer les émissions et la consommation d’énergie relative aux différentes technologies.
Etant donné que les émissions des VE dépendent en grande partie de la provenance de l’électricité, leurs bénéfices devraient devenir plus significatifs avec la decarbonisation du réseau électrique.
"La décarbonisation de la production électrique et le lancement des VE sont en fait deux activités complémentaires et doivent être menés en parallèle" indique CARS21.
Le consortium considère que la mise en place d’un réseau intelligent, qui intègre le VE, est aussi importante pour augmenter le taux d’adoption. Le groupement examine actuellement différents cas de ce type.
Angleterre - Les bornes de charge rapide s’installent sur les aires d’autoroute.
La première borne de recharge rapide du futur réseau de l'opérateur d'autoroute Roadchef vient d’être mise en service sur une aire de l’autoroute M25 parcourant la ceinture Londonienne.
Sur le principe de la station-service, le système "pay-as-you-go" utilisé permet de faire "le plein " (environ 160 km) en 30 minutes. Selon l’opérateur, l’économie réalisée grâce à une recharge rapide électrique peut être de 75 % par rapport au pétrole.
"Ces points de recharge sur autoroute assurent que les véhicules électriques peuvent effectuer de grandes distances. Au fur et à mesure que les points de recharge rapide deviennent accessibles les inquiétudes relatives à l’autonomie semblent infondées et dépassées" précise Normand Baker, le Ministre des transports anglais.
Les stations seront gérées par la compagnie Engenie, spécialiste de l’infrastructure électrique pour VE tandis que l'installation électrique sera assurée par Schneider Electric.
Dans les 6 prochains mois, Roadchef compte étendre son réseau en équipant 19 aires d’autoroute supplémentaires.
Système pay-as-you-go
Opposé au système par abonnement, le procédé permet à l’utilisateur de ne payer que le temps de recharge qu’il a consommé.
La société ne communique malheureusement pas sur les tarifs pratiqués, ni sur le mode de contrôle alloué à l’utilisateur lors de la recharge, à suivre …
Le Chili ouvre l'exploitation de ses immenses réserves de lithium au privé.
Le Chili, premier producteur mondial de lithium, considéré comme le "pétrole du futur", vient d'ouvrir l'exploitation de ses vastes réserves à des entreprises privées, mais l'opposition considère que cette production devrait conserver un caractère stratégique.
Le lithium, également surnommé "or gris", est utilisé pour les batteries de voiture, de téléphones portables ou d'ordinateurs, mais aussi la verrerie ou la médecine.
Trois pays, le Chili, la Bolivie et l'Argentine concentrent 85% des réserves mondiales, ce qui leur a valu le surnom d'"Arabie Saoudite" du lithium.
Jusqu'à présent, seules deux entreprises privées exploitent ce métal mou dans le cadre d'un partenariat avec l'Etat dans le désert de sel de l'Atacama (nord) avec des quotas de production qui devraient être épuisés entre 2030 et 2040.
Le lithium avait été déclaré ressource "stratégique" pendant la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990) pour son utilisation potentielle en matière d'armement nucléaire, mais le gouvernement a finalement lancé mardi un appel d'offres pour ouvrir à des entreprises nationales et étrangères l'exploration et l'extraction du lithium.
Les lauréats de cet appel d'offres pourront extraire jusqu'à 100.000 tonnes de ce métal sur 20 ans, et devront reverser à l'Etat 7% du total de leurs recettes mensuelles en guise de royalties.
Le droit d'exploitation autorisera les entreprises choisies à exploiter le lithium dans les zones de leur choix, à l'exception de concessions minières déjà existantes.
"Envisager un changement est une bonne idée", analyse pour l'AFP Jaime Gajardo, du Centre d'Etudes du cuivre (CESCO). "Les raisons qui ont généré l'exception dans le cas du lithium pour des raisons +stratégiques+ sont liées davantage à la qualité de lithium qu'à une utilisation dans la technologie nucléaire", estime-t-il.
Toutefois, les experts et les députés de l'opposition ont critiqué cette décision, estimant que le lithium devrait être traité comme un thème stratégique dans lequel l'Etat doit jouer un rôle central, compte tenu de l'expérience historique du pays dans l'exploitation du cuivre.
Le Chili reste le premier producteur mondial de cuivre, avec 35% de l'offre mondiale. Jusqu'au début des années 70, le cuivre était principalement aux mains de compagnies privées, mais après la nationalisation des gisements les plus importants, l'Etat chilien est devenu un des principaux producteurs mondiaux.
Le lithium est "extrêmement peu cher et essentiel pour les batteries automobiles, c'est pour cela qu'on le choisit, mais c'est un petit négoce qui n'atteint pas les 400 millions de dollars annuels", relève pour sa part Jaime Alee, directeur du Centre pour l'innovation du lithium de l'Université du Chili.
"Il y aura un moment où le Chili devra se demander s'il va continuer à vendre des matières premières ou commencer à produire des biens manufacturés. Il n'y a aucun pays qui se soit développé uniquement avec la vente de matières premières", assure-t-il à l'AFP.
"Nous appelons le gouvernement à cesser l'appel d'offres et à ouvrir un débat dans le pays pour mettre au point une politique publique qui donne de la valeur ajoutée et contribue au développement du Chili", a critiqué quant à elle la sénatrice socialiste Isabel Allende.
Cet appel d'offres met un terme à la "possession du lithium par le Chili", a estimé pour sa part le sénateur démocrate-chrétien Mariano Ruiz-Esquide.
Le pays andin compte aujourd'hui 40% des réserves de lithium métallique, derrière la Bolivie, où elles sont concentrées dans les lacs salés du nord, ce qui facilite leur exploitation.
Le Chili représente près d'un tiers de la production mondiale avec 43% du total, suivi par l'Australie (23%), la Chine (14%) et l'Argentine (14%), selon la Commission chilienne du cuivre (COCHILCO).
Copyright © 2012 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
Renault va installer près de 1000 bornes de recharge rapides.
Les bornes de recharge sont l’une des principales interrogations des consommateurs qui réfléchissent à l’achat d’une voiture électrique.
À quelques mois du lancement de la ZOE, Renault indique qu’il va faire installer 1000 bornes de recharge rapides.
Certains comparent la méthode avec celle de Michelin en 1910 : pour promouvoir l’arrivée des voitures équipées de ses pneumatiques, le manufacturier avait offert 30 000 panneaux indicateurs en France. L’objectif étant de favoriser l’usage de la voiture. Renault va donc, tout comme Nissan, installer des bornes de recharge pour pallier au manque d’infrastructures.
Ainsi, selon Reuters, ce sont un milliers de bornes de recharge rapides qui devraient être financées et offertes par Renault à des partenaires publics ou privés, dont une bonne partie en France. "Notre métier n’est pas de construire et d’installer des bornes, on pense simplement qu’on peut avoir un effet d’entraînement du marché en apportant la première visibilité" a expliqué Thierry Koskas.
Cette initiative a de quoi donner un gros coup de boost au développement d’une véritable couverture du pays en terme d’infrastructures de recharge, un point important aux yeux des automobilistes désireux de franchir le pas vers le 100% électrique. "Un nouveau gouvernement arrive, on aura je pense l’occasion d’expliquer l’intérêt du déploiement de l’infrastructure", a indiqué Thierry Koskas à Reuters.
"On va expliquer que c’est dans le développement du véhicule électrique un critère très important, l’une des premières demandes des clients." Les caractéristiques de ces bornes, qui devraient coûter moins de 5 000 euros pièce, ne sont pas encore connues pour l’instant. J’aurais l’occasion de rencontrer Mr Koskas d’ici deux semaines, je pourrais certainement vous en dire plus à ce moment là ! Source : Reuters
http://www.automobile-propre.com/2012/06/12/renault-1000-bornes-de-recharge-rapides/
DBT CEV équipe l’ensemble des parkings de la ville d’Aix-en-Provence.
DBT CEV, leader en infrastructures de recharge pour véhicules électriques, a installé ce jour, en collaboration avec la ville d’Aix en Provence et la SEMEPA, des bornes de recharge pour véhicules électriques dans l’ensemble des parkings souterrains de la ville.
Destiné à encourager le développement des véhicules électriques en Pays d’Aix, ces points de recharges gratuits pour les usagers de véhicules électriques sont installés dans tous les parkings en ouvrage de la ville. Equipées de bornes de recharge murales de type GNS de toute dernière génération, les places "vert pomme" des parkings SEMEPA sont désormais réservées aux conducteurs de véhicules électriques. Ces derniers pourront y recharger – gratuitement en quelques heures – leur véhicule quelle qu’en soit la marque.
Hervé Borgoltz, Président de DBT CEV, déclare "Nous sommes très fiers d’avoir été choisis par la SEMEPA pour équiper l’ensemble des parkings en ouvrage d’Aix-en-Provence qui fait partie des quatre grandes villes de référence qui œuvrent en faveur du développement du véhicule propre. DBT CEV est engagé dans la majorité des développements européens dans le domaine des infrastructures de charge pour véhicules électriques. Nous espérons, à travers le projet d’Aix-en-Provence que nous considérons comme une vitrine mondiale, pouvoir offrir au plus grand nombre une technologie en faveur d’une mobilité durable et intelligente".
http://dbtcev.fr/2012/06/07/dbt-cev-equipe-l’ensemble-des-parkings-de-la-ville-d’aix-en-provence/
Faire 500 km avec une voiture électrique.
Pour réaliser cette performance, le Commissariat à l'énergie atomique fait appel à des batteries électriques associées à une pile à combustible.
Faire un Paris-Lyon d'une traite avec une voiture électrique est aujourd'hui impensable. L'autonomie des batteries se situe autour de 150 kilomètres et leur temps de recharge est d'environ huit heures… Pour lever cette contrainte majeure, le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) propose de faire du "deux en un". Autrement dit d'associer sous le même capot deux sources d'énergie électrique: des batteries couplées à une pile à combustible.
Capable de produire de l'électricité à partir d'oxygène et d'hydrogène tout en rejetant de la vapeur d'eau, ce générateur, développé à l'origine pour les besoins de la conquête spatiale, agit comme "un prolongateur d'autonomie", explique Florence Lambert, chef du département de l'électricité de l'hydrogène pour les transports au CEA-Liten, à Grenoble.
D'un côté la pile à combustible (PAC) recharge les batteries lorsque la voiture est en mouvement continu, à l'arrêt ou en décélération. De l'autre, les batteries fournissent à la PAC le surplus d'énergie nécessaire, par exemple, lors de fortes accélérations. Ce "coup de pouce" permet de lisser le fonctionnement de la pile en lui évitant de subir de brutales variations de puissance, préjudiciables à sa tenue dans le temps. En clair: tout le monde est gagnant à commencer, bien sûr, par l'automobiliste.
Le CEA a, en effet, mis au point il y a trois ans, dans le cadre d'un partenariat avec PSA Peugeot Citroën un prototype de véhicule tout électrique équipé d'une pile à combustible d'une puissance de 20 kilowatts (kW) couplée à une batterie de 15 kW, qui dispose d'une autonomie de près de 500 kilomètres ! Le tout avec 4 kg d'hydrogène embarqué dans des réservoirs sous pression à 700 bars.
"La technologie ayant fait ses preuves, nous travaillons maintenant à son industrialisation, en particulier le contrôle et la réduction des coûts", poursuit Florence Lambert. Pour cela, le CEA s'est doté sur son site de Grenoble, d'une plate-forme ouverte à l'ensemble de ses partenaires industriels (PSA, Renault, Daimler, Solvay, Venturi, Hexcel…). L'objectif est de concevoir et de fabriquer, par "une approche intégrée", de petites séries de piles à combustible dont la sortie des premiers exemplaires est prévue à la fin de l'année.
De son côté, le constructeur allemand Daimler envisage de commercialiser dès 2014, ses premiers modèles de voitures tout-électrique haut de gamme alimentées par un couple batteries-PAC.
Il faudra cependant patienter encore un peu avant que ces véhicules soient à la portée de "M. Tout-le-Monde". Les 250 chercheurs du département dirigé par Florence Lambert tentent notamment de développer des technologies économes en platine. Ce métal rare et cher (environ 37 000 €/kg), qui joue le rôle de catalyseur, représente environ 25 % du coût total de la PAC. Pour réduire les quantités, les scientifiques tentent de le «nanostructurer» ou encore de l'associer avec du cobalt.
"Produire de l'hydrogène de manière verte"
Autre défi à relever : l'approvisionnement de la pile à combustible en hydrogène. Si la combustion de ce gaz présente le grand intérêt de ne pas dégager de gaz à effet de serre comme le CO2, sa production, dans les conditions actuelles, en émet en revanche de grandes quantités.
"Il faut produire l'hydrogène de manière verte, sinon cela ne sert pas à grand-chose», souligne Nicolas Bardi chef du département des technologies biomasse et hydrogène au CEA-Liten qui fonde de grands espoirs sur les procédés d'électrolyse "haute température".
Pour l'heure, des "applications de niche", telles que le voilier Zéro CO2 équipé d'un système batterie-PAC, ou en core des petits avions de tourisme tout-électrique ayant une autonomie de trois quarts d'heure de vol, sont en cours de développement. Selon Florence Lambert, de l'hydrogène "vert" pourrait être produit localement dans les ports et les aéroports ou à proximité de certaines stations-service. En attendant de passer à plus grande échelle.
Par Marc Mennessier
Standardisation de la prise de recharge – l’ACEA, la CLEPA et EURELECTRIC adoptent une position commune.
L’association Européenne des constructeurs automobiles (ACEA), l’Association Européenne des Fournisseurs Automobiles (CLEPA) et l’Union de l’Industrie Electrique (EURELECTRIC) s’accordent sur un standard pour la très controversée prise de recharge, que ce soit au niveau du véhicule que du socle de la borne, afin de faire pression sur les Instances Européennes et clore enfin le débat.
L’ACEA a mis à jour sa position pour couvrir les récents développements, papier co-signé par la CLEPA. EURELECTRIC, de son côté, a proposé son propre document qui aboutit à une position très proche.
Ainsi, l’ACEA préconise l’emploi de la prise type 2 côté infrastructure pour la charge normale et l’utilisation de la nouvelle prise Combo pour la charge rapide côté véhicule. De son côté, Eurelectric rappelle la coexistence de deux prises homologuées, type 2 et type 3, qui engendrent des problèmes d’interopérabilité et souligne les spécificités réglementaires de chaque pays. En France, seul pays européen à avoir choisi la type 3 (voir carte), la prise Type 2 n’est pas autorisée car non dotée d’obturateurs.
Les associations soulignent qu’il devient urgent de trouver une solution avant que l’infrastructure de charge ne se développe de trop chez certains membres de l’union.
Conjointement les associations insistent fortement auprès de la Commission Européenne pour qu’un standard unique soit adopté, en ligne avec les propositions des industriels Européens.
La standardisation donnera plus de visibilité aux investisseurs, permettra les économies d’échelle, réduira les coûts pour toutes les parties prenantes et est essentielle pour augmenter l’adoption par les usagés. Toutes les industries souhaitent fournir une solution opérationnelle simple et transfrontalière pour les citoyens Européens.
Les membres signataires promeuvent une solution qui pourrait pousser l’Europe vers l’avant, donnant un outil pour une mobilité électrique plus compétitive, qui permettra le succès du marché Européen.
Les ZÉLÉctriciens : pourquoi faire compliqué quand on sait faire simple ?! quand on innove, quand on est pionnier, il y a forcément des ajustements à prévoir, de la simplification, tant d'acteurs et d'intérêts notamment sont en jeu. Tout ceci va dans le bon sens et n'empêche surtout en rien d'utiliser nos VE au quotidien, ce qui reste bien là l'essentiel... quand à vouloir simplifier l'usage du VE au quotidien sur la partie recharge électrique stricto senso, et notamment à la maison, c'est être en prise directe avec la modernité et le sens du service dédié au client final, qui doit s'éviter au maximum "les prises de tête". Après, comme nous vous le proposons ici même, les prises de recharge, c'est comme le judo, un peu d'entrainement au départ et on progresse super vite. Il n'y a "que" 5 modèles de prise à apprendre et à connaître, c'est pas non plus sorcier...
Nissan installe ses premières bornes de charge rapide en Europe.
L'Alsace et la Hollande sont les premiers bénéficiaires du programme de 400 bornes de charge rapide que le constructeur japonais va mettre à disposition des Européens.
Chademo s'installe à Haguenau (Bas-Rhin) ! Depuis lundi 21 mai, le supermarché Cora de la sous-préfecture du Bas-Rhin héberge une borne de recharge rapide fournie gracieusement par Nissan. Conforme au standard japonais Chademo, elle permet de charger une voiture électrique comme la Leaf de Nissan à 80% de sa capacité en une demi-heure.
La Peugeot iOn et la Citroën C-Zéro pourront aussi s'y approvisionner mais la compatibilité avec les modèles de Renault, qui a opté pour un mode de charge rapide différent de Chademo, est pour plus tard. Partenaire de Nissan, Sodetrel, la filiale d'EDF dédiée à la mobilité électrique, assurera l'exploitation et la maintenance de la borne. La région Alsace a financé sa mise en place.
L'installation le même jour des bornes d'Haguenau et d'Amersfoort aux Pays-Bas, lance le déploiement de 400 unités dans dix pays européens. En offrant ces équipements, Nissan veut amorcer la formation d'un réseau d'infrastructures de charge rapide qui favorisera l'adoption de la voiture électrique.
CINQ PARTENAIRES EUROPÉENS
Chez le constructeur, on affirme vouloir "aller très vite" et installer les 400 bornes avant la fin de l'année. La France devrait hériter d'une quarantaine de ces équipements, dont six en Alsace dans le cadre du projet de "corridor énergétique" de la région. Ce maillage permettra aux alsaciens d'être toujours à moins de 50 kilomètres d'un point de recharge. De quoi atténuer la peur de la "panne sèche", espère Nissan, dont la Leaf affiche 175 km d'autonomie.
Si les 400 bornes vont être fabriquées par Nissan au Japon, le constructeur s'appuiera par la suite sur cinq partenaires européens. Ils produiront et commercialiseront les milliers de bornes de charge rapide qui doivent fleurir en Europe dans les prochaines années. Le japonais a conclu en septembre 2011 un protocole d'accord avec l'allemand Siemens, les espagnols Endesa et Circutor, le portugais Efacec et le français DBT pour leur concéder la licence de fabrication de sa nouvelle borne, dévoilée l'automne dernier.
Sa principale innovation réside dans son prix : Nissan affirme pouvoir passer sous la barre des 10 000 euros, soit moins de la moitié des prix habituels des bornes de charge rapide. Un atout essentiel pour favoriser l'investissement des collectivités et des entreprises, mais aussi pour imposer le standard Chademo en Europe.
Il y a urgence : l'association des constructeurs américains, la SAE, ne veut pas de Chademo et devrait rejeter officiellement ce standard cet été. Elle opterait pour une modification du standard américain de charge "normale" (J1772) qui intégrerait une connectique supplémentaire pour la charge rapide. Ce standard "combo" a été présenté il y a quinze jours au salon EVS26 de Los Angeles par General Motors, Ford et Chrysler… avec les allemands Audi, Volkswagen, BMW et Daimler.
Les ZELEctriciens : un peu de technique ne nuisant pas à la compréhension générale, bien au contraire... la photo aidant bien en ce sens là ! on y voit donc les 2 installations : le fameux Quickcharger de nos amis de DBT délivrant du courant électrique continu en 50kW avec son câble fixe côté borne et sa prise de Type 4 Chademo, et à côté, la borne de recharge dite normale aussi de DBT, décidemment, le modèle GNS avec ses 2 socles de prises ! 1 socle en Type 3 EVPA qui délivre du 3kW soit de la recharge normale et une prise en Type DOM en 10A pour un Twizy, un scooter électrique ou même le cordon de recharge occasionnel et son boitier de contrôle électrique si la place est prise sur le Type 3 ! super ! sinon, comme nous le redisons encore, autant installer directement le Quickcharger de DBT avec ses 2 câbles dont le Type 2 qui délivre du 43kW pour la future ZOE et les autres VE qui seront équipés du socle de Type 2 côté VE ! question de bon sens... économique aussi, non ? enfin, si la borne DBT CEV GNS installée à côté délivre aussi du 22kW sur le Type 3, c'est déjà bien assez pour recharger sa future ZOE... en 1 heure, en partie ou en totalité fonction de son besoin de recharge électrique.
Les automobilistes s'orientent vers l'achat de véhicules électriques.
Une étude réalisée par l’institut TNS-Sofres révèle que le véhicule électrique entre dans les critères de choix d’un futur achat automobile pour 34% des automobilistes. Le lancement récent de plusieurs gammes de véhicules électriques et la communication qui l’a accompagnée commence à avoir un réel impact sur les automobilistes.
Cette étude réalisée par TNS en mars dernier auprès de 813 automobilistes (tous acheteurs de véhicule dans leur foyer) révèle que si 53% des sondés estiment manquer encore d’informations sur l’offre véhicule électrique, 59% d’entre eux pensent que ce type de véhicule pourrait répondre à leurs besoins. 34% l’envisagent d’ores et déjà pour leur prochain achat automobile, et 43% de ces derniers envisagent l’achat d’un véhicule électrique dès 2012 et 53% ont d’ores et déjà effectué des recherches sur l’offre existante.
Le profil de l’acheteur-type figure parmi les catégories socio-professionnelles les plus aisées et est plus jeune que la moyenne des acheteurs d’un véhicule neuf : 44 ans en moyenne contre 48 ans généralement. Ce sont également à 22% des utilisateurs de deux-roues qui pourraient donc choisir le véhicule électrique comme alternative à leur mode de déplacement.
Les personnes interrogées perçoivent en premier lieu le véhicule électrique comme une réponse adaptée à leur besoin de mobilité urbaine. Ce changement dans leurs habitudes ne s’accompagnerait pas d’un bouleversement dans leur mode de consommation. En effet, 77% de ces potentiels acquéreurs préfèrent acheter le véhicule plutôt que de le louer et seulement 25% seraient prêts à louer la batterie.
Le leader des groupes électrogènes se dote de véhicules électriques.
Afin d'assumer ses engagements d'industriel responsable en faveur du développement durable et de la protection de l'environnement, le 3eme fabricant mondial de groupes électrogènes et de centrales d'énergie, SDMO a annoncé s'être doté de nouveaux véhicules électriques, début mai.
Engagé sur le marché mondial de l'énergie, SDMO remplace son parc de véhicules thermiques par quatre nouveaux véhicules électriques, qui permettra une diminution de 5 tonnes de rejet de CO2 par an.
Ainsi, 2 Citroën C-Zero se substituent aux C3 Diesel, permettant de réaliser une économie de 99g de CO2/ km (soit 990 kg de CO2 pour 10 000 km). Les 2 Renault Kangoo thermiques sont remplacés par des Renault Kangoo Z.E électriques, économisant 129 g de CO2/ km par rapport aux Kangoo Diesel (soit 1.290 kg de CO2 pour 10 000 km). Ces véhicules dédiés à la logistique / production, assurent les rotations, enlèvements et livraisons de petits colis.
Principalement utilisés pour assurer les liaisons entre les différents sites de l'entreprise brestoise, ces véhicules disposent d'une autonomie de 120 km, distance qui équivaut à 12 aller - retour entre le Siège de SDMO situé rue de la Villeneuve et le site de production de Kergaradec, principale usine de fabrication des groupes électrogènes SDMO.
Etablis pour une durée de 5 ans avec une distance parcourue de 50 000 km, les contrats passés pour ces véhicules pourront être réévalués selon les kilomètres réalisés au cours de la première année.
** Créé en 1966, SDMO Industries est aujourd’hui le leader français et le 3e producteur mondial de groupes électrogènes. L'industriel conçoit, fabrique et commercialise une gamme de groupes électrogènes et centrales d’énergie de 1 KW à 200 MW répondant à tous les besoins de puissance et s'adaptant à toutes les applications.
Publié le 16/05/2012 à 08:20 © Enerzine.com
Les premières bornes de recharge rapide arrivent en Alsace.
Nissan et la Région Alsace viennent d’annoncer la mise en place d’un partenariat visant à développer la voiture électrique en Alsace et le déploiement d’infrastructures de recharge rapide.
Qu’il fait bon d’habiter en Alsace quand on croit à la voiture électrique ! La Région est très engagée dans le développement de ces nouveaux véhicules et en apporte une nouvelle fois la preuve avec la signature de ce partenariat avec Nissan.
Des bornes de recharge rapide en Alsace
Dans le cadre de cet accord, les deux parties vont travailler ensemble pour promouvoir la voiture électrique en Alsace et développer le réseau de bornes de recharge. Concrètement, Nissan s’engage à offrir 6 bornes de recharge rapide qui seront déployées sur l’ensemble du territoire alsacien, dans les hypermarchés Cora, partenaires de cette opération.
Des bornes de recharge normale vont également être installées. Ces bornes permettront à tous les véhicules électriques actuellement commercialisés de se recharger, même si la recharge rapide est réservée aux véhicules équipés d’une prise CHADEMO (Nissan LEAF, Peugeot iOn, Citroen C-ZERO, etc).
Jamais à plus de 40 km d’une borne de recharge rapide
L’installation des bornes de recharge rapide a été conçue pour couvrir le territoire alsacien et qu’un utilisateur de voiture électrique ne soit jamais à plus de 40 km d’une borne de recharge rapide, une première en France ! Voilà qui devrait rassurer les automobilistes qui hésitent encore à franchir le pas vers la voiture électrique.
Les bornes rapides seront situées sur les parkings des magasins Cora de Mundolsheim (Strasbourg), de Dorlisheim (Strasbourg), de Colmar-Houssen, de Mulhouse-Wittenheim, d’Haguenau et de Sarrebourg. La première borne sera inaugurée la semaine prochaine à Hagenau, et je serai présent pour l’occasion ! Vous retrouverez bien entendu toutes les informations sur ces bornes sur ChargeMap dès qu’elles seront installées.
Une volonté commune de promouvoir la voiture électrique
Ce déploiement de bornes de recharge est le fruit d’un partenariat qui réunit différents acteurs de la mobilité électrique, comme l’explique le communiqué de presse de la Région Alsace : "Les bornes de charge rapide sont fournies par Nissan, l’adaptation au courant alternatif par Renault et le système de communication et de supervision par EDF et Sodetrel. Cora réalisera les travaux d’installation et l’acquisition des bornes de charge normale. La Région Alsace intervient à hauteur de 61 500 €, sur un budget total de 260 000 €, pour l’investissement (46 500 €) et le fonctionnement (15 000 €)."
Tous ces partenaires qui travaillent main dans la main pour développer la voiture, cela fait plaisir à voir ! Pour avoir eu parfois accès aux "coulisses" de cette opération, je sais que ça n’est pas toujours simple. Alors bravo aux différents partenaires !
Espérons que cette initiative fera des émules dans d’autres régions !
http://www.automobile-propre.com/2012/05/14/bornes-de-recharge-rapide-alsace/
Les ZELEctriciens : quelle bonne nouvelle en effet que cette initiative louable. Merci surtout à Nissan d'investir dans ces infrastructures de recharge rapide... renseignements pris, ce sont bien les Quickcharger de nos amis de chez DBT qui sont dans cette boucle. DBT qui a remporté le marché de Nissan en Europe pour ces Quickcharger... de quels modèles sinon de Quickcharger s'agit t'il ? car c'est évidement fort intéressant pour les utilisateurs de VE en général, nous attendons la réponse que nous vous communiquerons aussitôt que nous l'aurons analysée et reçue ! à suivre... allez, 6 bornes de recharge rapide et combien en recharge normale (6 aussi?), c'est un très très bon démarrage... notre avis sinon sur la recharge rapide en général : son coût tout d'abord ; calculs faits, 260 000 euros TTC de budget total pour l'installation de 6 bornes Quickcharger (offertes par Nissan Europe...), plus l'achat et l'installation des bornes de recharge normales (6 aussi ?!)... sachant que le prix du Quickcharger de DBT a déjà bien baissé par rapport à ce qui existait aussi avant, est-ce une offre compétitive ?! Après, que va faire Cora, offrir les recharges rapides ? les recharges normales, sans doute... uniquement à ses clients, via sa carte de fidélité, comme Leclerc ? sachant surtout que nous pensons et espérons que ce modèle de Quickcharger sera hybride, soit de la recharge rapide en courant continu pour les VE l'acceptant, soit avec un cordon avec une prise Type 4 en courant continu et /ou un cable et une prise de Type 2 en courant alternatif triphasé, de la recharge normale avec un socle de prise de Type 3 ou un cordon et une prise de Type 1, le socle de prise de Type 1 étant ce jour sur la majorité des VE sur le marché, et qui sait un socle de prise de Type DOM sur la borne pour les scooters et autres Twizy ?! à suivre...
Renseignements pris, c'est bien le modèle de Quickcharger DBT commandé par Nissan Europe en courant continu avec un seul câble et sa prise de Type 4 Chademo au bout, uniquement (le modèle offert par Nissan... pour sa Nissan Leaf, on ne va pas faire la fine bouche, c'est déjà super...), et sans aucun socle de prise !? soit seulement pour les clients des Nissan Leaf, Peugeot ION, Citroen C-Zéro et Mitsubishi I-Miev, soit les VE aussi les plus chers du marché... pour tous les autres VE, vous aurez aussi accès à la recharge normale, la plus courante et la plus économique à l'usage, questions d'usages... ! merci enfin à la chaîne Cora que l'on peut nommer maintenant "ECO2RA" !
Le système de chargement combiné, star de l'EVS26.
Un des évènements phares d’EVS26 fut indubitablement l’accord pris par un consortium de constructeurs automobiles mondiaux : une nouvelle technologie de connectique de recharge rapide permettant de recharger les véhicules électriques en 15-20 minutes mais permettant la charge normale. Audi, BMW, Chrysler, Daimler, Ford, General Motors, PSA, Porsche et Volkswagen ont tous accepté de soutenir la standardisation d’un port unique de charge rapide, appelé DC-charge rapide ou "système de chargement combiné", pour une utilisation sur tous les véhicules électriques en Europe et aux États-Unis. Il s’agit bien entendu de la connectique côté véhicule, les américains prévoyant l’essentiel de leurs points de charge avec un câble fixé côté infrastructure. Ce qui n’est pas le cas en Europe et ce qui donne lieu à quelques batailles de standard…
- charge ultra-rapide DC dans les stations publiques (jusqu’à 200 A et 30 kW).
Le "système de chargement combiné" intègre la possibilité de :
- charge rapide à courant alternatif triphasé-(AC) (40 à 60 A, 9 à 12 kW),
- charge à la maison (AC) (jusqu’à 16A, 3kW)
Cela donne une prise combinée (ou "Combo") :
Combo1 composée d’une prise de type 1 (pour les USA qui produisent un courant de 120 Volts et 60 Hz).
Combo2 composée d’une prise de type 2 (pour l’Europe, qui est adaptée à un courant de 220 volts et 50 Hz).
Ce nouveau système donne aux propriétaires de VE la capacité de charger dans la plupart des stations de recharge existantes quelle que soit la source d’alimentation et peut permettre un déploiement plus réaliste économiquement d’une infrastructure normalisée. L’astuce du système réside dans la possibilité de brancher indifféremment le combo, la prise rapide ou la prise standard type 1 ou 2 selon l’infrastructure de charge en présence.
Système disponible en 2013
Tous les constructeurs signataires qui ont des véhicules en développement vont implanter le "système de chargement combiné". Les premiers véhicules électriques ainsi équipés seront mis sur le marché en 2013. La solution de recharge est intitulé « DC Fast Charging with a Combined Charging System" ou "système de chargement combiné" pour faire court. Une déclaration au cours de la présentation à EVS annonce que c’est un grand pas en avant dans la simplification de la complexité de la charge en continu et en alternatif : « une seule connexion du véhicule, un seul contrôle logique, une seule voie de communication, et une seule architecture électrique."
Adhésion de la SAE et de l’ACEA
La Société Internationale des Ingénieurs Automobiles (SAE) a choisi le "système de chargement combiné" comme la méthodologie pour faire évoluer rapidement le type 1 vers la charge rapide – et une tarification fondée sur ce format de charge. La norme doit être officiellement publiée cet été. L’ACEA, association européenne des constructeurs de véhicules a également choisi le "système de chargement combiné" comme son interface de charge AC / DC pour tous les nouveaux types de véhicules mis sur le marché en Europe à partir de 2017. Le système optimise la capacité d’intégration avec les futures évolutions de réseaux intelligents (Smart Grids) à travers des méthodes communes de communication. L’approche combinée permettra de réduire les investissements et la complexité du développement des infrastructures, d’améliorer la fiabilité de charge, de réduire le coût total de possession pour les clients finaux et de représenter des coûts de maintenance faibles.
Qu’en est-il CHAdeMO ?
Rappelons qu’en Mars 2010, Toyota, Nissan, Mitsubishi, Fuji Heavy Industries et Tokyo Electric Power ont tous accepté le CHAdeMO comme la norme pour véhicule électrique stations de recharge. Le "système de chargement combiné" entre toutefois en pleine concurrence avec le système de charge rapide japonais. Raisons stratégiques, techniques ou politiques ? Toujours est-il que la fiche est incompatible avec les modèles actuels de véhicules japonais qui utilisent le système de charge CHAdeMO. Les fabricants de bornes consultés semblent envisager avec résignation l’alignement sur le standard américain. Une bagarre de standard s’efface, une autre se dessine.
Et n’oublions pas que la bagarre de standard de la prise "côté mur" n’est pas réglée en Europe.
http://www.france-mobilite-electrique.org/le-systeme-de-chargement-combine-star-de-evs-26,3324.html
Les ZELEctriciens : la nouvelle du jour c'est que sur le socle de prise Combo et donc la prise qui va avec, sur la partie haute qui mange du courant électrique alternatif : on peut trouver du Type 1 Yazaki ou du Type 2 Mennekes ! soit encore plus de choix et de possibilités de branchements à l'extérieur notamment, à suivre... tout ceci n'empêchant évidemment en rien tous nos VE actuels et futurs de parfaitement bien fonctionner avec leurs socles de prises et prises actuelles.
EVS26 – Schneider Electric lance son chargeur rapide EVlink aux US.
Un an après avoir investit le marché de l’infrastructure de charge aux US, Schneider Electric complète son offre à EVS26 en annonçant la commercialisation de sa borne de charge rapide EVlink.
"En ajoutant la charge rapide à notre offre, nous offrons à présent l’une des plus vastes gamme du marché" indique Schneider Electric dans un communiqué.
Conçue au centre R&D de Grenoble, la borne EVlink est fabriquée en Caroline du Nord pour le marché américain et subit au passage quelques modifications pour l’adapter aux normes en vigueur dans le pays.
La borne exposée à EVS est équipée d’une prise CHAdeMo permettant une charge à 80 % en moins de 30 minutes. Dans les mois à venir, la borne EVlink évoluera pour accueillir en sus la nouvelle prise Combo également présentée à EVS par les constructeurs allemands et américains.
Mais à plus 35.000 $, hors coût d’ingénierie et de raccordement, la borne EVlink ne sera sans doute pas le produit phare de la gamme Schneider. Pour Schneider et les fabricants de bornes américains, les installations privées constituent la plus grosse part du marché aux US. En effet, une prise américaine délivre du 110V ce qui rend le temps de charge d’un VE beaucoup plus longue. De fait, il devient indispensable pour l’utilisateur de s’équiper d’une borne domestique capable de fournir du 220V et de réduire le temps de charge.
"45 % des Français en faveur de l'éco-conscience dans le logement !"
(Relaxnews) - Plus qu'un moyen de faire des économies, l'éco-conscience en matière de logement est un mode de vie pour près d'un Français sur deux, selon un sondage publié jeudi 3 mai par le groupe de Particulier à Particulier (PAP).
Son objet : interroger les internautes sur l'importance qu'ils accordent à la valeur verte en matière de logement. Perçue comme un mode de vie pour 45% des sondés ou comme un moyen de faire des économies pour 23% d'entre eux, l'éco-conscience semble occuper une place de plus en plus importante pour les Français. 17% seulement déclarent ne pas se sentir concernés par cette question.
Conséquence : les éco-gestes pour diminuer son impact sur l'environnement au quotidien entrent dans les mentalités. Le plus répandu pour 36 % des sondés : fermer le robinet pour ne pas laisser couler l'eau, quand près d'un quart des Français ont acquis le réflexe d'éteindre les appareils électriques.
Côté vente ou location, une large majorité de Français connaît l'étiquette énergétique de son logement, après un peu plus d'un an d'existence de son affichage obligatoire sur les annonces immobilières. 35% y prêtent systématiquement attention lors de la quête d'un bien.
En ce qui concerne la réalisation de travaux, 27% des répondants affirment avoir déjà réalisé une amélioration de la performance énergétique de leur logement, et en particulier l'isolation, dans 61% des cas. En revanche, pas loin d'un sondé sur deux n'envisage pas ce type d'investissement, le jugeant en majorité trop cher.
De même, près de la moitié des répondants jugent que le taux du crédit d'impôt vert, censé soutenir l'acquisition d'équipements et de matériaux pour améliorer la performance énergétique d'un logement, n'est pas assez attractif.
Sondage mené auprès de 721 visiteurs du site pap.fr, du 7 mars au 17 avril 2012.
© 2012 www.relaxnews.com
Les ZELEctriciens : les eco2-gestes et l'éco2-conscience arrive aussi à la maison avec l'arrivée du Véhicule Electrique ! la mobilité éco2nome à l'usage, performante et efficace énergétiquement y a toute sa place à prendre, en toute éco2 logique, à suivre...
Véhicules électriques et vélos dans les immeubles d’habitation.
N° 2011-13 / A jour au 23 février 2012 - Décret du 25.7.11 : JO du 27.7.11 / arrêté du 20.2.12 : JO du 23.2.12
L’installation dans les immeubles, neufs et existants, de dispositifs permettant la recharge des véhicules électriques est facilitée par la loi Engagement national pour l’environnement (loi du 12.7.10 : art. 57).
Le décret du 25 juillet 2011 fixe les dispositions relatives à l’installation des équipements électriques nécessaires à leur recharge dans les parcs de stationnement des immeubles. Il détermine également les mesures indispensables à la mise en place d’infrastructures destinées au stationnement sécurisé des vélos dans les bâtiments neufs.L’arrêté du 20 février 2012 précise les caractéristiques techniques des installations électriques permettant la recharge des véhicules électriques et des infrastructures pour le stationnement des vélos. Ces exigences concernent les permis de construire déposés à compter du 1er juillet 2012.
... la suite, longue et détaillée, c'est par ici :
Les allemands et les américains unis pour un connecteur commun pour voitures électriques.
Nous avions cru que le délicat problème de l'harmonisation des socles de prise pour bornes de recharge pour voitures électriques était résolu, avec l'adoption du connecteur de Type 2, plus connu sous le nom de Mennekes, et récemment adopté par Renault, mais nous nous sommes trompés.
Nous avons en effet reçu 4 communiqués de presse identiques, l'un de Chrysler, l'un de Ford, l'un de General Motors et le dernier de Volkswagen, pour expliquer que ces constructeurs allaient harmoniser leurs futurs modèles électriques avec un connecteur unique. Ils les ont tous testé, et voici le meilleur, il peut délivrer un courant jusqu'à 100 kW. On le reconnait pour l'avoir plusieurs fois croisé sous le nom de Combo 2. C'est surtout un connecteur versatile, pouvant délivrer le courant alternatif domestique (230 V 16 A), ou un fort courant continu.
Si on peut tous se réjouir d'une harmonisation mondiale, on se demande ce qu'il va advenir des milliers de bornes Type 2 qui existent aujourd'hui en Europe. Sans oublier les bornes au standard japonais Chademo, qu'utilisent les Nissan et Mitsubishi. Les communiqués ajoutent que BMW et Daimler sont aussi signataires, et que tant l'ACEA européenne que la SAE américaine, soutiennent ce nouveau standard. On le verra en démonstration lors de la manifestation EVS26, la semaine prochaine, et on note aussi que c'est un nouveau coup de massue contre la stupide norme franco-française Type 3 qu'aucun industriel de l'automobile n'a jamais soutenu.
Les ZELEctriciens : encore une fois, les conclusions de cet article sont à prendre avec des pincettes et de la retenue ; cette annonce ne change pas la donne à l'utilisation pour les possesseurs actuels de VE de dernière génération, il y a des changements en cours, des évolutions, techniques notamment ; le combo 2 peut recharger jusqu'à 100 kW, soit, mais est-ce vraiment nécessaire et quel type de batteries va le supporter, etc... reconnaissons quand même que l'idée de pouvoir délivrer du courant alternatif et du courant continu avec la même prise et le même socle de prise n'est pas saugrenue non plus, dans le but de simplifier aussi la vie des utilisateurs de VE ! à suivre... le Type 3 EVPA fonctionne toujours évidemment très bien pour la recharge à domicile sur wallbox, soit le gros des recharges effectuée encore à ce jour pour tous ceux qui en ont la possibilité... la recharge rapide occasionnelle à l'extérieur, c'est différent, les contraintes techniques et électriques ne sont pas les mêmes, les puissances supportées et à délivrer non plus...
Allemands et américains s’accordent sur un nouveau type de prise.
4 mai 2012 - par Georges Bran
Le choix du type de prise pour recharger les véhicules électriques reste à ce jour problématique. Si les constructeurs européens tardent à s’harmoniser sur un choix de prise, c’est toute la filière des véhicules électrique qui s’en verra pénalisée. Alors que la prise Mennekes de type 2 était évoquée dernièrement pour être retenue comme norme pour 2017, la prise de type Combo semble être préférée par les américains et les allemands. Coup de théâtre salvateur ou nouvelle source de confusion ?
A l’occasion de la 26e édition de l’Electric Vehicle Symposium de Los Angeles qui se déroulera du 6 au 9 mai prochains avec la participation et la présence de l’Avere, les constructeurs vont présenter leurs nouvelles technologies de recharge rapide pour véhicules électriques.
Pour l’événement, BMW, Audi, Volkswagen, Porsche, Ford, Chrysler, General Motors et Daimler se sont accordés sur un type de prise de charge, appelée Combined Charging System ou « Combo », qui va permettre aux électromobilistes européens et américains de recharger leur véhicule en 15 à 20 minutes seulement.
Les démonstrations de ce nouveau type de prise se feront pendant l’EVS26 afin de préparer son lancement et sa commercialisation à partir de fin 2012. Les véhicules électriques actuels, telle la Ford Focus, se rechargent en environ quatre heures. Cependant, les nouveaux modèles à sortir, qui seront compatibles avec la nouvelle prise, comme la BMW i3, pourront donc se recharger beaucoup plus vite.
La prise Combined Charging System
Le système intègre plusieurs niveaux de charge possibles. Il permet un mode avec courant alternatif à une seule phase, courant alternatif triphasé pour une recharge plus rapide, courant continu pour recharger à domicile et courant continu pour recharge très rapide aux bornes publiques de charge. Le système permet donc aux conducteurs de recharger dans la plupart des stations, quelle que soit la puissance de celles-ci. Cette interopérabilité permet de réduire le coût total de possession du véhicule (TCO [1]), simplifier la complexité existante du réseau, augmenter la viabilité du maillage réseau et également réduire les difficultés d’expansion des bornes de recharge.
Les différents modes de charge possibles avec la prise
En résumé, cette nouvelle prise permet de rassembler un maximum de technologies, favorisant d’avantage la compatibilité des stations ou bornes de recharge avec différentes marques de véhicules, tout en permettant une charge plus rapide.
La SAE [2], et l’ACEA [3], les associations de constructeurs automobiles, respectivement américaine et européenne, ont effectivement choisi la technologie Combined Charging System, qui est une innovation incrémentale basée sur la recharge avec courant alternatif de type 1. L’ACEA s’est donc prononcé en faveur de ce standard pour les véhicules européens à partir de 2017.
Notons enfin que ce standard maximise également l’interaction avec le smart grid. Rendez-vous pendant l’EVS26 pour plus d’informations sur ce nouveau standard.
http://www.france-mobilite-electrique.org/spip.php?page=article&id_article=3289
Les ZELEctriciens : sur la 2ème photo, on voit très bien la prise de Type 1 qui peut se connecter seule dans la partie haute ronde (soit le socle de prise Type 1) du socle de prise complet Combo 2 ! donc qui permettra aussi la recharge normale à la maison avec sa wallbox en 16A et son câble et sa prise de Type 1 côté VE... et sa prise et socle de prise de Type 3 EV PA ou pas, côté wallbox ; il y a aussi une imprécision dans le communiqué de l'Avere : ..."courant continu pour recharger à domicile..." ce qui est impossible, à la maison, en France, on a du courant électrique alternatif monophasé la plupart du temps, ou triphasé parfois et fournit par nos énergéticiens... mais pas de courant électrique continu. Pour le reste, les grands fabricants de bornes et de VE vont forcément réagir à ce type d'annonce, ou pas, tout ceci n'empêchant fort heureusement en rien l'utilisation de nos VE à l'heure actuelle et de leurs infrastructures de recharge ! à suivre... maintenant, si on peut faire simple quand on sait faire compliqué, qui s'en plaindra... bref, dans la course à la puissance, la compétition bat son plein ! enfin, d'ici à sa standardisation en 2017, de l'eau aura aussi coulé sous les ponts... de la mobilité électrique. A suivre...
Allemands et américains présentent une prise de charge universelle à EVS26.
Intégrant recharge classique et rapide, cette nouvelle "prise combo" est présentée en première au salon EVS26 à Los Angeles.
La standardisation des prises de charge pour les véhicules électriques n’a pas fini de faire couler d’encre. Dernière épisode en date : la présentation d’une prise de recharge intégrant charge rapide et classique par un consortium composé de constructeurs allemands et américains lors du symposium EVS 26 qui se déroule actuellement à Los Angeles.
Audi, BMW, Chrysler, Daimler, Ford, General Motors, Porsche et Volkswagen, au total 8 constructeurs sont associés à l’émergence de ce futur standard. A EVS, les fabricants de bornes – ABB, SPX, Eaton, Aerovironment… - présentent également les premiers prototypes de bornes équipées.
Cette prise "combo" intègre à la fois une connectique de charge domestique en courant alternatif (monophasé pour les US et triphasé pour l’Europe) et une connectique pour la charge rapide permettant une recharge en 15 à 20 minutes.
Selon les différents communiqués, la SAE, l’association américaine des constructeurs automobiles, a validé cette prise et le standard sera officiellement publié cet été. Du côté européen, l’ACEA et la plupart de ses membres – dont PSA, Fiat, Volvo, Hyundai Europe et Toyota Europe - auraient également approuvé cette prise et la rendrait obligatoire sur tous les véhicules électriques à compter de 2017.
La commercialisation des premiers chargeurs équipés de cette nouvelle prise est attendue pour la fin 2012. La BMW i3, dont le lancement est prévu en 2013, devrait faire partie des premiers véhicules électriques équipés de série.
Smart grids : accord de partenariat entre Legrand et ERDF.
Les groupes ERDF et Legrand ont annoncé le 26 avril la signature d'un partenariat dans le domaine des réseaux et installations électriques intelligents (smart grids).
ERDF, distributeur d'électricité, et Legrand, spécialiste des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, collaborent déjà dans ce domaine sur des démonstrateurs de réseaux, rappellent les deux sociétés dans un communiqué et ''souhaitent mutualiser leur expertise''.
Il s'agit notamment via ces réseaux et installations électriques intérieures intelligents, de développer les moyens de production d'énergies renouvelables décentralisés (photovoltaïque, éolien…), l'usage des véhicules électriques et de répondre "à la volonté des utilisateurs" de mieux maîtriser leur consommation d'électricité.
Parmi les "chantiers communs", ERDF et Legrand évoquent le développement de solutions pour les consommateurs liées au compteur Linky installé dans toute la France à partir de 2013 ou encore les bornes de recharge pour véhicules électriques. La politique industrielle et l'international "sont aussi dans le champ de ce partenariat'', soulignent-ils.
Rachida Boughriet - © Tous droits réservés Actu-Environnement. Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [15564] / utilisation du flux d'actualité.
http://www.actu-environnement.com/ae/news/smart-grids-accord-legrand-erdf-15564.php4
Lionel Lallement, artisan pâtissier, roule en Kangoo ZE.
"Je roule en Kangoo ZE depuis le mois de juillet dans le cadre du projet SAVE (Seine Aval Véhicule Électrique). J’ai immédiatement dit oui pour tester une voiture de ce type, car la démarche environnementale dans laquelle s’inscrit la mobilité électrique fait sens pour moi. J’avais quelques appréhensions concernant l’autonomie des batteries, d’autant que j’utilise ce véhicule pour mes déplacements professionnels. Je suis artisan pâtissier et je me déplace beaucoup. J’habite à Conflans-Sainte-Honorine et je travaille à Saint-Ouen-l’Aumône et je vais chaque jour à Paris pour livrer mes clients. Je parcours quotidiennement entre 90 et 120 kilomètres. Finalement cette crainte s’est vite estompée. Je suis déjà à 4 500 kilomètres au compteur et je n’ai eu aucun problème. L’autonomie affichée de la voiture est de 130 kilomètres, elle peut descendre à 115 kilomètres si la conduite est nerveuse et mal gérée. En revanche, on peut aussi augmenter son kilométrage avec une conduite apaisée ! Il faut savoir que lorsque l’on décélère, la batterie se recharge. Un cadran, installé sur le tableau de bord, indique d’ailleurs, si la voiture consomme ou récupère de l’énergie. C’est assez ludique, on se prend très vite au jeu. On peut également visualiser en temps réel, la consommation d’électricité et le nombre de kilomètres restants. Je recharge uniquement ma voiture à domicile le soir, c’est nettement suffisant, il faut compter environ 7 heures de charge. Je branche la prise dans le garage et c’est parti pour la nuit ! Chaque mois, je reçois un relevé détaillé du nombre de charges effectuées. Au mois de septembre, j’ai ainsi réalisé onze charges et ma voiture m’a coûtée 32 euros en électricité."(*)
Cet artisan pâtissier de 45 ans, Meilleur ouvrier de France, expérimente depuis le mois de juillet une voiture électrique Kangoo ZE dans le cadre de ses déplacements professionnels.
Selon l'ONSE, les 2/3 des logements de plus de 15 ans vendus ne sont pas en sécurité électrique.
La prévention du risque électrique constitue un thème majeur pour les professionnels du secteur.
Ceux-ci se mobilisent depuis de nombreuses années afin d’accompagner les propriétaires, bailleurs, les copropriétaires et les syndics dans la mise en sécurité des logements et des parties communes. Dans ce cadre, l'ONSE (Observatoire National de la Sécurité Electrique), co-animé par l’association Promotelec et le Consuel, ainsi que les associations de consommateurs membres du Groupe de Réflexion sur la Sécurité Electrique (GRESEL), ont analysé les derniers résultats fournis par l'analyse des DEO (Diagnostic Electrique Obligatoire – voir notre article du ) et proposé leurs pistes d’améliorations.
Cette analyse, menée sur les DEO des biens immobiliers de plus de 15 ans cédés entre 2009 et 2011, a permis de constater que les deux tiers de ces logements étaient en insécurité électrique. Or, rappelons-le, 30 % (soit environ 8 000) des incendies répertoriés en France ont pour origine l'électricité. Les diagnostics conduisent les nouveaux propriétaires à la réalisation de travaux (95 % des travaux recommandés).
Le parc immobilier français vieillit : 58 % des logements ont été construits avant 1974. L'usure naturelle des équipements se conjugue avec la multiplication des appareils électriques d'usage quotidien, ce qui génère des risques pour les occupants. Chaque année, 300 000 installations électriques supplémentaires peuvent être classées comme dangereuses. Par contre, l'impact des DEO est, selon le rapport indiscutable : il fait partie des éléments de négociation des prix de vente (61 % des acheteurs) et incite, comme nous l'avons dit, les nouveaux propriétaires à réaliser des travaux.
L'analyse des DEO, réalisés dans les maisons individuelles et les résidences collectives privées, a permis à l'ONSE de détecter quatre anomalies principales :
la mise à la terre pour 79 % des parties privatives (maisons et logements collectifs) et pour 53 % des parties communes des bâtiments privés, des matériels vétustes ou détériorés pour 74 % des parties privatives et 83 % des parties communes (risques d'électrisations ou d'électrocutions), une absence de dispositif de protection contre les surintensités pour plus de 40 % des logements (risques de courts-circuits et aussi d'incendies), pas de liaison équipotentielle principale (LEP) dans les parties communes de 87 % des immeubles examinés (risques de fuites de courant, d'électrisations, voir d'électrocutions).
D'autre part, l'ONSE relève une mise sur le marché croissante de produits qui ne respectent pas les normes élémentaires de sécurité (disjoncteurs, prises multiples, rallonges… dont à peine un tiers font l'objet d'une certification attestant de la conformité du produit), ce qui peut se révéler dangereux pour l'usager.
L'ONSE termine par la proposition de quelques pistes d'amélioration :
Améliorer la connaissance de l’état du parc à partir de bases de données statistiques.
Informer et sensibiliser à la fois les propriétaires, les bailleurs, les syndics de copropriété et gestionnaires de parc immobilier, sur les risques et responsabilités liés aux installations électriques vétustes.
Soutenir les efforts de lutte contre la prolifération des produits électriques dangereux.
Améliorer et compléter les dispositifs règlementaires soutenant la sécurité des installations électriques.
« Les résultats de ces études ont montré que nous devons poursuivre nos actions d’information sur la réglementation en vigueur, de sensibilisation du grand public, de promotion des labels et d’attestations de conformité afin de garantir aux usagers un habitat sûr et durable. » conclut Patrick Bayle, co-président de l’ONSE et Président de l’association Promotelec.
Source : Promotelec
Forward : BMW et Siemens présentent un chargeur rapide universel.
Dans le cadre du programme de la région de Munich de promotion de l’électro-mobilité, "Drive eCharged - Modellregion München", BMW et Siemens présentent un chargeur rapide universel, capable de recharger en courant continu (DC) et alternatif (AC).
A cet effet, une BMW ActiveE ainsi qu’un nouveau coffret de recharge en courant continu conçue par Siemens ont été testés dans le cadre d’un essai pilote. Pour les deux partenaires, il s’agit à terme d’imposer une nouvelle référence en matière de chargement rapide en courant continu pour les véhicules électriques et de ramener la durée moyenne de chargement à environ 30 minutes.
"Ce système pilote présente de nombreux avantages" indiquent les deux partenaires dans un communiqué commun : le véhicule ne dispose plus que d’un seul clapet pour le rechargement en courant continu comme en courant alternatif. Le client n’a besoin que d’un seul câble, quel que soit le mode de rechargement. La localisation du redresseur dans le coffret de recharge, hors du véhicule, permet un gain de place et de poids non négligeable. Les voitures électriques disposent ainsi d’une plus grande autonomie et présentent des performances encore meilleures.
A l’avenir, les conducteurs de voitures électriques pourront à la fois utiliser les stations de recharge publiques en courant continu et le raccordement en courant alternatif de leur domicile.
A Munich, les conducteurs de la MINI E ont confirmé que les durées de rechargement habituelles en courant alternatif sont adaptées à un usage quotidien. Le rechargement en courant continu peut toutefois constituer un atout supplémentaire intéressant pour le client lorsqu’il s’agit d’augmenter rapidement l’autonomie en cas de besoin ponctuel. Le rechargement rapide permet d’ouvrir la voiture électrique à de nouveaux utilisateurs, comme les exploitants de flottes ou les personnes n’ayant pas de garage.
A noter que BMW et Siemens sont également associés, depuis avril 2011, dans une expérimentation d’un système de charge par induction…
http://www.avem.fr/actualite-bmw-et-siemens-presentent-un-chargeur-rapide-universel-2664.html
EDF ENR Solaire lance une ombrière photovoltaïque "made in France."
EDF ENR Solaire a annoncé, cet après-midi, la commercialisation d’une ombrière solaire de fabrication française (structure et panneaux photovoltaïques). Ce type d’abri permet de transformer des parkings de supermarchés, de collectivités ou de stations de transports publics en de petites centrales de production d’électricité solaire.
Protéger les véhicules et les recharger
"Cette ombrière permet d’optimiser le confort de stationnement des usagers en protégeant leur véhicule de la pluie, grêle et neige, ou encore en évitant les fortes chaleurs à l’intérieur de ceux-ci
pendant l’été. [..] Elle est notamment compatible avec les véhicules électriques, puisqu’il est possible d’y installer des bornes de recharges électriques"
explique la filiale de l’opérateur historique dans un communiqué.
Un retour sur investissement d’au minimum 10 ans
Sur un plan technique, cette ombrière couvre une surface d’environ 230 m², soit entre 10 à 20 places couvertes. Composée d’une charpente métallique ou bois, elle est équipée de panneaux
photovoltaïques photowatt d’une puissance installée comprise entre 32 et 99 kWc et d’une solution de monitoring. La rentabilité d’un tel investissement reste néanmoins délicate. EDF ENR Solaire
explique ainsi que les futurs propriétaires d’ombrières photovoltaïques devront attendre entre 10 et 14 ans pour couvrir les frais d’installation de leur équipement.
http://www.cleantechrepublic.com/2012/04/23/edf-enr-solaire-ombriere-photovoltaique-made-in-france/
Un décret pour l'affichage des émissions de CO2 pour les sociétés de transport.
Un arrêté ministériel publié le 18 avril dernier au Journal Officiel fixe au 1er octobre 2013 la date à partir de laquelle toutes les entreprises de transport devront obligatoirement informer leurs clients sur le niveau d’émissions de CO2 de leur prestation.
A l’Automne prochain, tous les prestataires de transport seront donc concernés par cette nouvelle obligation : les entreprises de transport, de déménagement, les taxis, les entreprises de mise à disposition de voitures de petite remise, de voitures de tourisme avec chauffeur, de véhicules motorisés à deux ou trois roues, de collectivités territoriales ou leurs groupements, commissionnaires, agents de voyage.
Un nouvelle mesure qui promet de favoriser l’adoption de véhicules électriques et hybrides rechargeables.
Les ZÉLÉctriciens : voici encore une étape très importante pour le développement du marché des VE en particulier et des transports les plus éco2nomiques en général ! la prise de co2nscience, soit voir les chiffres CO2 "sous le nez" ou le voir pour le croire le CO2, change déjà et va changer la donne de toute notre société de co2nsommation, en ouvrant un boulevard entre autres aux moyens de transports "Zéro Emission" type VE ! à suivre... 12 gr de CO2 = un ballon de football de 23cm de diamètre de CO2 en volume ! et c'est quand même pourtant la moyenne française EDF Ademe d'émissions de CO2 pour la mobilité 100% électrique par km parcouru avec notre mix énergétique électrique le plus décarbonné au monde, nucléaire compris ! et la France fait "l'eco2urse" en tête... l'éco2nomie, c'est sans doute la toute 1ère science économique climatique, sociale et environnementale du futur qui réconcilie l'humain, le social, l'environnemental, le climatique et l'économique dans une nouvelle co2mbinaison gagnante ! et ça change tout dans le bon sens pour la collectivité en général... la transparence éco2 logique a décidemment de beaux jours devant elle.
Intermarché installe ses premières bornes de recharge.
L’Intermarché de Buc, dans les Yvelines, est le premier site de l’enseigne à accueillir des bornes pour les véhicules électriques.
L’opération s’est faite en partenariat avec le Conseil Général des Yvelines, EDF, Renault et Schneider Electric. Il s’agit d’un projet-pilote en accord avec l’engagement de l’enseigne qui vise à développer une consommation plus responsable et à diminuer l’empreinte carbone.
L’installation de ces bornes est une opportunité pour le magasin de capter une nouvelle clientèle, plutôt urbaine et d’aider ainsi au développement du marché de la voiture électrique. Intermarché propose d’offrir 40 minutes de recharge. Pendant ce délai, l’utilisateur pourra en profiter pour faire ses courses.
Concrètement, le balisage a été retravaillé de façon à s’intégrer au balisage déjà en place. Un pictogramme spécifique, accompagné d’un totem balise la zone de recharge des véhicules et les places de stationnement dédiées.
Intermarché rejoint ainsi Carrefour et surtout Leclerc, qui s’est engagé à équiper 50 magasins cette année et la totalité de ses sites en 2015.
Les ZÉLÉctriciens : quelle bonne nouvelle, se faire offrir une partie de la recharge électrique de son VE ! cela crée le cercle vertueux de l'éco2nomie : l'argent que vous récupérez ainsi, au lieu de le dépenser en carburant et en CO2, vous le récupérez pour le mettre dans votre plein de courses... soit un gain de pouvoir d'achat non négligeable ! l'argent qui ne part plus dans les pleins de carburants fossiles repart dans l'économie locale... à suivre... merci à Intermarché de redevenir de vrais mousquetaires et à cette adhérente Intermarché de s'être engagée ! nous allons prendre pour vous sinon des renseignements sur le type de borne proposée et de socles de prises ! afin de pouvoir vous y brancher sans prise de tête... et en toute facilité.
Renseignements, techniques notamment, pris et photo récupérée rien que pour vous : c'est une borne Schneider EVlink pro sur pied qui délivre sur ses 2 socles de prise de recharge en Type 3 EV PA et en simultané du 3 à 22kW fonction de votre VE ! bref, elle recharge quasiment tous les types de VE disponibles sur le marché, fonction de leurs capacités de recharges in board "of eco2urse"... alors, allez faire votre plein de courses en ayant fait l'appoint d'énergie électrique gratuitement, votre pouvoir d'achat ne s'en portera que mieux. Et la planète avec... Il est enfin nécessaire d'avoir un badge à retirer à l'accueil de l'Intermarché de Buc pour vous permettre la recharge de votre VE.
L'Assemblée Nationale choisit les bornes de recharge DBT.
A l’occasion du renouvellement de son parc de véhicules électriques, l’Assemblée Nationale choisit DBT pour s’équiper de bornes de recharge.
Installée au cœur de l’Assemblée, cette première borne DBT de type GNS équipée de deux prise 32A EV-PA permettra de recharger les véhicules du parc.
"Nous sommes plus que ravis et honorés d’avoir été choisis par une telle institution. Cette première installation marque le début d’une belle collaboration", a déclaré à cette occasion Hervé Borgoltz, PDG de DBT CEV.
Mitsubishi expérimente le smart-grid.
L'automobiliste est habitué à faire son plein quand il le souhaite, mais c'est plus difficilement possible avec une voiture électrique. Il y a des pics de consommation où il faut éviter de brancher son auto. L'expérimentation de Mitsubishi regroupe 5 voitures i-MiEV, avec leurs bornes de recharge, et 5 batteries d'i-MiEV, usagées qui servent de back-up, dans un immeuble dont le toit est entièrement recouvert de cellules photovoltaïques, avec une puissance de 20 kW.
Les chargeurs (3 kW chacun) sont bidirectionnels pour charger ou décharger les voitures, ou les batteries qui font office de back-up, et c'est le software qui commande le tout en fonction de la demande du réseau, ou du souhait des automobilistes pour avoir une voiture chargée au plus tôt, ou seulement le lendemain matin.
Cette démonstration est supervisée par le ministère japonais de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI), dans le cadre du Keihanna Eco-City Next-Generation Energy and Social Systems Demonstration Project.
http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=26450
Le 5000ème Renault Kangoo ZE sort de l’usine de Maubeuge.
Le 16 avril, les 2 000 salariés de l’usine Renault de Maubeuge (Nord-Pas-de-Calais) ont célébré la sortie de chaîne du 5 000ème Kangoo électrique.
Conçus et fabriqués en France, les Kangoo Z.E. et Kangoo Maxi Z.E. (2 et 5 places) sont construits sur les mêmes lignes de production que les Kangoo thermiques. Ces fourgonnettes 100% électriques sont commercialisées depuis le mois d’octobre 2011 à partir de 15 000 euros HT, bonus écologique déduit, dans 15 pays.
Entre octobre 2011 et fin mars 2012, le constructeur annonce 1967 immatriculations clients en Europe dont 1109 dans l’hexagone (768 en 2011 et 341 en 2012).
http://www.avem.fr/actualite-le-5000eme-renault-kangoo-ze-sort-de-l-usine-de-maubeuge-3099.html
LES ZELEctriciens : quelle bonne nouvelle pour Renault et toutes ses équipes ! apparament, vu sa couleur jaune, ce 5000ème kangoo est pour la Poste ! et que dire sinon du symbole sur cette photo de groupe où pour une fois le produit est derrière les humains qui l'ont fabriqué avec passion ! quel symbole de voir tous ces salariés fiers du travail accompli en équipe... poser devant le produit ! alors, les stars de demain du marketing et de la communication : les produits ou les humains qui les fabriquent ou les humains & les produits main dans la main ?!
Certification ISO 50001 pour 5 sites grenoblois de Schneider Electric.
Le spécialiste de la gestion de l'énergie, Schneider Electric, a annoncé récemment la certification ISO 50001 de ses 5 principaux sites implantés dans l'agglomération grenobloise et dans lesquels travaillent près de 5 000 employés.
La certification ISO 50001 sur le management de l'environnement et de l'énergie a été validée par des audits réalisés par l'Afnor. Elle établit un cadre qui permet de gérer l'énergie pour les installations des établissements commerciaux, industriels ou institutionnels. Visant une large applicabilité à travers tous les secteurs économiques des pays, la norme pourrait avoir un impact sur près de 60 % de la demande d’énergie mondiale.
Les solutions mises en œuvre par Schneider Electric, adaptées aux sites récents comme aux sites plus anciens, ont déjà permis, en moins de 4 ans, une réduction des consommations d'énergies de près de 30 %. Les installations sont complétées par l'intégration de bornes de recharge pour véhicules électriques sur chacun des sites, et de centrales photovoltaïques sur certains bâtiments.
Par ailleurs, un responsable Energie est nommé sur chaque site nouvellement certifié. Sa mission est notamment d'assurer la pérennité des performances énergétiques dans le temps, mais également de veiller aux performances des produits et équipements achetés, comme l'exige l'ISO 50001, par exemple au niveau des photocopieurs (énergie, consommation de papiers, …).
Les bâtiments sont de nature différente, notamment de par leurs dates de construction (de 1920 à 2005), la taille des bâtiments (de 1 à 7 étages) et de leurs activités : tertiaire, production, R&D…
Les collaborateurs Schneider Electrics ont été impliqués dans diverses actions de développement durable. Le volume des déchets a ainsi été réduit de 20 % en 4 ans, les consommations d'eau de plus de 50 %.
En juin dernier, le Hive, siège social du Groupe situé à Rueil - Malmaison (92), devenait le premier bâtiment au monde à être certifié ISO 50001. L'attribution de ce même label aux 5 sites grenoblois constitue une nouvelle étape marquante de ce processus.
Publié le 12/04/2012 à 07:40 - © Enerzine.com
DBT compte installer 400 chargeurs rapides en Europe en 2012.
A travers son partenariat technologique avec Nissan, DBT compte installer près de 400 Quick Chargers (QC) offerts par le constructeur japonais dans 16 pays européens d’ici à juin 2012. Pour DBT, l’objectif est de participer avec Nissan à l’essor d’un réseau de stations de recharge rapide à travers l’Europe, avec pour ambition l’installation de plusieurs milliers de bornes à l’horizon 2015.
"Dès les prochaines semaines, les conducteurs de véhicules électriques disposeront d’une infrastructure de recharge rapide à grande échelle leur permettant de recharger 80% des batteries de leur véhicule électrique en moins de 30 minutes, contre 4 à 8 heures pour les bornes de recharges publiques actuellement disponibles" indique DBT dans son communiqué.
Cette nouvelle génération de chargeurs sera mise en place à la fois en centre ville et dans les grandes agglomérations mais également dans les zones urbaines périphériques et les aires d’autoroute.
"Il s’agit là du plus important déploiement de bornes de recharges rapide en dehors du Japon. Fort de notre partenariat avec Nissan, nous allons très prochainement fabriquer plusieurs centaines de Quick Chargers pour toute l’Europe. Nous produirons ces QC depuis le site de production et d’assemblage de Sunderland (Angleterre)" commente Hervé Borgoltz, Président de DBT.
http://www.avem.fr/actualite-dbt-compte-installer-400-chargeurs-rapides-en-europe-en-2012-3068.html
Le tôlier français Grolleau lance une gamme de bornes de recharge.
Il en va des PME comme des hommes, leurs vies sont faites de virages et de changements de cap. La société angevine Grolleau n’échappe pas à cette règle. Née "tôlière" dans les années 60, elle s’est depuis recentrée sur la fabrication d’armoires électriques en aluminium pour les grands noms de l’énergie et des télécoms. Tout en proposant parallèlement ses services à l’industrie navale et ferroviaire.
Nouveau soubresaut en janvier 2012. L’entreprise annonce le lancement de sa propre gamme de bornes de recharge pour véhicules électriques. Une diversification plutôt logique selon Frédéric Grandgeorge, chef de projet technique chez Grolleau. "Une borne, c’est une structure métallique dans laquelle est intégrée une distribution électrique et de l’intelligence. C’est finalement un produit assez similaire à une armoire électrique. La grande différence, c’est que les bornes de recharge sont destinées au grand public alors que nos armoires sont utilisées dans un cadre professionnel."
Trois bornes, trois modes de recharge.
Des premières réflexions technique au lancement commercial de la gamme, Grolleau mettra finalement près de deux années pour formaliser sa nouvelle activité. Durant ce laps de temps, la PME signe notamment un partenariat avec la start-up girondine Evtronic, spécialiste des problématiques homme-machine. "Nous disposions déjà d’un véritable savoir-faire pour les contraintes de ventilation, d’étanchéité ou de robustesse. A l’inverse, la partie interface avec l’utilisateur était moins évidente pour nous." Une force de frappe technologique qui permettra finalement à l’entreprise de lancer non pas pas un mais trois modèles de bornes sur le marché : " normale" (3 kW, temps de recharge compris entre six et huit heures), "accélérée" (22 Kw, deux ou trois heures) et "rapide" (50 kW, autonomie supplémentaire de 40% en cinq minutes).
Toutes ces bornes sont équipées d’un logiciel de gestion technique, d’un lecteur RFID, d’une application GSM (paiement…) ou encore d’un système d’optimisation de l’énergie. "D’autres innovations sont attendues sur la gestion du parc. A terme, nous souhaitons proposer un système de supervision qui permettrait à l’utilisateur de savoir où se trouvent les bornes et leur état de fonctionnement." Conçue principalement pour les entreprises et collectivités, cette gamme est complétée par des "coffrets de recharge" destinés aux particuliers et par des solutions spécifiquement adaptées aux copropriétés.
Onze bornes installées dans la métropole rennaise
Face à une concurrence qui s’annonce abondante (Legrand, DBT…), Grolleau peut déjà s’enorgueillir d’une première belle référence. La PME angevine a en effet remporté l’appel d’offres de la métropole rennaise pour son réseau de bornes de recharge. Une infrastructure inaugurée fin 2011. "Nous avons remporté ce marché en partenariat avec un intégrateur. Il était chargé d’installer les équipements et de mettre à disposition la puissance électrique nécessaire. Nous avons déployé neuf bornes normales et deux de charges rapides. Elles sont implantées sur les parkings publics et sur les installations des services techniques de la ville."
A ce contrat prometteur s’ajoute l’implantation d’une borne de recharge, le 6 février, sur le parking du centre commercial "L’Autre Faubourg" à Cholet. Une installation très symbolique. Il s’agit en effet du premier équipement de recharge pour véhicules électriques mis en service dans le Maine-et-Loire, le département d’origine de Grolleau. Comme quoi, malgré les virages et les changements de cap, les PME – comme les hommes – n’oublient jamais leurs racines.
Grolleau en bref…
Directeur Général : Laurent Marbach
Siège : Montilliers (49)
Effectif : 140
Chiffre d’affaires : 16,3 millions d’€ (exercice clos en mars 2011)
Prix des bornes : 4 000€ (charge normale) ; 5 000€ (charge accélérée)
http://www.cleantechrepublic.com/2012/04/02/tolier-francais-grolleau-gamme-bornes-recharge/
Les ZÉLÉctriciens : une bonne nouvelle de plus sur le front du Made In France et qui vient grossir les rangs des industriels nous proposant des gammes de bornes de recharge électrique ! bienvenue à Grolleau, à ses équipes et à ses produits. Vous avez vu, on voit aussi une photo d'un humain soit d'un salarié de Grolleau à l'œuvre avant de voir un produit, c'est un beau symbole... nous ne manquerons pas de revenir vers vous dès que nous en saurons plus sur leurs produits, leurs gammes, les tarifs, leur labellisation ZE & EV ready... à suivre !
Electricité : 2/3 des logements anciens ne sont pas sûrs.
Même si, depuis 2009, un diagnostic électrique est obligatoire pour vendre un logement, des millions d'habitations ne satisfont pas aux normes en vigueur, voire se révèlent dangereuses.
La sécurité électrique a encore bien des progrès à faire. Après avoir épluché 6 000 diagnostics électriques obligatoires (réalisés depuis 2009 pour la vente d'un logement de plus de 15 ans), l'Observatoire national de la sécurité électrique en déduit que les deux tiers des logements testés présentent des anomalies. Principaux problèmes identifiés : l'absence de mise à la terre (79% des maisons et logements collectifs) et utilisation de matériels vétustes ou inadaptés (74% des cas) tandis que 40% des logements sont équipés de fusibles ou disjoncteurs inadaptés.
L'observatoire note également que les parties communes, pourtant très fréquentées, sont encore plus mal loties. En effet, dans 83% des sites visités, le matériel utilisé présente des risques d'électrocution (matériel vétuste, absence de protection des fils sous plinthe ou goulotte) et 87% des bâtiments ne disposent pas d'une liaison équipotentielle principale (mise à la terre de toutes les canalisations métalliques: eau, gaz, chauffage…).
160 ans de travaux pour remettre aux normes les logements concernés
Selon l'Observatoire, 400 000 logements sont testés et sécurisés chaque année mais il en arriverait 300 000 autres chaque année présentant des risques. A ce rythme, il faudrait 160 ans pour traiter l'ensemble des 16 millions de logements construits avant 1974.
A défaut de créer de nouvelles normes et autres diagnostics, les professionnels de l'électricité soutenus par des associations de consommateurs estiment que des progrès doivent être faits, notamment pour améliorer la sécurité des locataires. En effet la loi définissant un logement décent intègre les installations électriques mais manque de précision. Par ailleurs, il reste un gros travail de sensibilisation à effectuer à effectuer auprès des bailleurs, syndics et copropriétés afin d'inspecter les parties communes.
80 000 incendies d'origine électrique par an
"Le risque d'incendie électrique ne se réduit pas au fil des années, explique Philippe André, président de l'Observatoire de la sécurité électrique. Sur les 250 000 incendies domestiques enregistrés chaque année, 80 000 sont d'origine électrique."
Pour sensibiliser les plus réticents, il rappelle que ces incendies coûtent plus d'un milliard d'euros par an et que les accidents survenus sur des parties communes peuvent entraîner de lourdes conséquences de responsabilité civile et pénale pour les bailleurs ou les copropriétés.
Copyright © 2012
Flotte de véhicules électriques d’entreprise : les critères à prendre en compte pour sa mise en place.
Dans le cadre du plan de développement du véhicule électrique, le ministère de l’écologie prévoit de porter les infrastructures de charge publiques à environ 60 000 d’ici à 2015 et à 400 000 d’ici à 2020.
Plusieurs conférences sur la recharge des véhicules électriques se sont tenues dans le cadre du salon EcarTec à Paris. Une transition vers l’énergie décarbonée qui nécessite d’adapter le contrat d’énergie et d’anticiper les travaux de gros œuvre.
Pour la troisième édition du salon Ecartec à Paris, Porte de Versailles du 3 au 5 avril, plusieurs conférences étaient organisées sur le salon. Certains intervenants ont choisi de mettre l’accent sur les principaux points à prendre en compte lors de l’installation d’une infrastructure dédiée aux véhicules électriques. Lors de l’intervention de Thierry Mansuy, chargé d’affaires chez Schneider Electric, il était surtout question des flottes d’entreprises.
Le premier critère à prendre en compte concerne l’usage du véhicule électrique et les parcours journaliers moyens. "La moyenne française est de 35 à 40 km/jour", rappelle Yann Pitrou, responsable grands comptes de la division industrie de GE. Une fois cette question résolue, il est nécessaire de choisir une technologie pour la recharge des véhicules :
- La recharge normale nécessite entre 6 à 8 heures en monophasé en 16 A.
- La recharge accélérée ou semi-rapide ne demande qu’une heure en 22 A et en triphasé.
- Enfin, la recharge, rapide, s’effectue en 15 à 20 minutes, en courant continu. Très peu de bornes de recharges rapides sont actuellement disponibles.
"Nous souhaitons promouvoir la recharge normale en 3 kW, afin de profiter du tarif heures creuses d’EDF", indiquait Thierry Mansuy.
Un autre critère important à régler concerne la gestion d’énergie lorsque la recharge concerne plusieurs véhicules simultanément. De ce choix dépend ensuite l’adaptation du contrat avec le fournisseur d’énergie, le type de bornes de recharges, de batteries, de prises et le mode de charge du véhicule.
Pour le moment les standards européens en matière de connectique des véhicules ne sont pas harmonisés.
Les travaux d’adaptation de l’installation électrique existante sont également à prendre en ligne de compte, car tout cela impacte le coût global de l’installation.
Par exemple, sur un chantier type, le génie civil a représenté 22 % du budget, contre 16 % pour l’électricité, 26 % pour les armoires de distribution et tout de même 36 % pour les bornes électriques proprement dites.
Enfin, le dernier élément à prendre en compte relève à la fois de la technologie des bornes de recharge et de la gestion technique centralisée de l’énergie. Il est en effet possible de mettre un place un mini-smartgrid pour gérer au mieux la recharge d’électricité par rapport aux autres besoins du bâtiment. Cette technologie requiert un certain type de bornes, de batterie et entre bien sûr en ligne de compte dans le budget final.
Dans son plan d’action national, le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement a pour objectif la mise sur le marché de 450 000 véhicules électriques d’ici à 2015 et de 2 millions de véhicules électriques d’ici à 2020. Dans ce contexte, les véhicules utilitaires d’entreprise représentent le potentiel le plus important.
Recharge rapide : le match Combo vs ChaDeMo.
Comme vous le savez peut être, il n’y a pas encore de norme unique pour la recharge des véhicules électriques.
Le Japon (pays où sont apparus en premier les véhicules à batterie lithium-ion, tels que la Mitsubishi i-MIEV et la Nissan Leaf) a toutefois pris une longueur d’avance pour la recharge rapide. Il a crée le consortium ChaDeMo, qui regroupe 430 membres autour de poids lourds comme Mitsubishi, Nissan, Toyota, mais aussi PSA et Siemens. A ce jour, 878 bornes de recharge rapide ont été déployées au Japon et 238 dans le reste du monde.
Mais, les japonais ne sont plus seuls. Les américains de Ford et GM se sont associés aux allemands de BMW, Daimler et Volkswagen pour créer Combo. L’intérêt de ce standard est qu’une seule prise est nécessaire pour assurer la recharge, qu’elle soit lente ou rapide. C’est une nouvelle compétition qui commence.
Le consortium ChaDeMo a pris une certaine longueur d’avance, puisqu’une vingtaine de pays l’ont adopté. Par ailleurs, la i-MIEV et la Leaf sont déjà compatibles avec la recharge rapide. Le seul problème est qu’il faut une prise en plus. C’est pour cela que la Leaf a deux orifices au niveau de la recharge. Par contre, l’intérêt vient du fait que l’énergie électrique du véhicule peut venir alimenter la maison. Le Japon mène la bataille, car il ne veut pas souffrir du "syndrôme des Galapagos" (synonyme d’isolation). Il veut pousser son avantage, alors que la recharge Combo ne devrait pas arriver avant 2013. Ce match des standards n’est pas sans rappeler les batailles autour des magnétoscopes à l’époque (VHS vs Betamax) et des DVD (avec le Bluray qui l’a emporté face au HD DVD). Les deux standards pourraient coexister un certain temps, mais il est fort à parier qu’on arrivera sans doute à un standard unique, tôt ou tard.
Les ZÉLÉctriciens : surprise sur prise ! et une prise de plus, une... une prise "double emploi" ?! à suivre... au final, ce seront les usagers qui trancheront... à l'usage. Que faut t'il, faire simple quand on sait déjà faire compliqué ?! multiplier les prises, les câbles, les standards... sans doute pas. Il y a tant d'acteurs et d'intérêts en jeu, si on se retrouve avec 2 ou 3 standards au final, ce sera déjà pas si mal... une fois qu'on a bien appris les prises, comme au judo, la recharge électrique à la maison ou à l'extérieur se fait toute seule avec un peu d'entraînement ! on l'a bien appris et fait quotidiennement avec les téléphones portables et tous les multiples modèles et types de branchements, rappellez-vous, avant l'arrivée des smartphones plus simples à brancher... hé bien là, les prises et socles de prises sont bien plus gros, visibles, facilement raccordables et reconnaissables, so watt ?! à suivre...
ABB dévoile son nouveau chargeur rapide Terra SC.
ABB vient de lancer le Terra Smart Connect (SC), un nouveau chargeur rapide DC low-cost destiné au marché européen avec un prix de vente annoncé à moins de 10 000 €.
"Terra SC est une station de recharge optimisée pour les parcs de VE d’entreprise, les lieux de stationnement publics et les parkings de zones commerciales. Il s’agit d’une solution économique, simple à installer et à utiliser avec un temps de recharge très rapide. L’autorisation d’accès par code d’identification (PIN) garantit sécurité, efficacité et facilité de gestion d’une flotte de VE." commente ABB dans son communiqué.
Conforme au protocole CHAdeMO, il permet la recharge complète d’un véhicule électrique en 30 à 120 minutes seulement. Selon les besoins, il peut également être équipé de deux prises classiques (charge lente en 8 heures) pour recharger plusieurs VE simultanément.
Un écran tactile 8 pouces assiste l’utilisateur dans la procédure de charge tandis qu’une connexion internet permet la télésurveillance, la télémaintenance, les mises à niveau fonctionnelles, le suivi des usages et des consommations par conducteur, ainsi que le calcul du CO2 non émis.
http://www.avem.fr/actualite-abb-devoile-son-nouveau-chargeur-rapide-terra-sc-3065.html
Les ZÉLÉctriciens : encore une good news sur le front des bornes de recharge accélerée ou rapide en courant électrique continu pour les VE équipés en Type 4 ou CHAdeMO ! merci à ABB très grande entreprise suisse de nous fournir ce matériel sobren simple et fin, à des tarifs de plus en plus accessibles et qui vont surtout permettre de développer les infrastructures de recharge rapide occasionnelle ! une borne pour recharger les VE équipés en socle de prise de Type 4 type Nissan Leaf, Peugeot Ion, Citroën C-ZERO, Mitsubishi I-Miev... à suivre ! le Quick Charger de DBT commence à avoir des petits frères et sœurs... aux dernières news, ce chargeur de ABB recharge jusqu'à 20 kW maximum en courant continu (il recharge directement la batterie des VE qui l'accepte), alors que le chargeur de DBT recharge lui jusqu'à 50 kW dans les mêmes gammes de prix... bref, la compétition bat son plein... retenez que ce type de borne est une "borne chargeur", ce qui est le cas de toutes les bornes qui fonctionnent en courant continu qui injectent le courant directement dans la batterie lithium-ion du VE ! et en plus, elle peut avoir aussi 2 socles de prise en Type 3 EV PA en 16A 3,3 kW, que demander de mieux... pour recharger en normal et en simultané quasiment tous les VE disponibles ayant un câble avec une prise de Type 3 EV PA.
Nissan convertit 1 million de personnes à l'électromobilité.
Avec son programme "The Big Turn On", Nissan compte bien convertir l’Europe à la conduite 100% électrique. A l’issue de 100 jours de campagne de promotion, la ville la plus "convertie aux véhicules électriques" se verra offrir 30 bornes de recharge rapide. Coup d’œil sur une opération coup de poing en faveur de la mobilité zéro émission.
La campagne "The Big Turn On" (qui pourrait être traduit par "le grand démarrage") va durer pendant 100 jours. Menée sur tous les supports digitaux, elle va permettre de sensibiliser le plus grand nombre. Répartie sur la France, l’Angleterre, l’Allemagne et aux Pays-Bas, la stratégie de promotion va combiner essais de 24h en concessions et évènements sur la toile pour une résonance aux dimensions européennes.
Pour convaincre les utilisateurs de rouler 100% électrique, Nissan s’appuie sur une stratégie qui s’articule en plusieurs points. Premièrement, le constructeur souhaite démontrer à chaque conducteur que la LEAF est une alternative viable à leur véhicule thermique. Des essais gratuits sont proposés sur simple inscription sur le site pour permettre à tous de découvrir les multiples avantages du tout électrique. Avec ces tests, Nissan va démontrer que les véhicules électriques sont tout aussi sûrs que leurs homologues thermiques et que l’autonomie ne doit pas être une angoisse permanente, car elle est tout à fait adaptée aux utilisations dont elle fait l’objet.
LES PRINCIPAUX POINTS DE LA CAMPAGNE "THE BIG TURN ON"
Une véritable révolution, un virage électrique tenu pendant 100 jours autour d’une campagne digitale d’ampleur ;
Essais gratuits pendant 24h de la Nissan Leaf sur inscription sur le site de l’évènement.
30 bornes de recharge rapide offertes à la ville la plus "convertie aux véhicules électriques" ;
L’objectif est de sensibiliser et convaincre 1 million d’européens à la conduite électrique ;
L’européen ayant rallié le plus de monde se verra offrir une Nissan LEAF ;
Les bornes fournies par Nissan à la ville la plus convertie, seront des "Quick Charger" : ceux-ci répondent à la norme internationale CHAdeMO et permettent de recharger une batterie vide à 80% en seulement 30 minutes.
La révolution électrique est donc en marche pendant une centaine de jours pendant lesquels vous pouvez apporter votre soutien sur les différents supports.
L’engagement de Nissan est confirmé par Paul Willcox, Senior Vice President for Sales and Marketing, Nissan Europe "En tant que pionnier dans le secteur de l’électrique, Nissan a été le premier constructeur à proposer la voiture électrique à grande échelle avec la LEAF. Avec son partenaire Renault dans l’Alliance, Nissan s’engage pleinement dans la mobilité électrique en investissant plus de 4 milliards d’euros dans cette technologie. Il est tant maintenant de transmettre en Europe les messages sur les bénéfices apportés par l’électrique et de démontrer que la LEAF est une véritable alternative à l’automobile traditionnelle. Il s’agit de la mission du projet The Big Turn On"
Rendez vous sur le site internet du mouvement TBTO www.the-big-turn-on.fr et sur les réseaux sociaux : Facebook.com/nissanLEAFfrance.
Mindset révolutionne les batteries pour véhicules électriques.
Nous annoncions le 25 janvier dernier les percées technologiques du partenariat entre Mindset Holding AG et H-TECH, qui doublaient la capacité de stockage des batteries lithium-ion. Une nouvelle série de tests viennent confirmer la véracité de ces découvertes qui pourraient bien ouvrir de nouvelles perspectives pour les véhicules électriques.
La société liechtensteinoise Mindset Holding AG est spécialisée dans la conception et la production de véhicules électriques ultra-efficients. De son coté, l’entreprise helvétique H-TECH AG s’occupe de brevets et de technologies dans le domaine des accumulateurs.
Plus tôt en début d’année, les deux partenaires annonçaient qu’ils avaient réussi la prouesse de doubler la capacité de stockage d’énergie. Chaque kilogramme de batterie pouvait désormais embarquer 0,26kWh au lieu de 0,13kWh auparavant. Cette augmentation de plus de 100% de la capacité de stockage n’était pas le seul avantage de la technologie d’anodes et de cathodes développées sur les travaux du Dr Jörg Hempel. Les batteries de H-TECH se rechargent également plus rapidement que la moyenne, et ceci grâce aux qualités thermiques du dispositif.
Déjà testées par l’institut de contrôle technique allemand TÜV réputé pour ses protocoles de certification très exigeants, les batteries ont subi une nouvelle mise à l’épreuve lors de la série de tests du Touring Club Suisse. Relayés ce matin par communiqué de presse, les résultats sont positifs et confirment les performances déjà annoncées par les deux entreprises : l’autonomie des véhicules électriques peut désormais réellement être améliorée de 75% grâce à son bloc de batteries de 200kg embarquant 52kWh.
Lors de la dernière annonce, les dirigeants se voulaient tout de même réservés pour éviter une spéculation sur le titre de Mindset. Cependant le titre avait tout de même explosé sur les 48 heures après l’annonce. Retourné, depuis, à un niveau de croisière, le titre n’est pas à l’abri de rebondir à nouveau après la confirmation solide de telles découvertes…
À lire également : Mindset Holding AG et H-TECH AG doublent la capacité de stockage des batteries Lithium-Ion
La maison écologique qui aime la voiture électrique.
Située dans un quartier pavillonnaire, cette maison high tech de 220 m2 ferait un malheur dans une agence immobilière.
Son étiquette énergie est A++ avec une consommation hallucinante de - 173 kWhep/m2 an. De par sa conception (orientation, toiture végétalisée) et les technologies employées (pompe à chaleur, panneaux photovoltaïques, smart grid), elle produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.
Maisons France Confort vient d’inaugurer à Saint-Priest, en banlieue de Lyon, une maison à énergie positive qui est la plus performante d’Europe. Un projet qui fait la part belle à la mobilité électrique puisque la maison MFC 2020 permet de recharger une BMW ActiveE.
La maison concept MFC 2020 est même capable chaque jour de fournir l’équivalent de 60 km d’autonomie à une voiture électrique.
Et c’est là que ça devient intéressant. BMW a décidé de s’associer à ce projet innovant avec une ActiveE, qui sera utilisée pendant 18 mois. Ce partenariat coïncide par ailleurs avec le déploiement d’une flotte de 10 véhicules pour des tests en France avec des entreprises.
Voir la vidéo :
La maison du futur de Saint-Priest accueille également une borne de recharge de Schneider Electric (à l’extérieur sous un auvent qualifié de "carport"), doublée d’une wall box dans le garage. Bien évidemment, la recharge est programmable pour bénéficier des heures creuses.
Résolument d’avant garde, avec du smart grid à tous les étages, la maison MFC 2020 n’est pas à vendre (plus à vendre car une famille en a fait l’acquisition et l’occupera fin 2013). En revanche, Maisons France Confort va décliner une partie de ces technologies à son catalogue.
Le premier constructeur de maisons individuelles de l’hexagone pense que les habitations du futur accueilleront des bornes de recharge. Il se dit même prêt à proposer un véhicule électrique en option…
http://www.france-mobilite-electrique.org/spip.php?page=article&id_article=3105
Les ZÉLÉctriciens : ce qui nous interpelle dans cette expérimentation en live, c'est la présence d'une borne de chez Schneider Electric qui nous intéresse tout particulièrement et inconnue à notre bataillon : la borne rectangulaire EVlink, "dérivée" de la gamme EVlink pro ?! mais surtout avec 1 seul socle de prise en Type 3 EV PA sur son côté droit ! elle doit délivrer comme la wallbox EVlink résidentiel du 3 kW en 16A, si plus (mais pourquoi plus à la maison pour recharger la nuit...), nous vous tiendrons au courant quand à l'arrivée sur le marché de cette nouveauté ! qui doit être plus abordable du coup aussi... à suivre doublement ! les ZÉLÉctriciens pourront vous la proposer à l'installation dans les semaines qui viennent, sa blancheur est du plus bel effet... quand au câble posé "sur les graviers", il est Type 3 EV PA côté borne et en Type 1 côté VE BMW ActiveE. Merci donc à Schneider et à ses équipes de répondre à un besoin non pourvu dans leur gamme de bornes déjà très bien fournie... bref, si son ramage se rapporte à un tarif accessible pour le plus grand nombre, tous les espoirs sont permis...
Renseignements pris, ce modèle fait partie de la gamme EVlink pro ! borne murale avec 1 ou 2 socles de prises, 2 Type 3 EVPA ou 1 Type 3 EVPA tout seul, en monophasé ou en triphasé de 3 à 22kW ! apparament, sur la photo, c'est la version avec 1 seul socle de prise en Type 3 EVPA, modèle dans cette gamme EVlink pro qui s'utilise aussi bien en extérieur qu'en intérieur et dont la robustesse apparente parle d'elle même... pro signifiant usages intensifs. A suivre... cette borne dans cette configuration doit donc délivrer du 3,3kW en 16A monophasé !
Un pick-up électrique chez Renault !
On savait déjà qu'il était possible d'acheter des voitures électriques, mais nous avons eu la surprise de découvrir au salon Ever Monaco, que les versions spéciales du Kangoo diesel sont aussi disponibles avec la motorisation électrique. Voici donc le Kangoo Z.E pick-up. Le premier du genre en Europe ! Ce pick-up n'est pourtant pas fabriqué par Renault. C'est le carrossier Durisotti qui effectue ce travail, mais à la limite, le client n'a pas à le savoir. On peut commander ce Kangoo comme un autre Kangoo, directement chez le concessionnaire Renault. Durisotti est en effet partenaire Renault de longue date, et il y a toute une gamme de véhicules spéciaux Durisotti (à moteur diesel) que Renault distribue déjà.
http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=26427
Pour mettre fin aux rumeurs sur les types de prises à implanter.
Aujourd’hui, une volonté européenne légitime tend à uniformiser les prises de charge des véhicules électriques. Toutefois le choix entre la prise de type 2 et la prise de type 3 n’est pas encore défini pour ce qui concerne les charges "normale" et "semi-rapide".
Il apparaît que la législation française impose en milieu public une sécurité qui n’existe pas sur la prise de type 2. En revanche, il est quasi établi que le type 2 devienne universel chez les constructeurs de véhicules électriques pour équiper la connexion côté véhicule.
Ces derniers jours, certains blogs amateurs se sont amusés à diffuser de fausses informations sur le choix définitif des types de prises à implanter dans les infrastructures, parfois avec autant d’audace que d’ignorance. Pour dissiper le trouble que peut semer ce genre de pollution médiatique, l’Avere-France rappelle que les instructions relatives concernant les implantations de bornes de charges sont contenues dans le LIVRE VERT, seul document officiel faisant office de manuel pratique.
Il convient donc à ce jour, en l’absence de toute autre information officielle, de suivre les instructions du LIVRE VERT qui précise qu’à des fins d’universalité de la charge, il est recommandé d’intégrer aux bornes de recharge normale de 3 kVA ou de 3 à 22 kVA les deux socles de prise suivants :
- un socle de prise type E/F (prise standard avec terre) permettant de répondre à l’ensemble des besoins des véhicules d’ancienne génération, de quadricycles, de certains véhicules hybrides rechargeables ou autres moyens de transport (scooter etc.) ;
- un socle de prise 62196-2 Type 3, qui est la seule prise actuellement conforme à la réglementation française pour le Mode 3.
http://www.france-mobilite-electrique.org/spip.php?page=article&id_article=3117
L'offre de véhicules électriques explosera dans les 3 prochaines années.
C'est ce que révèle une récente étude d'IHS Automotive qui prévoit une offre de 75 modèles dès 2015. Le frémissement était d'ailleurs palpable sur le Salon de Genève qui s'est tenu début mars.
Selon Jim Dorsey et Stewart Pedder, analystes chez IHS, la concurrence va très rapidement se durcir sur le marché encore embryonnaire du véhicule électrique. Ainsi, selon une récente étude d'IHS Automotive Supplier Business, les prévisions font état de "45 constructeurs impliqués sur ce marché à l'horizon 2015, pour un total de 75 modèles en commercialisation". Même si de nombreux paramètres sont encore incertains et rendent complexes le jeu des prévisions de ventes, le marché du véhicule électrique "pourrait atteindre à cette date un total allant de 700 000 unités à 1 million d'unités".
Un rôle moteur pour la Chine
Selon l'étude, le marché du VE suivra les nouveaux paradigmes qui s'imposent dans l'industrie automobile : une concurrence sur le véhicule en tant que tel, mais aussi dans le domaine des infrastructures et des nouveaux services associés. En outre, cette concurrence sera exacerbée entre les constructeurs traditionnels et les nouveaux entrants, principalement les constructeurs chinois. Le marché chinois est d'ailleurs pressenti comme un important levier de croissance pour le VE et quelque 35 lancements de véhicules, prioritairement ciblés sur cette région, sont attendus d'ici 2015.
Convergence des constructeurs vers le VE
D'une manière générale, l'étude révèle que tous les constructeurs, même ceux qui considéraient le VE comme une simple niche il y a quelques années, préparent désormais une offre "électrique". Certains ont d'ailleurs déjà des produits disponibles quand d'autres sont en phase d'expérience-pilote. Jim Dorsey et Stewart Pedder citent l'exemple de Honda. Après avoir privilégié l'hybridation et les recherches sur la pile à combustible, le groupe japonais a décidé mi-2010 de lancer aussi une offre de produits électriques. Les produits arriveront sur le marché dès cette année, dans un premier temps au Japon et aux Etats-Unis.
Renault Zoé, une avancée décisive ?
En clair, tout le monde s'y met. "Après des années où il pouvait encore y avoir des hésitations, le véhicule électrique et les autres énergies alternatives ont bel et bien fait leur retour sur l'agenda de tous les constructeurs. L'enjeu global du contrôle des émissions de CO2 et de la basse consommation prend toujours plus d'importance pour les Etats et le consommateur. Et le phénomène est encore accentué par la forte volatilité du prix des carburants à la pompe, même s'il y a de grandes différences selon les régions du globe", soulignent Jim Dorsey et Stewart Pedder. Cette tendance a d'ailleurs été vérifiée sur le Salon de Genève, qui s'est tenu début mars. D'une part, à l'ouverture du Salon, les Chevrolet Volt et Opel Ampera ont reçu le titre convoité de "Voiture de l'Année", succédant à la…Nissan Leaf. D'autre part, les nouveaux modèles électriques, et surtout les concept-cars électriques, étaient légion (Mercedes, BMW, Honda, Infiniti, Pininfarina, Tesla, Mia…). Enfin, Renault a frappé les esprits en dévoilant la version définitive de la Zoé, son modèle "de masse" 100 % électrique. Un véhicule au design séduisant et proposé à un prix d'accès relativement accessible une fois le bonus déduit (15 700 euros).
Encore des freins récurrent au développement du VE
Cependant, l'étude d'IHS pointe aussi des freins récurrents à un développement plus significatif du véhicule électrique. Tout d'abord, le développement des infrastructures s'opère de façon trop éparpillée et à un rythme peu soutenu. "Il faut non seulement une coopération des acteurs sur toute la chaine de valeur, mais aussi de la standardisation", indiquent Jim Dorsey et Stewart Pedder. De surcroît, "la batterie demeure le maillon faible de l'écosystème et devrait le rester dans les années à venir", à cause de l'autonomie et du coût. Enfin, la crise européenne n'arrange rien, car de nombreux états ne peuvent budgétairement pas débloquer des enveloppes massives pour nourrir les aides au décollage de la filière.
Article écrit pour la Newsletter du véhicule électrique - Collaboration Avere-France - Journal de l’Automobile
Copyright photo : UnitedPictures
Bornes de recharge : Renault annonce la fin du "Type 3" !
Il existe plusieurs standards pour les prises destinées aux véhicules électriques. Cette pluralité est clairement un frein au développement de la voiture électrique, puisqu'au niveau des infrastructures, ceux qui devraient investir ne savent quel standard choisir.
Nous avions déjà indiqué que Renault, qui utilise le standard "Type 3" (à gauche sur notre illustration) sur les Kangoo et Fluence ZE, était passé au "Type 2" sur la Zoe (à droite sur notre illustration). Il y a alors une anomalie, l'emploi de 2 standards. Nous avons contacté un directeur de la gamme technique X10 (Zoe) de Renault pour connaitre les intentions du constructeur, et celles-ci sont très claires. Les futures versions des Kangoo et Fluence adopteront les mêmes spécifications que la Zoe, soit le Type 2, qu'on connait également sous le nom de son inventeur, l'allemand Mennekes. Il faut donc prévoir qu'il n'y aura plus une seule voiture électrique au standard Type 3 en production à l'horizon 2014.
C'est une bonne et grande nouvelle, toutes les voitures électriques européennes respecteront le même standard, et pourront se brancher sur la même prise. Les milanais par exemple, pourront venir en France et utliser les bornes françaises. La prise de Type 2 est en effet déjà largement utilisé partout en Europe, avec le soutien de l'Union Européenne, bien heureuse d'aboutir à un standard. Notre illustration présente Günther Oettinger, membre de la commission européenne, commissaire en charge de l'énergie. Il soutient le Type 2 comme l'ensemble des constructeurs automobile par le biais de leur association professionnelle, l'ACEA. On se rend compte d'ailleurs que s'il existe un lobby en faveur du Type 3, il n'y a aucun industriel de l'automobile pour en faire partie... Au-delà de la politique, les constructeurs se sont avant tout décidé pour la suprématie qualitative du Type 2, qui permet des recharges à 44 kW, quand le Type 3 est limité à 22 kW.
Ceux qui projettent d'investir dans les infrastructures de recharge pour voitures électriques n'ont désormais plus à hésiter. Il suffit de suivre l'exemple de Renault. Bien sûr, tous les fabricants savent faire aussi bien des bornes Type 2 ou Type 3, et le prix est le même.
http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=26423
Les ZÉLÉctriciens : c'est une nouvelle importante en ce qui nous concerne tous acteurs et clients ou futurs clients de la mobilité électrique mais qui mérite des précisions, des explications ZÉLÉctriques et aussi de la tempérance ; autant savoir précisement de quoi il est question aussi : il faut bien faire au départ la distinction entre les fabricants de bornes de recharge et les fabricants de socles de prise et prise ! un fabricant de prise comme l'espagnol Scame pour la type 3 EV PA qu'il fournit à Schneider, Legrand, DBT ou d'autres fabricants de bornes en socles de prise et prises de Type 3 EV PA ; ensuite, il n'y a à ce jour aucun VE équipé en socle de prise de type 3 EV PA côté VE comme sous entendu dans cet article ! soit seulement du type 1, 2 et/ou 4 ! par contre, il y a beaucoup de bornes de recharge électriques équipées et disponibles en socle de prise de Type 3 EV PA ! la complexité actuelle du marché du VE côté branchement électrique tient au fait que d'un côté VE et d'un côté borne on est encore dans une certaine "cacophonie" (que nous expliquons aussi ici même très clairement dans l'onglet VE - prises de tête) pour tout un tas de raisons techniques, économiques, européennes, que des programmes de test via des subventions nationales et européennes sont engagés en parallèle, que tout va tr!s vite aussi, parfois trop... ; une fois la compréhension acquise en matière de branchements électrique pour les VE, tout va nettement mieux aussi...
Concernant la recharge électrique à domicile, les wallbox avec socle de prise en Type 3 EV PA fonctionneront toujours parfaitement bien étant parfaitement compatibles avec le Type 2 côté VE ou d'autres Types, sachant qu'à domicile, et c'est un point très important, on est sur des puissances moyennes installées & recommandées de recharge électrique de 16A 3,3kW voir 32A 6,7kW, pas plus, pour des raisons purement économiques pour les particuliers !
La recharge électrique en 43kW triphasé notamment sera réservée essentiellement aux bornes de recharges extérieures occasionnelles hors domicile type accélérée ou rapide. La prise et socle de prise de Type 3 EV PA accepte jusqu'à 22 kW en triphasé soit un temps de charge d'1 heure seulement pour une batterie de 22 kW ! alors, entre le Type 2 qui accepte en triphasé jusqu'à 43kW soit 50mn de recharge, soit seulement 10mn de de gagné au final, pour le double de puissance injecté ?!
Ne jetons donc pas la pierre ou l'anathème à aucun acteur économique de cette grande chaîne de la mobilité électrique quelqu'il soit, tant les investissements financiers et humains sont conséquents pour certains et remarquables donc respectables ; cette évolution était somme toute assez normale et prévisible dans le cas d'une plus grande standardisation et uniformisation du marché de la recharge des VE donc d'une meilleure acceptation par les usagers ; c'est maintenant aux fabricants de bornes de recharge électrique de s'adapter à cette nouvelle donne, si tenté que cela soit nécessaire sur la recharge à domicile. Et restons vigilants quand aux propositions aussi des constructeurs de VE en la matière ! à suivre... alors, après la rencontre du 3ème Type, voici venu la rencontre du 2ème Type en complément !
La Baule-Escoublac accueille ses premiers véhicules électriques.
La Ville de la Baule-Escoublac (Loire Atlantique) s'est vue remettre le 20 mars dernier les clés des premières voitures électriques issues du groupement de commandes des véhicules électriques piloté par le Groupe La Poste et coordonné par l'UGAP, la centrale d’achat public.
La Baule-Escoublac est engagée dans une démarche d’électromobilité depuis 2001 et depuis l'instauration de la Loi sur l'air, la commune a décidé d'investir dans les véhicules à énergie décarbonnée.
Aujourd'hui + 25 % des véhicules de la commune sont à énergie renouvelable avec 18 goupils, 3 berlines mutualisées entre les services, une fourgonnette et 3 Solex électriques affectés à l'entretien et à la maintenance des sanitaires sur la plage.
Si jusqu'à présent, les véhicules électriques proposés sur le marché n’offraient pas une autonomie suffisante pour satisfaire aux besoins de la communauté de communes, la Baule-Escoublac a trouvé satisfaction avec les véhicules issus du groupement de commandes : la Kangoo ZE et la Peugeot Ion.
Les déplacements de courte distance des services de la commune, inférieurs à 50 km par jour, permettent à La Baule-Escoublac de privilégier ce choix. Les subventions de l’État, avec 5 000 euros par véhicule, permettent de limiter les écarts de prix avec des véhicules thermiques.
Un long travail d'étude, de concertation et de construction d'un appel d’offres a été mené pendant 2 ans par un groupement de commandes rassemblant pour la première fois au monde 20 acteurs du secteur privé et du secteur public. Objectif : atteindre une masse critique permettant de faire naître une offre de véhicules électriques répondant aux usages, compétitive et viable économiquement. Au total, un engagement ferme de 23 000 voitures sur 5 ans auprès des constructeurs automobiles.
Ce groupement, piloté par Le Groupe La Poste, a désigné comme coordonnateur, l'UGAP, porteur des besoins de l'Etat, des entités publiques ou privées assurant une mission de service public et des collectivités locales souhaitant acheter ces véhicules électriques (quel que soit le volume) aux conditions économiques favorables des marchés issus du dialogue compétitif.
Le 28 octobre 2011, le groupement de commandes a annoncé le choix des constructeurs : Renault et Peugeot. Le 1er lot, relatif à un véhicule utilitaire léger d'un volume d'environ 3m3, a été attribué à Renault avec la Kangoo ZE et le 2ème lot, relatif à un véhicule utilitaire léger d'un volume d'1m3.
Publié le 27/03/2012 à 07:10 - © Enerzine.com
Linky, un compteur "semi-communicant" selon le Médiateur National de l'Energie."
D'ici 2020, 35 millions de compteurs Linky doivent être installés sur le territoire français, et le déploiement doit commencer en 2013.
D'ici là, beaucoup de questions cherchent encore des réponses et le Médiateur National de l'Energie ne cache pas que sous sa forme actuelle, ce déploiement ne lui convient pas. Pierre angulaire des futurs réseaux intelligents (smartgrids), ces compteurs sont parés sur le papier de toutes les vertus : ils devraient diminuer les coûts des gestionnaires de réseaux, permettre de faire des économies d’énergie et donner un coup de fouet à la concurrence, au bénéfice des consommateurs. En 2011, Linky s’est retrouvé au cœur d’un vif débat : que peut faire réellement un compteur "évolué", avec quels services et à l’initiative de qui ?
Le médiateur de l'énergie suit de près ce dossier, et a plaidé, comme l'ADEME, pour un accès direct de tous les consommateurs à leurs consommations en temps réel (par afficheur déporté), et il regrette, par la voix du délégué général, que « cet outil ait davantage été pensé pour les fournisseurs et le distributeur que pour les consommateurs. » Le rapport rappelle les avantages que vont en tirer les opérateurs : "Les gestionnaires de réseaux vont en effet réaliser des gains de productivité, avec la fin de la "relève à pied" (35 millions de km par an pour ERDF), la possibilité d’effectuer des opérations à distance, le repérage facilité des pannes et de la fraude. Les fournisseurs, connaissant mieux les habitudes de leurs clients, pourront multiplier les tarifications innovantes et proposer de nouveaux services.
Pour les clients, rien que la facture établie sur des consommations réelles. Car, précise le rapport, pour que les compteurs communicants puissent jouer un rôle dans la maîtrise de la demande d'énergie, les données de consommations doivent être fournis directement aux particuliers à l'endroit où ils vivent, la consultation des compteurs n'étant pas souvent aisée (une moitié est à l'extérieur des logements, et une partie de l'autre moitié dans des endroits peu accessibles. Les études montrent que l'information apportée "en direct" permet de réduire de près de 10 % l'utilisation de l'énergie : "une solution d’information en temps réel et sur le lieu de vie doit être offerte gratuitement à chaque consommateur, avec un nombre limité d’options comme l’envoi de sms d’alerte ou l’installation d’un afficheur déporté délivrant des renseignements sur la consommation, le coût, le niveau de puissance appelée…" Il soutient donc largement la position de l'ADEME.
Pour être réellement "communicant", Linky devrait envoyer les informations, non seulement au gestionnaire de réseau, mais aussi au consommateur. Dans ce but, il devrait être équipé "en standard d’une communication sans fil ou en CPL (Courant porteur en ligne) vers le domicile. Une opération techniquement réalisable et peu coûteuse – moins de 3 euros –, si elle est prévue en amont." Denis Merville précise : "L’afficheur déporté, petit écran à placer dans un lieu de passage du logement – qui serait à la consommation d’énergie ce que l’indicateur de vitesse est à la conduite automobile – fait l’objet d’estimations variables, entre 10 et 30 euros".
Le médiateur déplore donc que l'arrêté du 10 janvier ait écarté l'ajout de fonctionnalités supplémentaires, comme cet affichage déporté, dans les prestations de base. Les consommateurs pourront le faire installer à leurs frais, ce qui écarte les foyers les plus modestes, et donc ceux qui souffrent le plus de précarité énergétique.
Après avoir rappelé les différentes questions non encore résolues – la propriété des compteurs et le financement – il rappelle que ces nouveaux compteurs vont aussi engendrer de nouvelles contestations, ce qui a déjà été le cas, marginalement il est vrai en raison du faible nombre de compteurs installés, en 2011 : "Le médiateur entend rester vigilant, car le paysage des réclamations sera bouleversé. Les contestations liées aux erreurs de relevé et aux factures estimées devraient logiquement fortement diminuer, mais elles laisseront sans doute place à des litiges plus complexes, avec la difficulté de faire corriger des erreurs dues à d’éventuelles défaillances du système informatique. D’ores et déjà en 2011, treize consommateurs équipés de Linky ont saisi le médiateur".
Source : Le Médiateur National de l'Energie
Un cahier des charges pour l’installation de bornes de recharge dans les parkings publics.
Le gouvernement poursuit ses travaux pour garantir la sécurité de la charge des véhicules électriques dans les parkings et a dévoilé le 21 mars un cahier des charges destiné aux parcs de stationnement publics.
Réalisé en concertation avec les constructeurs et les gestionnaires de parkings, ce cahier des charges tient compte des essais d’incendie réalisés fin 2011 et fixe les conditions d’implantation des points de charge isolés ou des stations de charge.
Ainsi, les parkings non équipés d’une installation d’extinction automatique ne pourront mettre en place leurs points de charge qu’au rez-de-chaussée, au R+1 et au N-1.
De même, la mise en place d’infrastructures de charge est limitée à 20 points de charge et 125 kVA par compartiment (3000 à 6000 m²).
Si le gestionnaire décide de mettre en place des points de charge isolés, chaque emplacement devra être séparé par au moins 6 emplacements classiques ou par une distance minimale de 15 mètres.
S’il s’agit d’une station de charge, celle-ci ne pourra pas contenir plus de 10 points de charge et devra être séparée des autres emplacements contigus par des parois pare-flammes.
Dans tous les cas, des extincteurs à eau devront être disposés à proximité et la mise en place d’une coupure d’urgence générale de l’alimentation électrique des points de charge et d’une vidéosurveillance sont obligatoires. Les points de charge doivent également être vérifiés lors de leur mise en service puis au moins une fois tous les cinq ans par un organisme agréé.
Concernant les points de charge rapide, "ils ne sont autorisés qu’aux emplacements non couverts" précise le document.
A noter que ce cahier des charges ne s’applique pas aux parkings attenants aux immeubles d’habitation, ni aux parkings relevant du Code du travail.
Allemagne : "F87 : la maison écologique qui recharge vos voitures électriques".
Ce mois-ci démarre la phase de test du projet pilote de maison à énergie positive combinée à l’électromobilité. Une famille allemande de quatre personnes dont deux enfants va vivre pendant quinze mois dans une maison à énergie positive, qui produit plus que ce qu’elle consomme, spécialement construite pour l’occasion. Le ministère allemand des transports, de la construction et du développement urbain a initié ce projet qui a pour vocation de vérifier en conditions réelles les possibilités de synergies entre mobilité électrique et éco-habitat.
CHRONOLOGIE DU PROJET
A l’été 2010 le Ministère des transports, de la construction et du développement urbain, le BMVBS [1], ouvre le concours pour la construction d’une maison à énergie positive qui doit intégrer les aspects d’électromobilité.
Parmi 16 candidats, c’est le bureau d’ingénieurs Werner Sobek de Stuttgart qui est retenu en octobre 2010 pour mener à bien le projet. La maison sera ensuite construite de Juin à Novembre 2011 pour finalement être inaugurée officiellement par la chancelière Angela Merkel en Décembre de la même année.
C’est en Mars 2012 que la famille qui a été choisie pour mener l’expérience va s’installer dans cette maison du futur pour une période de quinze mois.
QUELQUES TECHNOLOGIES DE LA MAISON
La maison en question offre 130m2 habitables répartis sur deux niveaux. Elle permet de générer de l’énergie via deux procédés : les panneaux photovoltaïques et la pompe à chaleur air-eau. Les panneaux photovoltaïques, monocristallins sur le toit et amorphes sur la façade sud permettent de récupérer de l’électricité. La pompe à chaleur air-eau permet de gérer le chauffage de la maison en utilisant l’eau chauffée grâce à l’air extérieur et à de l’électricité. Un chauffage au sol fonctionnant grâce à l’eau chaude permet de chauffer la maison et la chaleur des activités domestiques est récupérée dans le conduit d’air de l’aération. La maison ne prévoit pas de refroidissement, il faut savoir qu’à Berlin, là ou elle est implantée, il fait moins de 18° pendant 312 jours sur l’année. Les éclairages sont assurés par des LEDs à intensité variable pour minimiser leur consommation. La maison dispose de batteries d’une capacité totale de 40 kWh qui permettent à elles seules une autonomie de 24h. Ces batteries proviennent du pack de la Mini E et fonctionnent à 80% de leur capacité initiale, et pourtant c’est suffisant.
LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES
L’objectif de cette expérimentation est de montrer qu’avec les technologies appropriées, une mobilité propre, sereine et conviviale est tout à fait envisageable à très court terme. Deux véhicules électriques seront mis à disposition de la famille en permanence, et les constructeurs se relayeront pour que tous puissent faire tester leurs modèles. On retrouvera les Smart ED et Mercedes Classe A E-Cell de Daimler, l’ActiveE de BMW, la Golf blue-e-motion de Volkswagen, l’Ampera de Opel et l’A1 e-tron de Audi. La consommation annuelle de la maison est pronostiquée à 16 210 kWh, comprenant 6000kWh pour l’électromobilité, pour une production totale de 16 625 kWh, soit un différentiel positif de 415 kWh. Grâce aux technologies de gestion, sur leur Smartphones ou ordinateurs, les résidents pourront jongler à leur guise avec ce surplus d’énergie. Ils peuvent décider de la revendre lorsque le prix leur convient, de la consommer si ils en ont le besoin ou de la stocker dans la batterie. Ils peuvent également choisir de recharger leur batterie sur le réseau en heures creuses pour prévenir un pic de consommation ultérieur.
Deux systèmes de recharge sont équipés sur la maison. Un par câble d’une puissance de 22 kW pour une tension de 400V et un autre par induction d’une puissance de 3,2 kW pour une tension de 230V.
Le coût de construction de la maison s’élève à 2,2 millions d’euros, mais il faut préciser qu’elle a été conçue pour être facilement démontée, puisqu’elle ne sera utilisée que pendant 2 à 3 ans. Les habitants de la maison remplissent des journaux de bord et proposent des améliorations au jour le jour pour mener à bien l’expérience.
À lire également : La BMW ActiveE 100 % électrique rejoint le Concept MFC 2020
Illustration : © SmartPlanet.fr
Notes
[1] Bundesministeriums für Verkehr, Bau und Stadtentwicklung
http://www.france-mobilite-electrique.org/spip.php?page=article&id_article=3066
Le Rallye de Monte-Carlo des énergies nouvelles 2012 se branche sur DBT.
Du 22 au 25 mars, DBT sera le partenaire officiel et exclusif de l’événement, et équipera les stands de 40 bornes de recharge pour véhicules électriques.
Rendez-vous est pris le 23 mars prochain pour le départ du Rallye Monte-Carlo des Énergies Nouvelles organisé par l’Automobile Club de Monaco (ACM).
Les concurrents prendront le départ depuis trois villes - Lugano (Suisse), Annecy-le-Vieux et Clermont-Ferrand (France) - pour ce 13e Rallye.
C’est grâce aux 40 points de recharges "Wall Box" DBT que les pilotes rechargeront leurs véhicules électriques. Ces bornes murales sont capables de recharger à 100 %, en quelques heures, tous types de véhicules électriques. Elles seront placées à Digne-les-Bains (point de ralliement), Annecy, Clermont-Ferrand et à Monaco.
DBT présentera par la même occasion sur le stand n°V50 ses bornes de recharges HRC et Wall Box, ainsi que son modèle BBR (stand EVPA) au salon EVER Monaco 2012.
Les industriels Allemands s’associent pour faciliter l’accès aux bornes de recharge.
En Allemagne, Bosch, Daimler, BMW, Siemens, enBW et RWE viennent de s’associer pour créer une joint-venture dont l’objectif est de faciliter l’accès au réseau d’infrastructures de charge pour utilisateurs de voitures électriques.
Baptisée Hubject et basée à Berlin, cette joint-venture vise à mettre en place un système d’abonnement commun à tous les opérateurs à l’échelle nationale. Les bornes intégrées à ce "réseau" seront identifiables via un sticker spécifique. "Rendre l’utilisation des infrastructures de charge simple et conviviale permettra de développer la mobilité électrique mais aussi de bénéficier d’une meilleure acceptation des utilisateurs" commente un communiqué commun.
Offensive allemande pour harmoniser les bornes de recharge électrique.
Comment faciliter l'utilisation des bornes de recharge ? Pour répondre à cet enjeu crucial pour le décollage du marché des véhicules électriques et hybrides rechargeables en Europe, six grands industriels allemands s'unissent pour proposer leur propre réponse via une joint venture : Hubject, basée à Berlin.
Fondée par les constructeurs automobiles Daimler et BMW, les énergéticiens EnBW et RWE, et les équipementiers Bosch et Siemens, Hubject souhaite déployer un système fondé sur un abonnement standardisé et unique pour tous les utilisateurs. Un dispositif qui se veut ouvert et vise à intégrer le plus grand nombre possible de partenaires.
Faciliter et sécuriser la recharge
La nouvelle société va travailler sur le "roaming", c’est-à-dire l’interface de communication entre le réseau d’installations de charge et le véhicule. C’est grâce à cette interface que les conducteurs peuvent notamment payer leur consommation mais aussi avoir accès à d’autres services comme identifier les stations de recharge disponibles les plus proches.
Les utilisateurs posséderont un compte unique et personnel qui leur permettra de recharger dans n’importe quelle borne arborant le logo Hubject. Un premier test doit avoir lieu l'été prochain en Allemagne. A terme, les bornes estampillées Hubject devraient être présentes dans tout le pays.
Cacophonie de standards.
Annoncée depuis janvier dernier, cette task force allemande se lance alors que de nombreuses initiatives existent déjà pour tenter d'harmoniser les bornes de recharge, notamment sur le plan des standards. En France, Renault et Schneider Electric sont à l'origine de la norme EV Ready : un ensemble de spécifications techniques pour les bornes de recharge et leurs installations qui garantit notamment leur interopérabilité. L’Alliance Renault Nissan, PSA Peugeot Citroën et Mitsubishi codéveloppent EV Ready depuis 2011.
Au Japon, les constructeurs Toyota, Nissan, Mitsubishi et Fuji Heavy Industries (Subaru) et l'énergéticien Tepco se sont associés en 2010 pour proposer une standardisation des bornes de recharge rapide sous le nom de CHAdeMO. Sa vocation, comme celle de ses concurrents, est de s’imposer sur un marché international qui risque, pour le moment, de se noyer dans une profusion de standards.
Les industriels ne sont pas les seuls à s'intéresser à la cohérence des infrastructures de recharge. L'Union Européenne a lancé en mars 2011 le programme Green eMotion, qui étudiera pendant 4 ans les solutions possibles pour harmoniser le réseau de bornes de recharge en Europe. Doté d'un budget total de 42 millions d’euros, il doit permettre d'identifier les meilleures technologies parmi les diverses initiatives nationales et régionales.
Recharge : la Renault Zoe choisit le Mennekes (ou le Type 2).
12/03/2012 — Grand pas pour le développement de l'électrique en Europe.
C'était la grande question des assises nationales des infrastructures de charge pour véhicules électriques du mois dernier : quel standard pour les bornes de recharge ? La Nissan Leaf n'est pas pratique, elle possède 2 socles de prise dans son avant. La Renault Zoé (ci-dessus) est plus habile, elle n'en possède qu'un seul.
L'auto accepte pourtant plusieurs courants de charge. Renault la décrit comme possédant un chargeur caméléon. Il accepte un courant monophasé de 3,7 kW pour la recharge lente (c'est le courant standard 230V/16A), ou un courant triphasé de 43,5 kW pour une recharge en une demie heure. C'est le connecteur (avec son chargeur) sur l'auto qui est versatile, il détecte automatiquement les caractéristiques du courant fourni par la borne, et s'adapte en conséquence. Ce connecteur, officiellement désigné sous le nom de Type 2, est plus connu sous le nom de l'entreprise allemande qui l'a inventé : Mennekes. Les Renault Kangoo et Fluence électriques ne l'utilisent pas encore, mais la Smart électrique, ou les VW Golf électriques aujourd'hui en test dans plusieurs pays, l'ont aussi adopté.
Il y a déjà plus de 10 000 bornes de recharge au standard Mennekes en Europe, en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Espagne, en Italie, en Suisse et ailleurs, et c'était là qu'il était important pour Renault de choisir le Mennekes, afin que les automobilistes qui achèteront une Zoe puissent rouler et recharger à l'étranger. Bien sûr, ce choix du connecteur Mennekes par Renault sonne le glas du standard français, mais qui pour le regretter ?
Le standard allemand est supérieur à tous les niveaux (il a été testé jusqu'à 850 V !), il est plus ancien, et il a reçu le support de tous les constructeurs automobiles, jusqu'à Toyota et Hyundai. Il fallait la vision à œillères du sénateur Louis Nègre, auteur du livre vert sur les infrastructures de recharge pour véhicules électriques, pour soutenir le connecteur français (appelé Type 3), dont même l'Italie se détourne aujourd'hui.
Il est pourtant facile de voir que les ventes de voitures électriques sont ridicules. Moins de 100 personnes particulières ont acheté une voiture électrique en France, depuis le début de l'année. Nissan n'a vendu que 24 Leaf dans l'hexagone le mois dernier. Si on imposait un connecteur de recharge différent de tous les pays voisins, ce serait le plus sûr moyen de tuer la voiture électrique.
http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=26408
LES ZÉLÉctriciens : les conclusions de l'article n'engage que l'auteur... le gros des recharges électriques à domicile étant en mode normal, soit 3,3kW, la prise & socle de Type 3EV PA côté borne fait déjà très largement l'affaire dans la plupart des cas de figures, pour le moment... pour les recharges accélérées et surtout rapides, le câble sera fixe côté borne et donc avec une prise de Type 2 côté câble vers VE pour la ZOE et autres VE qui en sont équipés. So watt ?! on ne le répètera jamais assez, la charge accélérée ou rapide n'est qu'exceptionnelle et ne représentera qu'un pourcentage assez réduit des temps et modes de recharges électriques. Mais cette possibilité ouvre aussi d'autres opportunités de déplacements aux VE, et c'est donc tout son intérêt...
Le CNPA et la FFIE veulent garantir la sécurité des points de charge chez les particuliers.
La Fédération française des entreprises de génie électrique et énergétique (FFIE) et le Conseil National des Professions de l’Automobile (CNPA) viennent de signer un accord destiné à promouvoir la sécurité des installations de points de charge chez les particuliers.
"Le rechargement du véhicule électrique consomme une charge d’électricité différente des autres produits électriques du logement" commentent les deux partenaires dans un communiqué.
"Pour recharger en toute sécurité, il est nécessaire d’adapter son installation électrique en l’équipant d’une ligne spécifique et d’une prise dédiée. Cette prise spécifique permet, entre autres, d’éviter les risques de surchauffe, d’effectuer une charge en continu du véhicule et de diminuer le temps de charge par deux par rapport à une prise standard."
Pour promouvoir ce partenariat, les concessionnaires du CNPA recevront un flyer qu'ils distribueront aux particuliers lors de l'achat d'un véhicule électrique.
http://www.cnpa.fr/art_content.php?aid=3098
http://www.cnpa.fr/includes/fileview.php?id=30444
Vehicle-to-grid - Mitsubishi lance sa Power Box.
Au Japon, Mitsubishi est sur le point de lancer la commercialisation de la Power Box, un accessoire pour la Mitsubishi i-MiEV permettant de restituer l’énergie stockée dans la batterie pour des applications domestiques. Une technique appelée "vehicle-to-grid" ou "V2G" dans le jargon professionnel…
Vendu au tarif de 149 800 yens (soit environ 1 400 €), ce module externe optionnel de 12 kg sera disponible à compter du 27 avril au Japon.
Il vient se brancher sur la trappe de recharge de la voiture et peut fournir jusqu’à 1500 watts pendant près de 6 heures. Il délivre une tension de 110V ce qui correspond à la norme japonaise.
Sa commercialisation en Europe n’est pour l’heure pas annoncée.
http://www.avem.fr/actualite-vehicle-to-grid-mitsubishi-lance-sa-power-box-3025.html
Le soleil au secours des véhicules électriques !
L'autonomie des voitures électriques réserve parfois de mauvaises surprises et impose des recharges en journée. Lesquelles se conjuguent aux pointes de consommation. Dans ce contexte, la recharge directe par des ombrières de parking photovoltaïques semble avoir une vraie carte à jouer.
Reportage vidéo | Energies | 22 février 2012 | Actu-Environnement.com
S'il est incontestable que les batteries ont gagné en efficacité ces dernières années, accroissant d'autant l'autonomie, dans la pratique l'indépendance des véhicules électriques vis-à-vis de leur borne de recharge reste variable. Les conditions météorologiques, d'usages (nombre d'arrêts / redémarrages) et de circulations, influent notamment très largement sur le nombre de kilomètres à parcourir. Ce qui ne va pas sans poser de problèmes, même sur des véhicules utilitaires, tels que ceux de la Poste, pourtant prévus pour des tournées d'une cinquantaine de kilomètres.
Les véhicules une fois déchargés imposent alors des recharges de jour, lesquelles peuvent contribuer à l'accroissement des pics de consommations électriques sur le réseau. Dans ce contexte et aux côtés des expérimentations de gestion intelligente des lieux et horaires de recharges, le cas échéant à partir de sources d'énergies renouvelables, les ombrières photovoltaïques constituent potentiellement une bonne solution.
Rechargeant directement les véhicules en journée grâce à l'énergie solaire, plutôt qu'en revendant l'électricité à l'opérateur historique, les ombrières de parking contribuent à la décentralisation de la question énergétique, et présentent en outre un rendement énergétique final supérieur à une recharge sur le réseau.
Baptiste Clarke
© Tous droits réservés Actu-Environnement
http://www.actu-environnement.com/ae/news/voiture-electrique-solaire-15022.php4
DBT présent au salon de l’automobile de Genève.
Du 8 au 18 Mars prochain, DBT CEV présentera le "Quick-Charger" (QC) de toute dernière génération sur son stand PAV19, situé à l’entrée du "Pavillon vert". Deux "QC" seront également installés sur les stands Nissan (Hall 4 – Stand 4150 et PAV 10) ainsi que sur la piste "Essais Verts" dédiée aux essais de la Nissan LEAF™. Dans le cadre de son récent accord de partenariat avec Nissan visant à "démocratiser" l’accès aux infrastructures de recharge pour les véhicules électriques de nouvelle génération, DBT CEV peut désormais fabriquer et commercialiser sous licence ces nouvelles bornes de recharge rapide (QC) en Europe. D’une puissance de 50 kW (400V DC-125A) et homologuée CHAdeMO, la nouvelle borne "QC" est capable de recharger, en moins de 30 minutes et en courant continu, la plupart des véhicules électriques disponibles actuellement sur le marché, notamment la Nissan LEAF™.
A noter que dans le cadre d’un "programme test", DBT CEV et VINCI Energies procéderont prochainement à une installation commune en Suisse et en France.
http://www.dbt.fr/2012/03/07/dbt-present-au-salon-de-lautomobile-de-geneve/
Voiture électrique & émissions de CO2.
Bilan carbone du véhicule électrique : le véhicule électrique est présenté comme un véhicule "propre" en ce qu’il n’émet ni CO2 ni particules « du réservoir à la roue" ("from tank to wheel" – TTW). Cette « propreté" n’est pas forcément la même pour l’énergie électrique qui remplira ses batteries... C’est pourquoi on calcule également les émissions de CO2 du véhicule électrique « du puits à la roue" ("from well to wheel" – WTW) par mesure des émissions de CO2 des centrales de production d’énergie électrique. Cette mesure peut être faite pour un type de centrales, selon leur énergie primaire et leur technologie ; elle est souvent donnée pour un mix énergétique d’une zone géographique, et indiquée en moyenne annuelle ou déclinée selon les saisons ou les heures de la journée. La mesure d’émissions de CO2 peut alors être comparée pour différents types de motorisation ou de carburants (électrique, hybride, diesel, essence, GNL, bioéthanol, etc.).
La moyenne France est la meilleure au monde : 12gr CO2/km en VE ! et pas ZE...
La Chine intéressée par les modèles électriques de Renault.
GENEVE (Reuters) - La gamme de véhicules que Renault fabriquera et commercialisera en Chine intégrera au moins un modèle électrique à la demande des Chinois, a annoncé mardi le directeur général délégué du groupe.
Renault espère produire localement à partir de 2014-2015 en rejoignant Nissan sur le marché chinois dans le cadre de la co-entreprise que son partenaire japonais détient avec le chinois Dongfeng. Il espère obtenir le feu vert des autorités d'ici la fin de l'année pour pouvoir lancer la construction de sa première usine en Chine.
"Nos partenaires chinois sont très intéressés par les véhicules zéro émission, notamment par les véhicules électriques", a déclaré Carlos Tavares à la presse au salon de l'automobile de Genève.
"Ils nous ont demandé d'intégrer à notre plan produits des véhicules de cette technologie et évidemment, sachant que c'est une de nos forces, nous avons accepté de le faire bien volontiers, pour le plus grand bénéfice de cette JV", a-t-il ajouté.
"Il est savoureux que le pari du véhicule électrique constitue l'élément qui nous permettra de rentrer en Chine, mais c'est un fait, ils nous l'ont demandé."
Renault a dévoilé à Genève le fer de lance de sa gamme électrique, la citadine Zoé, qui sera produite prochainement à Flins (Yvelines). Elle vient s'ajouter au Kangoo non thermique, à la berline Fluence et au mini-véhicule urbain Twizzy.
Malgré un démarrage plus lent que prévu de ce type de véhicule, le groupe estime toujours qu'ils représenteront 10% du marché automobile en 2020.
Gilles Guillaume, édité par Danielle Rouquié
© 2012 Reuters Limited. Click for Restrictions.
Renault dévoile la version définitive de sa ZOE à Genève.
Renault met en avant une autonomie de 210 km, homologuée par le New European Driving Cycle (NEDC) et censé reproduire la diversité du réseau routier européen. (DR)
La petite voiture électrique du Losange s'affiche à 15 700 € incitation fiscale de 5000 € déduite. À cela il faut ajouter 79 € mensuels pour la location de la batterie. Elle sera commercialisée à l'automne prochain.
La Renault ZOE est aujourd'hui exposée à Genève dans sa version définitive moins de deux ans après sa présentation sous forme de concept car au Mondial de Paris 2010, Au sein de la gamme électronique bâtie par le constructeur, elle représente selon lui, "l'électrique à la portée du plus grand nombre". Elle arrive après la berline Z.E. surtout destinée, dit-on, à la clientèle israélienne, première victime d'un éventuel embargo pétrolier de la part des pays arabes, et l'utilitaire Kangoo Z.E, tous deux lancés en 2011.
La ZOE, berline de 4, 08 m développant 88 ch, est proposée à 15 700 € incitation fiscale déduite, c'est-à-dire à légèrement plus de 20.000 € sans ce bonus. A cela s'ajoute le loyer de la batterie : 79 € mensuels, assistance panne incluse (y compris panne d'énergie) pour 12 500 km maximum par an et pour une souscription sur une durée de 36 mois. Ce véhicule voulu économique coûte tout de même environ deux fois le prix du monospace Dacia Lodgy présenté lors de ce même Salon de Genève.
Renault met en avant une autonomie de 210 km, homologuée par le New European Driving Cycle (NEDC) et censé reproduire la diversité du réseau routier européen. Mais "en usage réel", avoue le Losange, il ne faudra pas compter sur plus de 100 km en saison froide et 150 km en saison chaude.
Pour faire au mieux le plein d'énergie de la ZOE, Renault a développé un chargeur spécifique placé à l'intérieur de la voiture ; Caméléon -c'est son nom- peut lui assurer une recharge rapide en une demi-heure à la puissance de 43 kW, ou, plus respectueux pour la santé des accumulateurs, en une heure à 22 kW. Une recharge totale prend neuf heures. Selon Renault, le chargeur Caméléon se connecte sur des bornes quatre fois moins chères que les modèles classiques, car il remplace le chargeur normalement intégré dans ceux-ci. Ces bornes simplifiées valent, toujours selon le Losange, moins de 3000 € soit quatre fois moins qu'un équipement habituel. Renault espère ainsi que la ZOE permettra "le déploiement massif de bornes de recharge rapide moins chères pour les collectivités".
La voiture possède elle-même quelques petites astuces intéressantes pour économiser l'électricité. À la décélération, le moteur récupère l'énergie cinétique pour recharger la batterie, et lorsque le conducteur appuie sur la pédale de frein, le système répartit la consigne de freinage entre le serrage des plaquettes et le frein moteur. Le confort thermique du véhicule est assuré par une pompe à chaleur peu gourmande en énergie. Elle fonctionne de manière réversible et délivre du chaud ou du froid par simple inversion du fonctionnement du circuit. Enfin, ZOE est équipée de pneumatiques spéciaux Energy E-V co-développés avec Michelin et également étudiés pour résister au couple important produit par les motorisations électriques.
Elle bénéficie d'un équipement multimédia R-Link très performant. Outre les informations concernant la gestion de l'autonomie (histogramme de consommation, visualisation des flux d'énergie, programmation de la charge…), il propose, en association avec le GPS, le trajet le plus économique ainsi que la localisation de la borne de recharge la plus proche et sa disponibilité. Une cinquantaine d'applications pour smartphone dédiées à l'automobile seront téléchargeables dès sa commercialisation, prévue à l'automne 2012.
Quelques gadgets à la mode et chers à Renault parsèment également l'intérieur de la ZOE, tel un diffuseur de "senteurs actives", que nous avions découvert sur la Latitude, et un ionisateur "à fonction purifiante et relaxante." Si ce véhicule vous tente, vous pouvez déjà un réserver un exemplaire, pour 49 €, sur le site www.renault-ze.com
La fiche technique
DIMENSIONS
Longueur (mm): 4 84
Largeur hors tout (mm): 1730
Hauteur à vide (mm): 1568
Empattement (mm): 2588
Volume de coffre (L): 338
Nombre de places 5
Porte-à-faux avant / arrière (mm):836 / 661
Voies avant / arrière (mm): 1506 / 1 489
MOTEUR
Type : synchrone à rotor bobiné
Puissance (kW) / (ch): 65 / 88
Couple max (Nm): 220
Transmission: réducteur
BATTERIE
Type : Lithium-ion
Capacité (kWh): 22
Autonomie (NEDC): 210 km
Vitesse max (km/h): 135
CHARGEUR
Type : mono-triphasé jusqu'à 43 kW
Temps de recharge :
• 3 kW (“wall box” monophasée 16 A) = 9 h
• 22 kW (borne triphasée 32 A) = 1h
• 43 kW (borne triphasée 63 A) = 30 minutes
Les équipements de recharge des voitures électriques bientôt obligatoires dans les batîments.
Tous les bâtiments collectifs à usage d'habitation ou de bureaux dont les permis de construire seront déposés à compter du 1er juillet 2012 devront intégrer dans leurs plans les équipements nécessaires à la recharge des véhicules électriques et hybrides, en fait des bornes de recharge sur lesquelles pourront se brancher les occupants.
Les places de parking, si elles sont prévues, devront donc être équipées de ces bornes, et à défaut le législateur a prévu un refus de la demande de permis de construire. Le texte de loi rappelle de plus que "la recharge normale des véhicules électriques et hybrides appelle une puissance maximale de 4 kW par point de charge."
Toutes les places ne seront pas obligatoirement équipées dès la construction, mais le législateur a cependant prévu dans l'immédiat un minimum : "tout ou partie des places du parc de stationnement doit être conçu de manière à pouvoir accueillir ultérieurement un point de charge pour la recharge normale d'un véhicule électrique ou hybride rechargeable, disposant d'un système de mesure permettant une facturation individuelle des consommations. Dans ce but, des fourreaux, des chemins de câble ou des conduits sont installés à partir du tableau général basse tension de façon à pouvoir desservir au moins 10% des places destinées aux véhicules automobiles, avec un minimum d'une place. "
D'autre part, le même texte prévoit aussi l'intégration de places de stationnement pour les vélos, couvertes et éclairées, situées de préférence au rez-de-chaussée ou au premier sous-sol au maximum et accessibles facilement depuis l'entrée. De plus, cet espace devra respecter des espaces minimaux, selon la taille des appartements auxquels ils correspondent dans le cas de bâtiment à usage d'habitat collectif, standard dans le cas de bureaux, ainsi qu'un "système de fermeture sécurisé et des dispositifs fixes permettant de stabiliser et d'attacher les vélos par le cadre ou au moins une roue."
Ces dispositions font l'objet d'un arrêté publié au Journal Officiel le 23 février. Elles reprennent l'article 57 du Grenelle 2 qui prévoit que "toute personne qui construit un ensemble d'habitations équipé de places de stationnement individuelles couvertes ou d'accès sécurisé le dote des gaines techniques, câblages et dispositifs de sécurité nécessaires à l'alimentation d'une prise de recharge pour véhicule électrique ou hybride rechargeable et permettant un comptage individuel, ainsi que des infrastructures permettant le stationnement sécurisé des vélos."
Cette mesure ne s'appliquera donc qu'à partir du 1er juillet 2012, alors que l'article du Grenelle la prévoyait pour une entrée en vigueur au 1er janvier. Elle aura donc quelques mois de retard. Mais elle constitue en quelque sorte le point de départ d'un "droit à la prise" pour les usagers d'habitats collectifs ou d'immeubles de bureaux.
Sources : Enerzine, Actu-Environnement
DBT double la surface de son site de Brebières !
Le 15 février 2012 par Manuel Moragues
Le fabricant historique de bornes de recharge pour véhicules électriques va étendre son usine du Pas-de-Calais pour assurer la forte progression de son activité, dopée par l’export. La Douaisienne de basse tension (DBT) se donne les moyens de ses ambitions.
Le groupe nordiste va doubler sa surface de production pour faire face à la demande en bornes de recharge pour véhicules électriques. Cette activité déménagera d’ici à la fin du mois dans un bâtiment de 2 500 m², voisin de son site actuel de Brebières (Pas-de-Calais). Selon DBT, le site fonctionnera en deux-huit, avec dix nouvelles recrues, tandis que le bureau d’études verra ses effectifs doublés, de 15 à 30 ingénieurs, au cours de l’année.
Les autres activités de DBT – transformateurs, contrôles d’accès et distribution d’électricité – resteront sur le premier site, retrouvant l’espace qu’avait "envahi" l’activité renaissante de bornes de recharge. Fournisseur "historique" de bornes de recharge en France, avec un parc revendiqué de 6 000 équipements installés, la PME de 47 salariés a trouvé un nouvel élan dans la renaissance du véhicule électrique. Et principalement à l’export, qui a représenté 70 % des 11 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisés en 2011.
Les déploiements d’infrastructures de recharge s’accélèrent en Europe et DBT affiche des objectifs très ambitieux pour 2012.
La PME veut produire 1 000 chargeurs rapides, contre une dizaine en 2011, 2 500 bornes publiques (1 000 en 2011) et 6 000 bornes individuelles (résidentiel ou tertiaire, 500 en 2011). Selon Alexandre Borgoltz, responsable export de DBT, plusieurs contrats vont être annoncés dans les mois qui viennent, en France mais surtout dans le nord de l’Europe : Scandinavie, Benelux, Royaume-Uni et Irlande. Concessionnaires automobiles et stations-services seraient les principaux clients, notamment pour les bornes de charge rapide.
Dans ce domaine, DBT surfe sur son partenariat avec Nissan, aux côtés d’autres industriels européens, conclu en septembre 2011. Le constructeur japonais avait alors annoncé la mise au point d’un chargeur rapide (80 % de la batterie en moins d’une demi-heure) à moins de 10 000 euros, soit deux à trois fois moins que les bornes existantes, qui serait fabriqué par ses nouveaux partenaires. L’objectif de Nissan est d’avoir des milliers de chargeurs rapides installés en Europe en 2012 pour accompagner les ventes de sa Leaf électrique. Pour suivre le mouvement, DBT a réalisé une levée de fonds de 5 millions d’euros en avril 2011 et en annonce une deuxième pour mars. De quoi financer un développement spectaculaire.
http://www.usinenouvelle.com/article/dbt-double-la-surface-de-son-site-de-brebieres.N168814
La première Renault Kangoo express ZE électrique britannique livrée à une imprimerie.
Une fois de plus, l'imprimerie
se distingue !
Parce qu'elle réalise de très nombreuses livraisons en ville, dans un rayon d'action relativement proche de ses locaux, une imprimerie britannique a décidé de franchir le pas et d'innover, en s'équipant de la toute première Kangoo électrique livrée outre-Manche.
Un choix qui a représenté un surcoût notoire évident pour l'imprimeur, la Kangoo électrique étant facturée l'équivalent de 20 000 euros en Grande-Bretagne, mais qui démontre une fois de plus la totale implication de la filière imprimerie & papier européenne dans le respect de l'environnement.
Pour Patrick Chard, président de l'imprimerie Murrays, cette démarche était on ne peut plus logique : "depuis des années, nous conduisons une politique destinée à réduire l'emprunte écologique de notre imprimerie, ce, qu'il s'agisse de notre processus industriel ou du transport.
Dans ce domaine, le Kangoo ZE répond parfaitement à la problématique de réduction de la pollution en environnement urbain. Malgré le surcoût de ce véhicule, nous n'avons pas hésité une minute à franchir le pas".